Que sait-on vraiment de Didier Raoult ? S'il a défendu avec verve ses convictions durant la crise du COVID, le célèbre professeur est toujours resté secret sur son passé et sa vie privée. Pourtant, ceux-ci sont dignes d'un roman d'aventures : son enfance au Sénégal, son illustre histoire familiale (que ce soient ses ancêtres résistants ou bien sa mère, fiancée un temps à Henry de Montherlant), sa personnalité fière et indépendante qui l'a toujours poussé à défier l'autorité, ses rêves déçus de devenir marin au long cours avant de se rabattre sur une brillante carrière de chercheur... Résolument engagé dans la lutte contre les pathologies ces maladies de pauvres, infectieuses et tropicales, celui qui ne déteste rien tant que les fils à la patte a toujours refusé d'avoir le moindre lien avec l'industrie pharmaceutique. Dans ces mémoires d'un homme aux racines multiculturelles, Didier Raoult nous livre pour la première fois le récit de sa vie, celle d'un homme qui aura marqué à jamais le monde de la recherche scientifique.
" Être le fils de Bernard Tapie, ça signifiait que je devais m'attendre à tout et à n'importe quoi... Je suis né le 5 août 1969, mais tous mes papiers officiels portent la date du 9 août. J'avais quelques heures et c'était déjà le bordel. Quand on voit la succession de coups durs et de péripéties judiciaires qui a jalonné la carrière de Bernard Tapie et bouleversé notre famille, il est facile de comprendre pourquoi je rêvais que mon père cesse de faire tout et n'importe quoi, qu'il se calme et se retire du jeu. Vu de la Lune, ça devait être envisageable, mais en réalité, ce n'était pas la peine d'y penser : mon père était de la race des conquérants de l'impossible, des sommets inviolables. J'étais fasciné par sa quête de l'inaccessible étoile. Mais pour un fils, il y a un moment où trop, c'est trop. "
" Ce livre évoque ma vie de médium telle que je ne l'ai jamais racontée jusque-là. J'y explique mes doutes et mes incertitudes, comment il m'a longtemps été difficile de parler autour de moi de ces capacités extraordinaires, qui font pourtant partie intégrante de moi-même. Je vous y donne des clés pour comprendre la médiumnité, mais vous montre aussi à quel point elle nécessite une remise en question permanente.
Mes expériences passées m'ont conduite à choisir d'exercer mes dons dans le monde du funéraire, et de ne pas en faire seulement un métier. Ma médiumnité me donne accès aux besoins des âmes nouvellement arrivées dans les cieux ; grâce à elle, j'accède aux "remèdes' pouvant aider les vivants à vivre leur deuil de façon apaisée et les morts à passer sereinement de l'autre côté. J'aborde enfin le thème difficile du deuil, et de l'importance de parler de la mort afin de l'apprivoiser et de la dédramatiser. "
" Je suis ce mauvais fils qui voudrait rester à tes côtés, dormir avec toi, te faire à manger, ne jamais lâcher ta main. Mais c'est impossible. Le médecin que je suis l'a dit et répété à tant et tant d'accompagnants : "C'est un gouffre sans fond, dans lequel vous engloutirez votre vie et celle de vos proches'. "
Un moment d'hésitation, des égarements, des troubles de la mémoire... Les prémices de l'Alzheimer. Après l'effroyable diagnostic, la mise en place des premières mesures, la culpabilité de laisser sa mère derrière les murs d'un EHPAD, l'inexorable démence qui gagne, Serge Simon s'interroge : que reste-t-il de celle qu'il appelle Maman et qui ne le reconnaît peut-être plus ?
Sans mots, à quoi ressemblent ses pensées ? Veut-elle continuer à vivre, elle qui persévère à s'enfoncer chaque jour davantage dans la nuit ?
" Depuis cinq ans, je voulais adopter et j'espérais que ce livre serait consacré à cet enfant qui ferait irruption dans ma vie, que j'aurais tant aimé, eu tant de joie à vous décrire. Cette belle aventure s'est soldée par un échec. Même s'il en avait été autrement, je sais qu'au terme de ce parcours éprouvant j'aurais pris la plume, afin de témoigner de tous ces obstacles qui rendent l'adoption si difficile en France, laissant tant d'enfants orphelins d'une famille aimante et tant de couples dévastés de ne pas avoir la chance de devenir parents.
