Île de la Réunion, fin des années soixante. Reine est la troisième enfant à voir le jour dans une famille rurale aux maigres revenus. À seulement trois ans, elle tombe gravement malade et se voit séparée de ses parents pendant un an pour être soignée à Paris. À son retour, elle réapprivoise peu à peu la culture créole et tente de trouver sa place au sein de sa grande fratrie.
Bêtises d'enfant, premiers émois amoureux, concurrence entre frères et soeurs...
Reine Desprairies nous partage les souvenirs qu'elle conserve de son enfance et de son adolescence. Par des anecdotes drôles et émouvantes, elle retrace les moments forts de son passé et rend hommage à l'île qui l'a vue grandir.
Un témoignage touchant d'authenticité qui nous fait voyager à l'autre bout du monde !
Un enfant se raconte, la mémoire vive de cinq années qui ont marqué sa vie.
La couleur des années cinquante sert de décor à ce récit qui commence en 1957.
Jean-Michel a six ans, enfant unique, il vit seul avec sa mère. Jeanne l'élève et le préserve, il attend son père, son héros, un homme insaisissable et flamboyant.
Jacques va s'affranchir, entreprendre et réussir dans le monde du spectacle, il va devenir l'imprésario de grandes vedettes de l'époque, une ascension sociale fulgurante qui va tout bouleverser autour de lui.
Jean-Michel va l'admirer, le déifier, un engagement militant à toute épreuve.
Il quittera sa banlieue pour le Midi, vivra la féerie des opérettes, des galas et des tournées, fréquentera les palaces et les artistes ; une séduction sans égale.
La vérité ne sera pourtant pas si tendre, il sera confronté à bien des mystères pour préserver intact, cet enchantement.
Une parenthèse émerveillée qui trouvera sa conclusion en 1962, année qui livrera tous ses secrets.
Un récit riche de descriptions savoureuses et de portraits sans concessions, où l'humour et l'émotion emporteront le lecteur.
Jean-Michel RUDEAU est né en 1951, il vit à Sèvres, La Voiture américaine est un premier ouvrage.
« Handicapée », vous dites ?
Quel drôle de mot...
Être handicapée ou avoir un handicap ?
Là est la question !
J'ai un handicap, mais je ne suis pas un handicap.
Je préfère : « Juliette en situation de handicap ».
C'est un peu plus long à dire, certes, mais ce terme me convient mieux.
Vous ne trouvez pas ?
Née en 1991, Juliette Lesne est arrivée au monde avec une double particularité : une fente labiale palatine et une arthrogrypose.
Comment se construire en étant en situation de handicap ? Comment accepter son corps différent ? Quelle est sa place dans la société ? Comment vivre le regard des autres ?...
Véritable quête identitaire, Juliette nous emmène dans un voyage initiatique, au coeur de son univers, celui du handicap moteur.
Ce récit autobiographique d'une enfance commencée en 1947 est élargi d'épisodes qui la précèdent ou qui lui font écho aujourd'hui. La vie de mes parents et de ma famille occupe une large place, avec l'école, les copains et les vacances. Sans surplomber depuis un belvédère, je m'attache à rester au plus près des émotions et des sentiments, dans leur souvenir direct ou leur reconstruction d'après une photographie, des lettres, des échanges familiaux... C'est aussi un témoignage de la vie quotidienne dans un village des années cinquante, jusqu'en 1962. Retraverser son enfance, est-ce la vivre à nouveau ou n'est-ce qu'un rêve ?
Aweil, Soudan, 21 décembre 1989. Il est tout juste 11 heures.
Le Britten Norman Islander, flanqué de son inscription Aviation sans frontières, en lettres rouges sur carlingue blanche, s'élève dans le ciel bleu au-dessus de la piste. À bord, Frazer, Laurent, Yvon et Jean-Paul, mon frère. À quelques centaines de mètres, le BN2 est dans le viseur du SAM7. Le missile fuse sur l'avion qui se disloque et s'abat en flammes à 800 mètres.
