« Un mois encore à être assignés à résidence, et plus si vous êtes vieux. »
Découvrez le journal d'un simple citoyen, écrit entre mars 2020 et juillet 2021, durant cette étrange « covidie » surgie de nulle part et bousculant nos vies, dans un monde déjà ébranlé par des enjeux sociaux, politiques, économiques et environnementaux.
Assistez aux interrogations quotidiennes de l'auteur entre angoisses, coups de gueule et espoirs, lutte de son épouse contre un troisième cancer et souvenirs du monde d'avant avec, ressurgissant en permanence, une interrogation sur l'état de la démocratie.
Sa petite fille découvrira son journal juste avant la campagne présidentielle, et elle aussi chantera à son tour « Imagine » en pensant au monde de demain qu'elle devra inventer.
Jean-Claude Lemasson commença sa carrière professionnelle à l'âge de 17 ans en tant qu'employé de bureau, avant de la terminer dans des fonctions de direction nationale. Durant onze ans, il prend part à différentes missions d'expertise en Roumanie, en Ukraine et en Azerbaïdjan.
À l'âge de 76 ans, il entreprend la rédaction de son premier ouvrage : Journal d'un citoyen confiné déconfiné.
Michel Menu, fondateur des Raiders scouts puis des Goums, a fait rêver d'aventures et d'excellence des générations de jeunes. Entre 1970 et 2015, il les a accompagnés dans ces raids goums en marchant dans le désert des Causses. Au rythme du silence et du dépouillement, il leur a donné les moyens de s'épanouir au service des autres et à la recherche du sens de la vie. C'est un précurseur, tel un Sylvain Tesson... croyant. Son message et sa mémoire continuent d'ouvrir les chemins qui redonnent la liberté de penser et d'agir.
À présent, l'un de ses fils nous invite à mettre nos pas dans sa trace pour retrouver l'authenticité de son projet et à découvrir, sous le visage du chef, l'homme au coeur sensible et profondément attachant qu'il était. Fruit de nombreux dialogues père fils au cours de marches communes et puisant dans ses écrits, cet ouvrage est aussi un hommage à celui qui a confié à l'auteur la boussole dont il se servait lors de ses évasions en 1940. Elle indique encore le Nord et permet de savoir où aller, avec qui et vers qui...
Chirurgien cardiaque des hôpitaux et professeur des universités, Paul Menu a consacré une partie de sa vie à aider les plus démunis dans le cadre de missions humanitaires. Avec un petit groupe et sous l'impulsion de son père, il a participé activement à la naissance des Goums et à leur développement. Lanceur goumier, il a participé depuis le premier raid goum à cette aventure et a marché avec son père pendant plus de soixante ans dans les Causses et en Vendée.
En dehors d'articles médicaux et de réflexions sur la médecine humanitaire, il a écrit plusieurs articles dans les revues Goum et À la belle étoile, et publié un livre, Notre pain quotidien, aux éditions Amalthée.
Née en 1936, Rose-Marie va connaître une enfance rude et difficile entre la maladie et une maman sévère. Mais c'était l'époque... Sa jeunesse a été perturbée par un viol, qui s'est ensuivi quelques jours plus tard d'une agression sexuelle par vengeance, exactions toutes deux passées sous silence.
Prédestinée à être couturière, sa vie a changé lorsqu'elle a rencontré Georges Lefetey, alors jeune boulanger. Elle a consacré sa vie à la boulangerie et aux boulangères, pour lesquelles elle s'est battue afin d'obtenir une formation pour ce métier que la plupart découvraient avec le mariage et une juste reconnaissance de leur place dans l'entreprise. Ce dévouement a valu à Rose-Marie Lefetey d'être reconnue par ses pairs, d'être décorée de la Légion d'honneur et de recevoir de nombreuses autres nominations.
Mais tout a basculé en 2001. Rose-Marie a vécu des moments difficiles en perdant tout ce qu'elle avait, se retrouvant à la rue à cause d'un mari flambeur et ludopathe. Sa force et sa détermination lui ont permis de se reconstruire et de devenir une femme heureuse et accomplie.
Auteur de huit ouvrages et encore chef d'entreprise à 82 ans, Rose-Marie continue d'exercer sa passion : transmettre son savoir-faire. Comme elle le dit toujours : « Vive la vie ! ».