Voici donc une nouvelle partie de mon histoire, de mes rêves, de toutes ces choses qui ont pu me combler de bonheur comme m'accabler de chagrin. "
" Ce livre n'est pas un désir de revanche, encore moins de vengeance. J'ai voulu raconter mon histoire en pensant à ceux qui, comme moi, ont été victimes d'intimidation, de harcèlement lorsqu'ils étaient plus jeunes et qui, comme moi, ont peiné à s'en remettre. L'argent, le luxe ne sont pas et ne seront jamais des facteurs de bonheur et d'équilibre, les biens matériels ne comblent pas le manque d'amour et d'attentions. Enfant, j'en ai beaucoup souffert et ma recherche d'amour et de tendresse s'est poursuivie adulte. Je pense même que je n'en aurai jamais fini avec cette quête. Je vous ouvre donc la porte de mon coeur. "
" Tous les témoignages rapportés dans cet ouvrage sont authentiques ; ils m'ont été personnellement adressés par écrit ou confiés lors d'entrevues. La plupart ne sont pas anonymes. "
Jean-Jacques Charbonier est devenu un des spécialistes mondiaux des EMI, ou expériences de mort imminente. En une trentaine d'années, il a personnellement recueilli le témoignage de centaines de personnes qui, au cours d'un arrêt cardiaque, disent avoir connu l'au-delà et affirment en être sorties considérablement apaisées par rapport aux souffrances du deuil et aux angoisses de la mort.
Fort de ce constat, et curieux de savoir si l'on peut déclencher ce phénomène, l'anesthésiste décide de mettre sous hypnose des volontaires en leur suggérant ce singulier voyage. Les résultats obtenus dépassent ses plus folles espérances. Ce livre raconte cette incroyable épopée en dévoilant, pour la première fois, les témoignages les plus surprenants sélectionnés parmi ceux des 10 000 personnes qui ont participé à ces étonnantes séances.
Ils nous révèlent l'inconcevable : la réalité d'un " au-delà ".
"Une grande leçon de courage et d'espoir. On lit des fictions pour rencontrer de vrais héros, mais dans ce livre, le héros existe pour de vrai." Gaël Faye" Je suis né au Burundi. Une partie de ma famille a été massacrée. Je n'oublierai jamais. Les cicatrices sur mon corps racontent mon histoire. J'ai reçu quatre coups de machette sur le côté droit, j'en porte les stigmates. Des traces creusées dans ma chair qui ne me font plus vraiment souffrir physiquement mais qui me rappellent au quotidien d'où je viens. Aujourd'hui, mes cicatrices me procurent une force incroyable. Je ne les dissimule plus, tout comme ma prothèse. Mon corps ne m'empêche pas de m'épanouir, de m'accomplir. Il a même fait de moi un champion. Cependant mon but dans la vie n'est pas de gagner pour gagner, mais bien de porter un message d'espoir. Car on peut vivre l'enfer, sans pour autant être privé de lumière. Ceci est mon histoire, une histoire de rédemption par le sport et par l'amour. "
Laissez-moi vous raconter une histoire aussi incroyable que réelle.
Lorsque j'ai entraîné ma famille dans l'acquisition et la restauration d'un château abandonné, j'ignorais qu'il était encore habité par ses anciens occupants. Si au début les voix, silhouettes, coups dans les murs et manifestations physiques étranges nous laissaient perplexes, nous avons appris à les connaître, à les comprendre et, pour certains, à les craindre.
Mais loin des clichés sur les maisons hantées, les invisibles de Fougeret nous ont surtout fait grandir. Si nous voulions nous en sortir vivants, il fallait ouvrir notre esprit aux esprits du lieu.
" Médium du peuple ", c'est par ces mots que l'on pourrait définir Virginie Lefebvre. Elle apporte aux anonymes réconfort et apaisement lors de la communication avec leurs défunts. Car depuis toute petite, elle a la capacité d'établir un contact avec les esprits notamment par le biais de l'écriture automatique ou du spiritisme. Avant d'exercer son activité de médium à plein temps, Virginie s'est mariée, a eu des enfants, est devenue policière municipale jusqu'à ce que son don l'oblige à s'y consacrer entièrement. Avec elle, simplicité, générosité et une sacrée franchise sont au rendez-vous.
Si l'au-delà est pour Virginie une réalité, cela ne l'empêche pas de s'interroger sur le phénomène de la médiumnité. Raison pour laquelle elle éclaire son étonnant parcours de multiples interventions (prêtre, illusionniste, psychiatre, spécialistes de la TCI...) Elle laisse ainsi la porte ouverte aux interprétations, n'étant riche que d'une seule certitude : la vie continue après la mort.