Il aura fallu vingt-cinq ans de recherches, après de vaines démarches menées par ma famille auprès des autorités françaises et soudanaises, pour comprendre la mort de mon frère, médecin coupable d'avoir porté secours aux Sud-Soudanais victimes de la famine et de la guerre. Vingt-cinq ans pour finalement percer à jour ce qui se cachait derrière le prétendu constat d'impuissance de ces autorités.
Ce livre retrace le conflit libyo-tchadien, le rôle de la France au Tchad avant, pendant et après la cohabitation, la guerre civile soudanaise, la famine dans le sud, les efforts de la communauté internationale pour tenter d'y répondre, les ONG, et l'événement majeur au Soudan en 1989 : l'opération onusienne Lifeline, alors que la politique africaine de la France revient sous le contrôle plein et entier des socialistes français.
Le récit de cet attentat, au coeur des guerres africaines de la France de ces années 1980 et 1990, rend hommage à la mémoire de Jean-Paul, éclaire le devenir de l'action humanitaire de la France et celui des témoins de cette affaire d'État.
En Belgique, après la mort de son grand-père qu'elle aimait tant, Leela, encore petite fille, doit s'habituer à vivre avec cette petite voix, qui ne cesse de lui parler à l'intérieur de son être. De plus en plus présente et s'accompagnant de pensées autodestructrices, elle la plonge dans un vacarme psychologique.
Malgré tout, au fil des années, Leela croise les chemins de Franck, Arnaud, Malo, Amandine... Et Jaya. Tant de personnes qui, pour certaines, deviennent intrusives, voire autoritaires. Ces rencontres néfastes éloignent peu à peu Leela de sa famille et la plongent dans le flot de l'alcool, des drogues et des nuits sans sommeil.
Dans cet environnement bien sombre, à chaque fois, les relations entretenues sont vouées à l'échec. Seule Jaya s'accroche à elle, dans l'écho de cette petite voix qui se fait entendre, tandis que Leela est devenue maman de deux enfants et recherche la paix intérieure.
À douze ans, j'écris cette rédaction à rendre pour le prochain cours de français sans me douter une seule seconde que le professeur lira mon travail à voix haute, devant tout le monde.
À treize ans, j'écris de longs textes pour prouver ma sincérité et mon amour à celui qui partagera ma vie pendant deux ans.
À quatorze ans, je suis triste à en mourir mais je ne sais pas encore que c'est à cause de lui.
À quinze ans, j'écris cette liberté enivrante qui me fait perdre le contrôle maintenant qu'il n'est plus là.
À seize ans, je suis perdue entre ce que les autres pensent de moi et ce que je suis réellement.
À dix-sept ans, je suis complètement détruite mais je cherche encore des réponses à mes questions.
À dix-huit ans, il ne s'agit plus d'écrire pour survivre, mais de vivre pour écrire. Aujourd'hui, après toutes ces années, je peux enfin regarder derrière moi et dire : j'ai réussi.
Dans ce récit poignant et très vivant, Albert Laumonier retrace la trajectoire qui fut la sienne : celle d'un jeune paysan de la Vienne, soudain plongé dans la Grande Histoire, celle de la 2nde Guerre Mondiale.
Tout d'abord témoignage intéressant de la France rurale des années 20, ces mémoires font ensuite découvrir des anecdotes de la vie d'un jeune militaire qui se retrouve prisonnier de guerre.
Engagé sur la Ligne Maginot, Albert Laumonier est fait prisonnier dès 1940. Il passera cinq années en captivité, dont près de trois dans le stalag 369 à Kobierzyn (Pologne), un camp destiné aux prisonniers réfractaires.
À travers les valeurs de solidarité, de fraternité et d'entraide qu'il décrit au sein des camps de prisonniers de guerre, il apporte un éclairage sur notre condition d'homme : à la fois fragile et capable du meilleur dans les pires moments.
Ce récit à peine romancé est un hommage à mon père, mon daron et à notre famille, issue de la communauté des gens du voyage, plus précisément des yéniches. C'est un hymne d'amour et aussi un livre de nostalgie d'un monde original et picaresque aujourd'hui disparu, celui de mon enfance et de ma jeunesse.
