La langue des grands classiques italiens, celle de Dante, Boccace, Pétrarque, Villani, Sacchetti, Alberti, Laurent de Médicis, Machiavel, L'Arioste, Vasari, Bandello, Cellini, Le Tasse... expliquée au fil de son évolution, à travers les exemples puisés dans les oeuvres majeures du Moyen-Âge et de la Renaissance. La scène esquissée, la bribe de discours ou d'idée, la situation de parole, le mouvement affectif, l'éclat descriptif... contenus par la brève citation d'illustration, éveillent certes la curiosité et l'intérêt, mais deviennent surtout capables d'éclairer le sens de la forme linguistique ambiguë, de l'obscure construction ancienne ou du tour de phrase énigmatique, davantage que de longues explications grammaticales.
Quelles sont, en espagnol, les mille et une façons de dire « Paris ne s'est pas fait en un jour », « On n'apporte pas de saucisses quand on va à Francfort » ou bien « Tomber de Charybde en Scylla » ? À l'inverse, que signifient des expressions comme « Andar por los cerros de Úbeda », « Dejar a uno como el gallo de Morón » ou encore « Dar jabón de Palencia » pour ne citer que celles-là ? On pourra le découvrir dans les pages qui suivent et l'on verra la place que les toponymes ont occupée et occupent toujours dans la langue parlée aussi bien en Espagne qu'en France. Cet ouvrage est le premier dictionnaire bilingue espagnol-français exclusivement consacré aux expressions espagnoles contenant un toponyme. Il présente près de 5000 locutions, interjections, dictons et proverbes espagnols ou français qui vont du Moyen-Âge à nos jours et que l'on trouve rarement dans les dictionnaires généralistes, voire dans les dictionnaires spécialisés. Il constituera, à n'en pas douter, un outil précieux pour les traducteurs en général et les étudiants en particulier parce que le sens d'un grand nombre de ces expressions est souvent loin d'être évident. Il y a aussi dans ce livre une dimension ludique propre à toucher un large public. Au-delà de l'aspect pratique, le lecteur y trouvera une foule d'expressions fort pittoresques, tour à tour impertinentes et coquines, souvent cruelles et consternantes, réjouissantes et jubilatoires maintes fois. Disons, pour conclure, que ce dictionnaire est une randonnée très instructive à travers le parler et la géographie physique et humaine de l'Espagne qui en dit long sur les mentalités.
Cet essai s'adresse aux étudiants, aux chercheurs et aux professionnels du tourisme mais égale-ment à toutes les personnes intéressées par une approche épistémologique du système « tourisme ». La première partie aborde le cadrage du tourisme et de son objet. La thématique s'insère dans le débat actuel qui porte sur une éventuelle épistémologie de l'objet et du système « tourisme ». Pour l'auteur, il apparaît que la complexité du système « tourisme » justifie une telle approche. L'essai traite ensuite de la démarche spécifique qui permet d'analyser toute la complexité du système « tourisme ». Cette deuxième partie met en évidence le rôle clé du transport aérien ainsi que l'importance primordiale de la langue et de la culture anglaises dans ce processus. En effet, la technicité du tourisme, particulièrement du transport aérien, est imprégnée de culture, de langue et de sémiologie anglo-saxonnes. La maîtrise de cette complexité nécessite l'implication des professionnels dans la conception des projets pédagogiques. La consultation d'experts internationaux apparaît à l'auteur être l'un des points clé dans la définition des caractéristiques nécessaires à l'élaboration d'un syllabus pertinent. La troisième partie constitue le coeur expérimental des liaisons recherche-formation supérieure et recherche d'efficacité opérationnelle ainsi que de la recherche d'efficience du système de forma-tion proposé. Quant à la conclusion générale, elle propose une dynamisation stratégique de la démarche de for-mation en langue étrangère tout en identifiant les forces et les faiblesses du projet expérimental et mais aussi les opportunités et les menaces susceptibles de le caractériser.
Un livre sur le Kiyombe vaut-il encore la peine ? La réponse serait oui. Il est constaté que le Mayumbe est envahi par d'autres langues particulièrement le Lingala qui semble être mieux apprécié par les jeunes. Mais tant que cette langue restera une première ou une langue maternelle pour les natifs de cette contrée, il vaudrait mieux que les linguistes s'y penchent encore et davantage. Pourquoi ce lexique ? Le souci en rédigeant ce livre est de procurer aux natifs Yombe, apprenants du français, un document qui peut les aider à acquérir un vocabulaire du français qui se traduit directement à leur langue du fait que ces types des documents sont très rares. Ce document aide aussi le linguiste Yombe à trouver des exemples pouvant se référer à ses études.