Compositrices : l'histoire oubliée de la musique, comme son titre l'indique, se présente comme un manuel d'histoire de la musique, recoupant volontairement les mêmes périodes que la plupart des ouvrages de références, c'est-à-dire huit grandes parties : Antiquité, Moyen-Âge, Renaissance, époque des absolutismes (baroque), siècle des Lumières (classique), période romantique (XIXe siècle), période moderne (1890-1945), période contemporaine. Ce découpage traditionnel permet au lecteur de se référer à ses connaissances préalables, ou inversement d'arpenter par la suite d'autres ouvrages structurés sur les mêmes bases, dans le but à la fois de favoriser la comparaison des approches et de faciliter un travail intellectuel de complément entre les livres.
Né en 1974, Guillaume Kosmicki est musicologue et enseignant-conférencier, spécialiste du phénomène techno, à travers les raves et les free parties, et des musiques savantes. Il vit en Bretagne.
L'histoire méconnue de douze succès planétaires. Un livre-chapitres conçu comme un album." Vous pourriez dire que je suis un rêveur. Mais je ne suis pas le seul. " En octobre 1971, un an et demi après la séparation des Beatles, John Lennon publie la chanson
Imagine, qui deviendra le plus grand succès de sa carrière en solo mais aussi l'un des titres les plus emblématiques du répertoire de la pop, jusqu'à être qualifiée de " morceau du siècle " par certains classements. L'hymne pour la paix le plus célèbre de l'histoire, que l'on entonne toujours lors des manifestations et au lendemain des drames, ne raconte pas seulement les ambivalences d'un artiste tiraillé entre idéalisme et activisme : il marque aussi les derniers feux de l'ère hippie et des utopies des années 1960, avant l'entrée de plain-pied dans une décennie marquée par le désenchantement.
Ce ne sera pas la dernière fois qu'en quelques notes et une poignée de mots un tube incarnera son époque et en dévoilera les soubresauts comme les ambiguïtés. Revendications sociales, tensions diplomatiques, alternances et changements de majorité... De nombreux événements peuvent se lire à l'aune d'une chanson qui en dit souvent bien plus qu'un long discours. En 1977,
God Save the Queen des Sex Pistols éclipsera le jubilé de la reine, et marquera l'entrée dans une nouvelle ère, celle du punk et du " No Future ", comme
We Are the World (1985), coécrite par Michael Jackson et Lionel Richie, symbolisera la naissance de l'industrie de l'humanitaire et du charity-business. Publiée neuf mois avant la mort de Freddie Mercury,
Innuendo (1991) de Queen deviendra à la fois l'épitaphe du groupe et le symbole des années sida. Hit emblématique de la britpop et de la " Cool Britannia ",
Wonderwall du groupe Oasis contribuera à réinstaller les travaillistes au pouvoir en Angleterre en 1997, mettant fin à presque deux décennies de thatchérisme. Au lendemain des attentats du 11 septembre 2001,
The Rising de Bruce Springsteen aidera à panser les plaies d'une Amérique meurtrie. De ABBA à Gainsbourg, de Scorpions aux Cranberries, des
protest songs les plus virulentes aux hymnes pop (en apparence) anecdotiques : en douze titres incontournables qui forment autant de chapitres, cet ouvrage écrit avec maestria fait se percuter la grande histoire avec celle du rock, et raconte à sa manière certains des bouleversements politiques et sociaux majeurs des soixante dernières années.
Chroniques d'un passionné de la musique
Savez-vous que Pythagore a créé la gamme à douze notes en s'inspirant des pyramides d'Égypte ? Que le loup est l'inventeur du chant choral ? Ou que Bach brillait pour ses battles d'impro ?
À travers quarante chroniques, André Manoukian retrace une histoire fascinante et méconnue de la musique, un art qui puise sa source en Orient, dans les raffinements des civilisations indiennes, perses ou égyptiennes. Ces influences ont irrigué la musique occidentale, qui évolue au fil des siècles sous l'impulsion de personnages extraordinaires, musiciens, penseurs, religieux ou scientifiques.
Des instruments préhistoriques au chant des planètes, des philosophes antiques au rap, André Manoukian nous initie à cet art et nous dévoile par touches les petites histoires qui ont fait la grande musique.
À propos de l'auteur
Auteur-compositeur, arrangeur, pianiste et chroniqueur, ANDRÉ MANOUKIAN nourrit depuis toujours une passion communicative pour la musique. Depuis 2013, il est chroniqueur musical sur France Inter.
« Une petite histoire de la musique subjective et transversale. Bach côtoie Fats Waller, Miles Davis dialogue avec Beethoven. Une rééducation de l'oreille et des neurones par le plaisir. » Classica
Comment écrire une histoire de la musique qui soit sérieuse tout en étant drôle, complète sans être encyclopédique, accessible aux néophytes comme aux mélomanes plus avertis ? La cheffe d'orchestre Mélanie Levy-Thiébaut relève le défi en nous offrant un voyage enthousiaste dans l'histoire de la musique occidentale à travers les artistes qui l'ont édifiée et les grandes oeuvres qui l'ont marquée depuis le Moyen Âge jusqu'à nos jours, du chant grégorien aux oeuvres de Iannis Xenakis, Pierre Boulez ou encore Karlheinz Stockhausen. Chemin faisant, elle nourrit son récit de ses multiples expériences artistiques, d'anecdotes savoureuses et d'une solide connaissance des compositeurs et compositrices.