Lorsque ma mère m'apprend, à l'aube de mes 14 ans, qu'elle divorce, c'est mon monde qui s'écroule. Commence alors le début d'une longue introspection, la révélation d'abus passés, les incestes, des maltraitances, et la lutte pour la survie dans un monde de pervers. Fuyant ma famille dysfonctionnelle, je tombe dans les bras du premier venu : je tente de survivre alors à la violence conjugale. Je me débats au milieu de mes humeurs qui oscillent en même temps que ma longue autodestruction. De virage maniaque en hallucinations, à des dépressions en tentatives de suicide, en passant par les troubles du comportement alimentaires et automutilations.
J'y découvre l'amour et l'amitié, la maternité et au bout du tunnel un diagnostic, le trouble bipolaire.
Avis aux lecteurs, cet ouvrage comporte des scènes explicites.
Au départ un confinement. Comme une invitation à rentrer chez soi, à rentrer en soi, mettre en lumière son intériorité. Un voyage que nous propose l'auteure en nous ouvrant son journal intime, qui au fil des jours et des saisons et de ses expériences de vie, vient nous interpeller. Pour une réflexion universelle sur le lien qui nous relie, à nous-même, aux autres, et à notre planète. Quelle est la nature du lien que nous entretenons avec notre famille, nos partenaires, notre activité professionnelle, nos ami.es, les autres ? Quel lien entretenons-nous avec notre nature, avec La Nature ? Selon l'auteure, l'état de notre planète est le reflet de ce que nous sommes, de nos terres intérieures : une société de consommation sans fin, qui trouve aujourd'hui ses limites. Une écologie du lien pour mieux repenser, reconstruire, et cultiver la relation. Une écologie intérieure pour une écologie du monde, avec comme conviction que c'est en restaurant le lien avec La Nature que l'être humain pourra la réhabiliter et ainsi recouvrer le lien avec sa propre nature, celle d'être vivant humain.
La Martinique est une île des Caraïbes devenue département français en 1946 suite à un long passé colonial. De par son histoire teintée de colonisation et d'esclavage et de par les risques climatiques auxquels elle est sujette, la Martinique devient un territoire privilégié pour comprendre les relations entre l'histoire de l'humanité et le changement climatique. L'auteure nous propose de suivre son voyage pour nous amener à comprendre les liens qu'elle perçoit entre colonisation et changement climatique. Au-delà de la sévère critique qu'elle adresse aux populations occidentales, elle adopte un discours humaniste pour nous proposer de changer notre vision du Monde et de nous-mêmes. Elle se fixe pour objectif de donner un sens commun à la décroissance et nous invite à vivre le changement de manière pacifique, positive et éclairée.
Un petit garçon raconte sa vie et ses pensées depuis l'âge de trois ans jusqu'à l'adolescence. Sa mère le frappe et l'humilie, son père parle par proverbes, ses parents lui disent qu'ils l'éduquent pour son bien.
Alors l'enfant prend sur lui, il a peur de devenir fou, il se réfugie dans son monde intérieur et est envahi de questions.
Avec l'adolescence, l'enfant est de plus en plus tendu intérieurement et bloqué dans ses relations avec autrui. Il prend progressivement conscience que ses parents ne sont pas des parents.
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L'auteur présente ici son témoignage. Longtemps, la honte l'a empêché de parler de ses souvenirs, même de les mettre par écrit, secrètement. Aujourd'hui, à la honte s'est substituée la fierté d'avoir survécu à une épreuve. L'auteur se dit qu'il est temps de témoigner, de contribuer au discernement du bien et du mal, et si cette histoire peut servir à quelqu'un.
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Les enfants pensent, ou plutôt l'enfance est une période d'apprentissage de la pensée. À travers un cas extrême, ce livre montre comment l'enfant tire des conclusions de ce qu'il vit, et se fait une certaine idée de lui-même et du monde.
Dans ce récit autobiographique, Henri Lecana retrace son parcours depuis l'enfance aux études de médecine, partageant anecdotes, rencontres et moments difficiles qui ont marqué son existence. Au travers de situations cocasses toujours pleines d'humour, nous rencontrons sa famille mais aussi les femmes de ses premiers émois.
Touchant à l'ésotérisme, L'Envoûté nous raconte également l'expérience malheureuse de l'auteur avec la magie noire. Au-delà des principes de rationalité scientifique, de la logique, l'esprit humain possède des ressources insoupçonnées.