À vingt-deux ans, Amina quitte le Maroc pour suivre des études en France. Elle part vers cet ailleurs où tout lui semble possible : s'épanouir en tant que femme, en tant que mère aussi, sans contraintes patriarcales ni religieuses. Son parcours sera pourtant un combat plus rude qu'elle ne l'aurait pensé. Au nom de la liberté, elle sort de l'étau conjugal quand celui-ci l'étouffe, mène de front sa carrière et l'éducation de ses deux fils, Taha et Bilal, et lutte chaque jour contre les préjugés qui assaillent sa famille. Si le plus jeune est aujourd'hui le chanteur qu'on connaît, porte perruque et robe sur scène, et apparaît sur tous les réseaux sociaux comme une icône LGBTQ+, il aura fallu tout l'amour, toute la force et la pugnacité d'une mère pour venir à bout des menaces dont il fait l'objet. " Défendez votre liberté d'aimer et votre différence, mes fils, comme je l'ai fait moi-même, ne cédez jamais. " La différence est la richesse de notre monde, rester soi, essentiel.
Le témoignage bouleversant de la femme de Bernard Loiseau.
Le 24 février 2003, jour de la mort de mon mari, Bernard Loiseau, combien de temps m'a-t-il fallu pour prendre la décision de poursuivre son oeuvre ? Quelques minutes ? Quelques heures ? Je ne peux le dire exactement, mais l'évidence s'est imposée rapidement dans mon esprit. Si je ne voulais pas que notre monde disparaisse définitivement, que la Maison Loiseau s'écroule comme un château de cartes, que nos enfants sombrent dans un abîme de souffrance, je devais me ressaisir et avancer.
Les clients, les journalistes m'ont mille fois demandé où j'avais trouvé la force de continuer. À cet instant précis, il n'était pas question de force mais bel et bien d'une réalité : j'avais trois jeunes enfants qui venaient de perdre leur papa, il y avait quatre-vingts personnes qui travaillaient chez nous, et des millions de Français qui aimaient Bernard comme un copain. Je ne pouvais pas les laisser tomber. Pourrais-je y arriver ? Quelles étaient mes chances de réussite ? À ce moment-là, je n'en avais pas la moindre idée. Mais je savais que j'avais une mission et que rien ne m'en détournerait. Avec le recul, je réalise maintenant combien toute ma vie d'avant m'avait d'ailleurs préparée à ce défi.
Si je partage avec vous mon histoire aujourd'hui, ce n'est pas pour parader, ce n'est pas dans ma nature. Mais c'est bien parce que mon parcours est un signal fort à envoyer à toutes les femmes qui hésitent avant de se lancer dans un nouveau challenge, mais aussi à tous ceux qui un jour ou l'autre doivent se relever après un drame.
Le destin hors du commun de Laurie Moucheron : rescapée de la colline du crack, elle nous raconte, avec une sincérité désarmante, ses années de galère, ses moments les plus extrêmes et surtout sa renaissance." Je fume du crack depuis que j'ai 15 ans. Je fume des joints, je bois de l'alcool, je prends du Valium... Je fais n'importe quoi. Je vole, je fais la manche, je me prostitue au rond-point d'Aubervilliers tous les soirs. " Laurie a consommé du crack à haute dose pendant quatre ans, au point d'y laisser une partie de son âme et presque sa peau. Arrivée de Belgique à 14 ans, d'où elle a fui un passé douloureux, elle a vite planté sa tente à " la colline du crack ". Dans les moments les plus extrêmes, Laurie écrivait sur des carnets les effets dévastateurs de la drogue, les passes sur le périphérique, mais aussi l'humanité de cette " famille " qu'elle s'était constituée à la " colline ". Aujourd'hui Laurie s'en est sortie, portée par la nécessité d'écrire, un désir puissant d'être maman et grâce à une force de caractère inouïe.
" La mer est arrivée pour moi à un moment où rien d'autre ne pouvait me satisfaire. J'en avais soupé des paillettes, des belles robes, des beaux acteurs, des belles paroles et des nuits blanches passées à refaire le monde pour tout oublier au réveil. Il me fallait du vrai, du dur, du concret. Une violence plus généreuse, plus spirituelle. Plus sauvage. J'avais quitté Paris et j'essayais de me reconstruire, maman célibataire d'un petit garçon âgé de trois ans, après avoir brûlé beaucoup de moi dans des histoires d'amour passionnelles. Je cherchais un nouveau départ et c'est avec Philou et sur les flots que je l'ai trouvé. "
Une vie au service des autres : les aider, les apaiser en se servant des mots pour garder la trace de leurs existences.