Dans un style incisif et plein d'humour, Michel Klotchkoff nous embarque pour un voyage au
XXe siècle, loin des idées reçues. Avec une nostalgie assumée, il évoque les rencontres extraordinaires qui ont rythmé sa vie : Brigitte Bardot, Liza Minnelli, Pierre Richard, Michel Bouquet, Bill Coleman et bien d'autres encore... Il nous relate également son amitié rare et tragique avec François de Roubaix, qui obtint le César de la meilleure musique pour le film Le Vieux Fusil, en 1976.
Entre musique, cinéma, voyages et urbanismes, découvrez sans plus tarder ce livre éclectique et vitaminé !
Conseiller immobilier, professeur puis musicien, Michel Klotchkoff a connu plusieurs vies. Ce passionné a parcouru le monde et s'est nourri de rencontres.
Le livre commence par une grande blessure et se termine par une plaie plus douloureuse encore : l'avancée inexorable de la vieillesse d'une mère, et la mort d'une fille minée par un mal insidieux. Quant aux pages intermédiaires, elles représentent une véritable tentative de sauvetage, une manière d'échapper aux mâchoires de l'implacable étau où la nature humaine se trouve piégée. Gaspard, le narrateur, y évoque les moments essentiels de la vie de femmes de cinq générations successives et essaie, par personnages interposés, d'observer les changements que provoque dans l'esprit du temps l'inexorable cheminement des années.
Il confie d'ailleurs, dans un passage du livre - « j'ai moi-même été formé et préparé à la vie par des femmes. [...] Plus proches du quotidien et confiantes en l'avenir, elles inculquent les lois de l'existence avec davantage de simplicité et de réalisme. ». - Nombreux seront sans nul doute ceux et celles qui, persuadés comme Gaspard que les femmes sont les gardiennes des valeurs et des bienfaits de l'existence, leur reconnaîtront sans hésiter le mérite de créer la chaleur, l'intimité et la lumière grâce auxquelles la vie devient pour leur entourage un bonheur de tous les jours.
Les chats, dit-on, ont neuf vies ; j'en suis, moi, à ma neuvième biographie qui s'enchaîne en neuf étapes :
Une naissance, un 6 mars, à la veille de l'Évacuation,
Une enfance dorlotée d'amour et de sollicitude,
Une jeunesse douce et studieuse,
Une vie amoureuse exaltante et comblée,
Une vie familiale baignée de chaleur et de lumière,
Une vie professionnelle consciencieuse et intense,
Une vie sociale foisonnant d'amis et de rencontres irremplaçables,
Une carrière de Germaniste apprécié de ses élèves,
Une retraite pleine de projets et d'imprévus...
Finalement les neuf vies d'un chat... chanceux, quoi !
Petite fille mal aimée mais courageuse, jeune fille à l'identité obscure mais audacieuse, femme volontaire et travailleuse, mère aimante et vaillante, découvrez l'histoire de Marie, de son Algérie natale à la France terre d'accueil.
D'une famille nombreuse, Odile G. HUET, la petite fille fragile, devenue la femme de force et de courage un peu maniaque et très rigoureuse, rend hommage, dans ce livre, à sa mère en révélant le portrait d'une femme hardie qui a donné bien plus que son amour à ses enfants, à sa famille.
Odile G. Huet est née le 31 août 1953 à Orléanville en Algérie.
Retraitée de l'éducation Nationale, elle se lance dans l'écriture pour rendre hommage à ses parents.
Fille unique née en 1895, Marie d'Affry - que tout le monde appelle Mimi -, est orpheline à 20 ans. En février 1918, elle épouse Jacques de Saint Laurent, lieutenant d'artillerie. Tous deux lisent beaucoup et s'intéressent autant aux progrès de la science qu'aux événements politiques, dans ce début agité du XXe siècle. En vingt ans, ils mettent au monde dix enfants. Leur famille est un tourbillon de tendresse, de joie de vivre et d'inventivité permanente. Leur couple reste profondément uni jusqu'à la mort soudaine de Jacques, miné par l'impuissance criante de l'armée française, à la fin de 1939.
L'année suivante, dès le début de l'occupation de la Bretagne, Mimi s'engage dans la Résistance, recueillant avec son fils aîné des renseignements que leur réseau transmet discrètement à l'Intelligence Service.