Un ouvrage qui nous ouvre de nouvelles perspectives, et invite à percevoir différemment le monde qui nous entoure !
Dans ce petit ouvrage, un pan des rideaux lourds des quartiers chics parisiens est brutalement levé. Astrid Knaepen, enfant du village, y réside depuis toujours. Née avec la cinquième république, elle nous offre un passage de vie où l'on rencontre, dans l'ordre chronologique, des socquettes bleues, un gourou de banlieue, un violeur, des parents incompétents, plusieurs psychiatres et quelques-uns de leurs patients, et finalement la justice, pour le divorce. Plus trois enfants qui souffrent encore de ce passé maternel... Une histoire bien française, dans l'ouest de Paris. Un récit brut, dont l'essence est une vérité dure.
« La Lune avait tes yeux de gazelle et ses rayons me faisaient frémir comme tes caresses. »
Recueil de lettres brûlantes adressées à une femme aimée depuis l'adolescence, Tranches de vie d'un faux sapiosexuel nous plonge dans le feu ardent d'une passion partagée par deux êtres explosifs. Pendant plusieurs années, au gré des voyages, des disputes et des séparations, l'auteur rend un hommage douloureux et poétique à une femme puissante.
Un genre particulier, que l'on pensait complètement disparu de la littérature africaine, renaît grâce à une prose lumineuse et incisive. En effet, par une écriture sensible, parfois crue, Alain Sara fait communier des corps enfiévrés. Dans cette méditation sur l'amour, la chair et la souffrance, les plaisirs qu'offre la littérature sont les seuls capables de tenir tête à la brutalité de la passion amoureuse. Tantôt ravi, tantôt dévasté, l'écrivain est au bord de la folie, emporté par la violence psychologique, lorsque le récit dessine la possibilité d'une rencontre avec lui-même.
Rejoignez-le sur son chemin, pour un voyage sensuel au parfum de révolte contre l'obscurantisme ambiant.
Dans Sexy Lidy libertine. Ma double vie, Lidy Williams nous confie avec sincérité les différentes étapes du cheminement sexuel de son couple vers un mode de vie libertin, en tant que femme maintenant épanouie. Partageant avec bienveillance son expérience, elle vise à décomplexer les pratiques sexuelles et à briser les tabous sur les différents modèles de couple autres que la monogamie. Entre témoignage et véritable guide pratique, cet ouvrage vous offre les dix clés de son coffre à outils et invite chaque femme à accepter son corps tel qu'il est, à s'épanouir dans son couple et sa sexualité. Abordant des thèmes actuels qui nous concernent tous (la communication, le jugement d'autrui, la résilience, la jalousie, le libertinage, les fantasmes ou encore la dépression), Lidy Williams signe un livre essentiel qui saura séduire par son authenticité !
« Je ne savais pas ce vendredi 27 septembre 2019, qu'une fois encore, j'allais changer de vie... Le 27 septembre, j'ai appris que j'avais vraisemblablement une maladie rare : une thrombocytémie essentielle. »
Ce jour-là commence ce Drôle de voyage dans un pays qui n'existe pas. Ses maux, Karin Tourmente-Leroux les partage d'abord sur la toile. Un carnet de voyage sur une maladie du sang qui ne touche qu'une personne sur 100 000, avec en bagage un optimisme sans faille pour narrer sa nouvelle vie, au rythme des plaquettes.
Derrière ses mots, la simple envie de d'écrire, de partager. Karin Tourmente-Leroux, ancienne journaliste, reprend sa plume pour partager son expérience, raconter ce que vivent au quotidien des milliers de personnes, le poids du regard de chacun sur la maladie. Un pied de nez à la thrombocytémie essentielle pour coucher sur le papier un quotidien réinventé, un témoignage vivant et délirant pour prendre de la distance.
Ce témoignage est vif et brut, à l'image de son auteure. Cette histoire évoque une maladie exceptionnelle, à l'image de cette personne. Son récit devient un livre, pour rappeler l'essentiel : vivre.