C'est en accompagnant une amie proche dans ses dernières semaines de vie que Christelle Cuinet comprend combien recueillir la parole de ceux que frappe la maladie peut être d'un grand secours pour eux. Elle devient ainsi la première biographe hospitalière.
Messagère de l'amour au chevet des malades, elle retranscrit leurs histoires, celles qu'ils souhaitent laisser à leurs proches, celles, aussi, que les plus jeunes s'inventent, ouvrant la porte d'un imaginaire infini. Et leurs mots faisant livre, ils continuent de vivre et touchent à l'éternité.
On dirait bien que je suis ton nouveau livre favori.
Celui qui t'empêche de dormir la nuit,
parce que tu veux tourner toutes mes pages.
Tes doigts s'éternisant sur ma peau,
comme pour t'assurer que tu n'y perdes pas ta place.
Le livre qui a inspiré la série de David Fincher sur NETFLIX Au fil de ses vingt-cinq ans au FBI, l'agent spécial John Douglas est devenu une légende vivante, considéré comme le premier profileur de serial killers. Il a suivi et résolu des dizaines de cas, dont le dernier lui a presque coûté la vie.
John Douglas est entré dans l'intimité et dans l'esprit de tueurs en série pour parvenir à établir leur profil et à les arrêter. Il a ensuite formé une nouvelle génération d'agents spéciaux et a notamment inspiré à Thomas Harris l'agent Jack Crawford dans son roman Le Silence des agneaux.
À partir de ce témoignage passionnant, glaçant et unique, David Fincher a créé une série de fiction qui se déroule en 1979 et reprend certaines affaires de John Douglas.
Rien ne prédestinait Yves Lahiani à devenir ce vétérinaire aussi épanoui auprès des animaux de compagnie que des fauves, et encore moins cet heureux chroniqueur animalier de l'émission " C'est au programme " sur France 2.
Enfant silence surnommé " le muet " par sa mère, cet hypersensible s'est créé un monde à part, incapable de communiquer avec celui des hommes qui l'effraie tant. Ce n'est pas faute de comprendre et de pouvoir parler - au contraire, il est plus que doué pour apprendre et même inventer -, son problème, c'est de pouvoir interagir avec les autres.
Heureusement, depuis toujours, Yves a un lien particulier avec les animaux, qui l'apaisent, le rassurent ; lui les comprend instinctivement, leur parle, et apprend très tôt à les soigner. À force d'obstination et grâce à ses dons hors normes qu'il a su cultiver (une mémoire photographique, une très grande habileté manuelle, une conscience aiguë des êtres et de leur environnement...), il devient vétérinaire et acupuncteur, disciple de Michel Klein qui, bien que désarçonné par la drôle timidité de son élève, en décèle l'immense potentiel dès qu'il le voit opérer...
Depuis, les succès s'enchaînent. Yves a su, grâce à son amour pour les animaux, faire de ses capacités différentes un atout, un lien supplémentaire avec ce qui l'entoure, apprivoiser - enfin - l'univers redouté de ses semblables et s'y reconnecter.
Tout a commencé par un pas si beau jour de 2016.
Lassé par le métro-boulot-dodo londonien, Tommy Barnes décide de tout plaquer pour venir s'installer en France et y réaliser son rêve : ouvrir une brasserie artisanale.
Sauf que. Les essais de Tommy pour créer son nectar vont de désastre en catastrophe. Les perspectives de vente ne sont pas rassurantes, et les méandres de l'administration française, tout à fait déroutantes. Sans oublier Burt, son chien, qui met tout en oeuvre pour lui pourrir la vie !
Dans son combat pour faire découvrir la bière artisanale à ces sacrés buveurs de pinard, Tommy est heureusement porté par son amour pour la France, le soutien sans faille de ses voisins et une arme magique : le croissant au beurre.
Les combats d'une des femmes les plus inspirantes au monde.Avec sincérité et émotion, Melinda Gates partage son parcours et ses réflexions pour un monde plus généreux qui offrirait aux femmes les mêmes opportunités qu'aux hommes. Des réflexions issues de ses voyages à la rencontre des plus démunis : des enfants déscolarisés ou mariés de force, des femmes victimes de violences... Leur émancipation est devenue son cheval de bataille. Car aider les autres à s'élever, c'est s'élever soi-même.