À l'automne 1941, un avion anglais s'abîme sur une plage. Mimi recueille les aviateurs avant qu'ils ne partent en direction de l'Espagne. Lorsque ceux-ci sont arrêtés à Nantes, le réseau est démantelé par l'Abwehr. Les Nazis massacrent alors la plupart des hommes. Les femmes sont, quant à elles, soumises à un simulacre de procès. Que va-t-il arriver à Mimi ? Son destin la conduira-t-elle dans un camp de concentration ?
Emmanuel d'Affry, ingénieur-économiste et géographe, a exercé la quasi-totalité de sa carrière professionnelle au sein d'une grande entreprise nationale.
Père de cinq filles - lancées sur les traces de leur mère en termes de grâce, de beauté et d'intelligence -, il a écrit des kilomètres de rapports d'étude et de consultation, une thèse de doctorat, plusieurs mémoires universitaires et de nombreux ouvrages littéraires, qui ne tarderont pas à suivre Mimi sur le chemin de la notoriété.
Cet ouvrage autobiographique relate l'histoire d'une jeune fille violée à plusieurs reprises par différents tortionnaires durant son enfance. Elle enfouit ses traumatismes au plus profond d'elle et tente d'avancer dans la vie, malgré son penchant pour les comportements à risques. Trente ans plus tard, elle décide de mettre des mots sur son histoire et commence à la rédiger sur son ordinateur. Elle ne le sait pas encore mais celui-ci est piraté : des individus, dont ses violeurs, s'attaquent à son intimité. Les horreurs reprennent : elle est à nouveau violée puis harcelée, maltraitée et menacée. Ses bourreaux ne veulent pas qu'elle parle.
Au fur et à mesure des plaintes, elle comprend que le système censé la protéger est gangrené par la corruption. Parviendra-t-elle à faire entendre sa voix ?
Avec cet ouvrage, Muriel Renant espère que ses dépôts de plainte ne seront pas classés sans suite. Elle souhaite comprendre comment tout cela a commencé, connaître le responsable et désire que le harcèlement - qu'elle continue de subir - cesse enfin. Ce récit est une explication destinée à ses enfants afin qu'ils puissent découvrir son histoire, et également un hommage au père de sa fille - lequel mit fin à ses jours à cause du harcèlement.
« Je demeure cet ange sans ailes pour voler, ainsi échapper à son destin. Mais que serai-je ?
Maintenant que j'ai quitté ce refuge, le lieu où j'ai grandi, où je suis devenu fort. Je me souviens que mon éducation était rude, mais avec le recul je crois que c'était nécessaire, l'impression d'avoir opté pour une renaissance me rend fier car je sais non sans raison que j'ai bien choisi. »
Né au Maroc, Saad Anguadi s'installe en France après avoir obtenu son baccalauréat, afin de suivre un cursus en mathématiques appliquées et sciences sociales (DEUG MASS). Passionné de littérature depuis sa découverte de Le Pendule de Foucault de l'auteur Umberto Eco, il considère l'écriture comme une forme d'artisanat.
Cette autobiographie relate sans filtre la vie de l'auteure, de sa jeunesse à l'âge adulte. Les obstacles auxquels elle a dû faire face ne sont pas des moindres, entre grossesse, crises suicidaires, appréhension de sa double culture et changement de classe sociale. La résilience est sans doute ce qui lui a permis de s'en sortir.
Née en 1998 de parents originaires du Cap-Vert, Sandy a toujours vécu en Île-de-France. Titulaire d'un baccalauréat ES et d'une licence en sciences humaines et sociales, elle est actuellement directrice adjointe d'une chaîne de fast-food très connue.
La liberté peut-elle aller jusqu'à pouvoir désobéir aux règles de notre société, à notre hiérarchie ? Sans doute, si l'intérêt général est en jeu.
Mais quelles garanties un individu peut-il apporter dans cette désobéissance ? Aucune, et c'est là tout le problème de l'exercice des responsabilités, qui n'est jugé a posteriori que par les résultats obtenus. Autrement dit, la désobéissance est un pari sur la réussite, quand on s'engage dans cette voie.
Roland Lalanne souhaitait laisser à ses enfants et petits-enfants un témoignage de sa vie et de celle de son épouse. Tel un album photo, cette autobiographie relate les événements qui ont marqué l'existence du couple. Dans cet ouvrage passionné, l'auteur a introduit des jugements personnels, des événements historiques et des situations vécues dans le sud-ouest de la France, une région qui lui a révélé ses richesses et apporté beaucoup d'amitiés.