On y croise tout au long des siècles de fortes personnalités aussi fascinantes que celles d'un Mozart ou d'un Berlioz, d'une Hildegarde de Bingen ou encore de Lili Boulanger et Betsy Jolas, toutes et tous soumis au supplice de la création.
Le résultat est foisonnant, subjectif, toujours passionnant, jamais exempt de cette pédagogie indispensable à qui veut atteindre à l'ivresse de l'art...
4AD est un label légendaire. Créé en 1980 à Londres, il est l'emblème de la scène alternative effervescente des deux décennies suivantes. C'est d'abord la figure énigmatique d'Ivo Watts-Russell, découvreur de groupes cultes. En citer quelques noms donne le vertige : Nick Cave et The Birthday Party, Pixies, Dead Can Dance Au son s'ajoutent les pochettes saisissantes de Vaughan Oliver. Cette alliance entre musique novatrice et graphisme racé a forgé l'esthétique farouchement singulière d'un label exceptionnel. Cette chronique immersive restitue l'énergie ardente du label, au travers de récits glanés au fil de plus d'une centaine d'interviews. À une époque où la musique souffre encore de la standardisation, 4AD demeure percutant, mystérieux, magnétique. À contre-courant, définitivement.
Martin Aston a grandi dans le Londres des années 1970. En 1984, il débute sa carrière de journaliste avec le compte-rendu d'un concert de New Order paru dans le Melody Maker. Il travaille ensuite comme journaliste musical et contribue à des magazines tels que The Times, Esquire, MOJO, Q ou encore le Guardian. Il est également l'auteur de Pulp (MacMillan, 1995), consacré au groupe éponyme, et Bjrkgraphy (Simon & Schuster, 1996), biographie de la chanteuse Bjrk. Il vit à Londres.
Non, Mozart n'était pas une femme. Mais Mozart aurait pu être une femme : Maria Anna Mozart fut, comme son frère, un prodige de la musique, avant de devoir se marier et de disparaître de la scène - mais aussi des livres, des films et de l'histoire. Résultat : personne ne se souvient d'elle.
Qui peut se vanter de pouvoir citer ne serait-ce qu'une compositrice ? Connaissez-vous... Cassienne de Constantinople, l'une des premières de l'histoire ? La flamboyante Hildegarde de Bingen, femme de pouvoir et pionnière de la musique médiévale ? Ou encore Élisabeth Jacquet de La Guerre, protégée de Louis XIV et claveciniste de génie ? Quant à Hélène de Montgeroult, après avoir échappé à la guillotine grâce à sa virtuosité, elle rédige l'une des plus importantes méthodes d'enseignement du piano de l'histoire. D'autres, comme Clara Schumann, Fanny Mendelssohn ou Alma Mahler, ont vu leur talent et leur prénom rester dans l'ombre d'un grand homme.
Compositrices, instrumentistes, cheffes d'orchestre, fondatrices d'ensembles... nombreuses sont celles qui ont dû renoncer au succès. Pourtant, la musique classique leur doit beaucoup. Et si on réécrivait l'histoire ?
Avec une passion et un engagement communicatifs, Aliette de Laleu s'attache à réparer des siècles d'invisibilisation en rendant aux femmes leur place dans l'histoire de la musique. Parce qu'il n'est pas de vocation sans modèles, pas de progrès sans héritage ni de génies sans histoires.
"Il n'y a pas de femmes compositrices !" proclamait en 1920 un maestro britannique. Et Hildegarde de Bingen au Moyen Age ou Maddalena Casulana à la Renaissance ? Et Nannerl Mozart, Fanny Mendelssohn, Clara Schumann ou encore Bjrk ? Autant d'artistes venues peupler ce livre, aux côtés d'interprètes telles que Martha Argerich, Jacqueline du Pré et Maria Callas, ainsi que de grandes pédagogues comme Nadia Boulanger. Mieux, c'est une jeune musicienne italienne qui manie ici la plume aussi talentueusement que sa baguette de cheffe d'orchestre pour brosser ces seize portraits de consoeurs ayant dû batailler dans un univers masculin, et pour nous fredonner à travers elles une petite histoire de la musique accessible à toutes les oreilles, par-delà les préjugés et les barrières de genre.