« Drôle de voyage dans un pays qui n'existe pas » a été sélectionné pour le prix Coup de coeur du public - Happy Patient 2022
Une mère a(i)mante lève le voile sur le tabou ultime de la relation incestueuse entre une mère et son fils.Sous l'emprise de cette relation avec sa mère pourtant aimante, Denis Clair a connu une vie chaotique avant de parvenir à affronter la blessure qu'il portait depuis l'enfance. Grace à la psychothérapie, il tente de donner du sens à son parcours de vie et met à jour les ressorts psychologiques qui permettent de comprendre cet inceste si particulier.Dans une Mère a(i)mante, Denis Clair nous propose d'explorer les enjeux familiaux d'une expérience complexe et dévastatrice, tout en traçant une voie possible vers la résilience.
1992, 1994, 1999, 2005. Tellement de dates derrière lesquelles se cachent mes douleurs. Des douleurs que l'on enfouit, que l'on essaie d'occulter, d'oublier, mais qui resurgissent un jour ou l'autre avec tous les dégâts qui en découlent.
Je m'appelle Priscilla, je suis née dans les années quatre-vingts, 1986 pour être plus précise, née, comme chaque bébé, totalement insouciante et innocente dans un monde qui allait me faire souffrir au point de vouloir me détruire.
Gamin blond, chétif, colérique, rieur, Laurent traverse la vie des années soixante-dix entre ses parents détournés par leurs métiers, sa grande soeur adorée, un oncle et une tante protecteurs. À travers ses aventures futiles, dans l'insouciance de son âge, il n'imagine pas son avenir.
Sa rencontre avec Hervé, homme doux, placide, le fait basculer dans des récréations réservées qu'il ne refuse pas. Puis viennent les copains d'Hervé, et d'autres, inconnus et affamés.
Denis Barritault naît de parents médecins dans les années d'après-guerre. Alors qu'on l'encourage pour qu'à son tour il se lance dans des études de médecine, il bifurque et choisit un chemin qui le mènera à la recherche scientifique... entre autres. Car s'il pourrait simplement être passionné par son quotidien de chercheur, c'est plutôt son existence tout entière qui connaît des tribulations. Parsemé de séjours à l'étranger, de recherches liées à l'actualité et d'obstacles notamment administratifs, sans oublier une vie privée parfois mouvementée, ce parcours lui permettra de réaliser ce qui n'est pas donné à tous : passer du laboratoire au patient. En effet, ses recherches ne resteront pas à l'état de concepts ; plutôt, elles se mueront en produit compatible avec le vivant tout en l'améliorant et convergeant avec la nature dans le domaine de la régénération. Denis Barritault continue donc de s'inscrire dans une démarche qu'on pourrait rattacher à l'écologie, à contre-courant d'une approche « pharma », le tout en réussissant à garder le contrôle de la société qu'il a créée, OTR3 - exemple peu répandu dans son milieu.
Dans le bus numéro 8 qui me conduisait au lycée, les classes sociales étaient mélangées. Les élèves de condition modeste comme moi fréquentaient des « enfants de riches » qui vivaient très à l'aise dans de confortables villas. Plutôt que de me lamenter sur mon sort, je me lançai un véritable défi. Pourquoi devrais-je rester toujours dans la condition modeste qui était celle de mes parents ? Pourquoi moi aussi ne pourrais-je pas posséder un jour une belle villa et jouir d'une vie confortable ? Pourquoi devrais-je toute ma vie me contenter d'une vie de pauvre ? N'avais-je pas en moi de nombreuses ressources pour réussir ? Je trouvai alors les réponses dans une rage d'apprendre pour me surpasser afin de sortir de ma condition. Sans le savoir, je vivais la première étape du cycle de vie si bien décrit par Mickael Hopf. Les temps difficiles ont commencé à forger le petit bonhomme que j'étais. Vont-ils y parvenir ?
Dans un village de Bourgogne vit Paulette, une petite fille de 5 ans qui à l'aube de ses 90 ans vous raconte son histoire.
Comment grandir et se construire sans repères ?
Comment traverser une existence de presque un siècle quand dès le départ on avance seule ?
Découvrez une vie remplie d'épreuves, de joies, de peines, de partage et d'amour.
L'amour des autres, l'amour de la vie, l'amour de l'âme.