Né en 1950 dans une famille agricole, je décide rapidement de m'émanciper et de découvrir le monde en menant différents combats. Des Mouvements de Jeunesse Catholique aux Maisons Familiales Rurales, en passant par la mutualité, l'engagement et la prise de responsabilités n'ont cessé de façonner mon parcours. Trois titres honorifiques - dont la très belle Légion d'honneur - et quelques années de retraite plus tard, je retrace l'aventure et vous y emmène. En espérant vous laisser quelques clés pour... devenir un Homme.
Père de quatre filles, Michel Hermant est issu d'une famille agricole de Coupelle-Vieille, un petit village du Pas-de-Calais. Sensible à la solidarité et à la formation des hommes, il multiplie les diverses expériences afin de combler sa soif d'apprentissage et s'engage très tôt dans le mouvement des Maisons Familiales Rurales pour en devenir, une vingtaine d'années plus tard, le directeur régional. Il étend alors son engagement au secteur de la mutualité et devient administrateur au Crédit Mutuel durant plusieurs années. Attaché aux valeurs humaines et à la santé, il décide d'ailleurs de créer et de présider un regroupement de mutuelles sur le plan national : la Fédération Nationale Interprofessionnelle des Mutuelles.
En parallèle de tout cela, il crée diverses associations, et découvre le monde qui l'entoure à travers de nombreuses rencontres.
Coeur de nuit est un court récit autobiographique d'un passage de ma vie qui a su me révéler qui je suis et, surtout, qui je dois être. Entre rires et larmes, je résume, retrace, un mois vécu en totale immersion africaine. Pour le meilleur et pour le pire de Yaoundé, j'évoque ses coutumes, son histoire. Le point de vue que j'apporte sur cet admirable voyage est personnel et se veut subjectif.
Ce deuxième tome des mémoires de Jean-Michel Roger intervient après son rappel d'Algérie. Il relate les travaux très importants qui ont été réalisés en Algérie de 1957 à 1962, malgré les vicissitudes de la guerre.
Revenu à la vie civile, l'auteur est affecté par sa société à la succursale d'Alger : TRT-A. Il va alors procéder à d'importants travaux pour l'étude et la mise en oeuvre des liaisons radio/télex des compagnies pétrolières, telles que la Société nationale de recherche et d'exploitation de pétrole en Algérie. Il participera aux travaux permettant à l'Algérie de recevoir en direct les programmes de la télévision française. Contraint de quitter l'Algérie en mai 1962, il poursuivra ensuite ses activités en Afrique francophone.
Jean-Michel Roger naît en 1934 à Mareuil-sur-Lay-Dissais, en Vendée. À l'âge de 18 ans, il s'engage au Centre d'instruction des transmissions d'Agen, avant de rejoindre le Groupement des Contrôles Radioélectriques du Mont Valérien. En 1956, il est appelé en Algérie.
Il exerce ensuite en tant qu'ingénieur à Alger, avant de partir pour la Mauritanie. Il termine sa carrière professionnelle comme directeur de la société Niger Électronique à Niamey et participe à la création du réseau téléphonique et télévisuel du Niger.
Au-delà de simples mémoires, l'ouvrage de Jean-Michel Roger rassemble des témoignages sur la guerre électronique, à laquelle il a participé en tant que mécanicien radio (terme militaire désignant un technicien radio) lors de la création des centres d'écoutes radioélectrique de Tourane et Nha Trang.
La plus importante des activités de l'auteur a été sa participation aux essais et à la mise au point de l'équipement du capitaine Roger Thomas, appelé par voie aérienne sur l'avion Beechcraft Model 18. Cela a d'ailleurs permis de connaître la position sur le terrain des unités vietminh.
Jean-Michel Roger naît en 1934 à Mareuil-sur-Lay-Dissais, en Vendée. À l'âge de 18 ans, il s'engage au Centre d'instruction des transmissions d'Agen, avant de rejoindre le Groupement des Contrôles Radioélectriques du Mont Valérien. En 1956, il est appelé en Algérie.
Il exerce ensuite en tant qu'ingénieur à Alger, avant de partir pour la Mauritanie. Il termine sa carrière professionnelle comme directeur de la société Niger Électronique à Niamey et participe à la création du réseau téléphonique et télévisuel du Niger.