" Pendant des années, le travail de Melinda Gates a amélioré les conditions de vie de millions de personnes à travers le monde. Mais peu de gens connaissaient la femme extraordinaire derrière la philanthrope jusqu'à aujourd'hui. Avec ce livre sincère et généreux, Melinda partage les expériences qui l'ont façonnée, les valeurs qui l'animent, les personnes qui l'ont inspirée, et le futur qu'elle s'efforce d'accomplir, un futur où toutes les femmes seront enfin sur un pied d'égalité. "
Sheryl Sandberg, directrice de Facebook
" Ce livre est un manifeste indispensable pour une société égalitaire où les femmes sont valorisées et reconnues à tous les niveaux. Un message dont nous avons plus que jamais besoin. "
Malala Yousafzai, prix Nobel de la paix
Le 16 septembre 2001, en plein centre-ville d'Arcachon, les passants découvrent un garçon d'une vingtaine d'années, " paumé ", errant dans les rues comme une âme en peine. Ce garçon, ils le connaissent : c'est Christophe, l'ouvrier des boulangers de la rue du Maréchal-de-Lattre de-Tassigny. Des commerçants si souriants... Et pourtant, aujourd'hui, c'est évident : Christophe va mal. Son métier, il en rêvait. Les horaires éprouvants, il en était conscient. Mais ce dont il était loin de se douter, c'est qu'en répondant à l'annonce du couple Lugaro, il n'aurait en partage que brimades, injures et humiliations. Pendant six ans, logé dans un débarras, travaillant douze heures par jour et payé une misère, Christophe subit ce que peu d'êtres humains toléreraient. " Abandonné " par les siens, par le voisinage, " ignoré " par le Centre français d'apprentissage et l'inspection du travail, il ne parvient pas à se libérer de ses exploiteurs. Jusqu'au jour où il se retrouve à l'hôpital...
" Danse avec l'espoir... Ce titre n'est pas seulement un clin d'oeil à l'émission de télévision qui m'a permis de conquérir ma "douce France', ce pays cher au coeur de tous les Québécois : il est le symbole de ma vie. "
Sans l'espoir, Jean-Marc Généreux n'aurait pas pu épouser France Mousseau, dont il était amoureux depuis l'âge de 9 ans et qui se contentait de " bien l'aimer ". Il a renoncé à l'architecture pour devenir le partenaire de cette danseuse émérite et enfin la séduire, puis le couple s'est lancé dans la compétition internationale en danses standards et sportives, où il a raflé tous les prix. Un monde inexorable, que vous découvrirez dans ce livre. Comme vous retrouverez les cinq premières saisons de Danse avec les stars, ses vedettes, ses péripéties, ainsi que le juge Jean-Marc et son célèbre " J'achète ! ".
Sans l'espoir, ce " généreux " inoxydable n'aurait pas surmonté, après la naissance d'un fils que France et lui adorent, la maladie dégénérative incurable de Francesca, " notre fille sans parole, immobile et si belle, dont les yeux s'illuminent quand nous la tenons dans nos bras ".
Sans l'espoir, ce marchand de bonheur n'aurait pas le courage de saupoudrer de paillettes son habit de chagrin pour offrir au public quelques instants de fantaisie et quelques pépites d'insouciance.
Cet espoir, il nous le fait partager dans ces pages.
18 mai 2002. Laurette vient de quitter ce monde dans les bras de sa grande soeur. La famille est ravagée, les amis arrivent, tous s'apitoient sur la douleur des parents, sur son petit frère Alexis, si jeune pour un tel drame.... Et Marie, elle n'a pas mal, elle ? Elle l'aînée, la belle fiancée de vingt-huit ans, la vivante : pas de quoi se plaindre, sans doute... Personne ne lui a demandé comment elle allait, ni ce jour-là, ni après. Et cet " après " a duré des années. Des années à subir les ravages d'un chagrin que chacun garde pour soi et compense comme il peut. " Je suis mort(e) avec Laurette ", disent les parents. Ah bon ? Et moi, et Alexis, on est orphelins, en plus ? Une maman qui se consacre au don de plaquettes dans une association admirable, " mais qui m'a volé et ma mère et ma soeur ". Laurette, icône de la leucémie ? Marie, dans son souvenir, la veut pleine de vie, farceuse, " chiante " parfois (mais oui !). Et si forte, dans sa lutte ultime... Elle disparaît et tout s'effondre. La tribu Fugain éclate, le chef de famille s'enferme dans la musique, puis fuit la maison mausolée... Marie ne sait plus où elle en est. " Ah, comme j'aurais voulu qu'il y ait un mode d'emploi ! Comment réussir sa vie en vingt leçons, sans traumatiser par sa tristesse son mari, ses enfants, sans haïr un père qui se reconstruit ailleurs et laisse une mère éplorée qui se change les idées en côtoyant tout le malheur du monde ? " Marie a fini par trouver. Mais cela lui a pris dix ans.