Issu d'une famille pauvre, l'auteur a dû faire preuve de beaucoup de ténacité pour apprendre les bonnes manières, le savoir-vivre et se confronter à la réalité. Après avoir essuyé plusieurs échecs, il est parvenu à franchir les étapes de la vie la tête haute, en se créant un nom, en fondant une famille et en se mettant au service des gens.
Voici le témoignage d'un homme comblé qui sort de l'ombre. Tout en parvenant à rester lui-même, il écoute, partage, compatit et donne sans compter, avec un coeur « gros comme ça ».
Ery Cadet est né en 1965 à Saint-Leu, sur l'île de La Réunion. Fils d'agriculteurs, il a toujours voulu aider les autres. À 20 ans, il fait son service militaire pendant quatorze mois avant de regagner son île, où il travaille comme maçon. Il crée son entreprise de bâtiment en 1990. Marié et père de quatre filles, il aime la musique et joue des rimes en devenant auteur-compositeur. Passionné d'écriture, Ery remporte en 2019 un concours de poèmes sur une radio locale ; de fil en aiguille, il décide de publier son premier recueil puis son autobiographie.
Jamais je n'ai pris conscience du fol écoulement du temps. C'est sans doute pour cela que j'ai décidé d'écrire cette autobiographie, poursuivant ainsi un dessein inavouable : la quête de l'éternité. Étranges sont les questions qui m'obsèdent ! N'ai-je pas, dans mes années passées, approché sans le voir, l'élixir de longue vie ? Ne me suis-je pas un jour - trop accaparé par mes occupations - trouvé à proximité immédiate du Graal, sans reconnaître le Saint Calice ? Ma pensée et mes regards n'ont-ils pas failli résoudre l'énigme ?
Renonçant à reconstituer le cours classique d'une vie, je me suis résolu à aligner les décennies et à les entrechoquer. Mon esprit restant ainsi en constante alerte, je garde l'espoir que les collisions chronologiques volontaires m'aideront à pénétrer le mystère de l'au-delà.
Né dans le nord de la France en 1940, Jacques Leveau a été l'un de ces bébés de quelques jours dont les mamans ont poussé le landau sur les chemins précaires de l'évacuation. Son enfance campagnarde et ses études ont été de véritables sources de bonheur suivies par d'autres encore plus grandes : sa rencontre avec sa femme, la naissance de leurs cinq enfants et ses cinquante années de professorat d'allemand. Passionné d'écriture et ayant discrètement noirci d'année en année de pleines pages de poèmes et de récits, il a fini par faire de son passe-temps une nécessité quotidienne. Il est l'auteur de douze autres ouvrages.
« Je suis née pendant l'hiver-catastrophe, où l'Abbé Pierre, face à la rigueur d'un froid polaire jamais égalé, et à la détresse des plus démunis à la peau bleuie, a commencé son oeuvre d'entraide humanitaire.
Était-ce prémonitoire de la suite pour moi qui, le bébé non désiré, l'accident de parcours, l'erreur de la nature, avais pointé entre deux fers, le bout de mon nez cyanosé, aussi bleu que tout le reste de mon corps... ? »
D'ascendance italienne, Isabella Montini naît en 1954 dans un petit village d'Île-de-France où elle vit avec sa famille jusqu'à l'âge de 19 ans. Passionnée par la lecture et le dessin, elle dévore d'abord toute la presse enfantine de l'époque, et entretient très jeune de longues relations épistolaires avec quelques membres de sa famille et des connaissances. L'écriture et le dessin deviennent rapidement pour elle un refuge, un exutoire, voire le seul miroir auquel elle ose faire face. Autodidacte acharnée et pugnace, elle occupe pendant trente ans des postes à responsabilités dans divers bureaux d'études et cabinets d'architecture. À 50 ans, lassée par l'absence totale et récurrente de parité dans un domaine essentiellement masculin, et confrontée dans sa vie personnelle à la lourde charge d'une famille qu'elle assume quasiment seule, elle s'oriente vers diverses formations techniques pour de nouvelles activités en bureau de contrôle.
Retraitée depuis 2015, elle réalise son rêve en publiant son premier manuscrit autobiographique, Une vie en bleus, qui sera suivi de deux autres tomes.