Terre de métissage et de résilience, la Nouvelle-Orléans est depuis une bonne centaine d'années le lieu où mijote un gumbo culturel aux senteurs épicées. De ses quartiers et de ses rues ont émergé gospel, jazz, rhythm'n'blues, soul fervente et funk torride, mais aussi des styles singuliers de hip hop (le bounce) ou de rock. En donnant les clés pour comprendre ce qui fait la richesse et la magie toute particulière de cette scène urbaine, et en présentant une centaine d'albums qui en captent l'essence, ce livre est un voyage au coeur du monde du Second Line, des Brass Bands et des Mardi Gras Indians. De Congo Square à Katrina, il vous invite à une parade en compagnie de Professor Longhair, Fats Domino, Louis Armstrong ou encore des Neville Brothers.
Parallèlement à son métier de sociologue, Eric Doidy a écrit dans de nombreuses revues musicales. Aux éditions Le mot et le reste, il est l'auteur de Going Down South et de Buried Alive in the Blues.
Lola Reynaerts est photographe, vidéaste et chroniqueuse, passionnée de blues. Voyageuse intrépide, elle quitte régulièrement la Belgique pour traverser l'océan et enquêter sur les vies d'artistes américains.
Cet essai interroge la façon dont se sont articulées historiquement
les relations entre la musique et la révolution industrielle, de façon générale, et entre les musiciens et les machines, de façon particulière.
Du métronome au gramophone, en passant par les orchestres mécaniques ou par les premières diffusions téléphoniques de la musique, ce livre montre comment au xixe siècle les techniques issues de la révolution industrielle affectent tout à la fois les interprètes (incités à rationaliser leur technique tout en cultivant
l'expression), les auditeurs (invités à être galvanisés par des expériences
« électriques ») et les compositeurs (qui, de Rossini à Wagner, en passant par Chopin ou Berlioz, ne cessent d'admirer et de redouter tout à la fois les mutations
esthétiques nées du progrès technique).
Emmanuel Reibel illustre ainsi comment les mutations technologiques du xixe siècle font évoluer la réflexion sur ce qu'est la musique, sa composition et son interprétation, tout en reconfigurant le champ des valeurs associées à l'art.
Ce faisant, il propose de penser le romantisme comme le négatif (au sens photographique du terme) de la révolution industrielle.
Emmanuel Reibel est professeur de musicologie à l'École normale
supérieure de Lyon. Il enseigne l'esthétique au Conservatoire national
supérieur de Musique et de Danse de Paris.
C'est l'histoire d'amour et de musique d'un des plus célèbres triangles amoureux de la pop culture : Pattie Boyd, George Harrison et Eric Clapton. Les deux musiciens entretiennent une relation fraternelle mais Eric tombe amoureux de Pattie, la femme de George. Une passion puissante qu'aucune substance ne pourra atténuer et aucun fantasme, remplacer. Ils écriront pour Pattie deux des plus belles chansons d'amour au monde. Des hits internationaux. « Something » pour George, « Layla » pour Eric. Deux titres à l'énergie différente. Au fil du livre et à la lumière de cette histoire d'amour romancée, Jérôme Attal s'interroge. Nos histoires d'amour ne font-elles que répéter les mêmes schémas et codes mythiques ? Une oeuvre a-t-elle le pouvoir d'insuffler l'amour et de conquérir un coeur ?
Jérôme Attal a écrit une quinzaine de romans. Il écrit aussi des livres, des albums, et des livres-disques pour la jeunesse, coups de coeur de l'accadémie Charles Cros, ainsi que de nombreuses chansons. En 2020, il reçoit le Grand Prix SACEM de la chanson française dans la catégorie créateur qui vient récompenser un catalogue de près de 400 titres. Il a préalablement publié aux éditions Le mot et le reste un livre consacré à sa relation aux Beatles : J'aurais voulu être un Beatles (2020).
Depuis les années 60 et Bob Dylan, jusqu'à Kurt Cobain dans les années 90, en passant par Bowie, Lou Reed, les punks, Sonic Youth et bien d'autres artistes, William Burroughs, écrivain novateur, rebelle et sulfureux, exerce une fascination et une profonde influence sur le monde du rock. Une étude originale sur des rapports parfois complexes...
Apparue dans les 60's dans le milieu de la boxe grâce à la gouaille de Muhammad Ali puis appliquée, avec le succès retentissant qu'on connaît, au rap dans les 80's sous la plume du rappeur Rakim, la punchline a fait couler beaucoup d'encre. Si elle était constitutive du style de la première génération de rappeurs, elle divise désormais et se retrouve parfois tournée en ridicule par la nouvelle génération qui cherche à s'affranchir de cette science du langage jugée trop ampoulée. En prenant comme point de départ le succès «Bonjour» du rappeur Vald, l'auteur remonte la généalogie du terme et propose une analyse vivante de la joute verbale, convoquant dans un joyeux mélange, des analyses stylistiques de lyrics, des clashs de rappeurs, des poèmes de boxeurs et l'amour du jeu littéraire.
Daniel Adjerad est professeur agrégé et docteur en philosophie. Il est l'auteur chez Ellipses d'un ouvrage sur Gilles Deleuze publié en 2017 et a soutenu, en 2019, sa thèse de philosophie sur « Le concept d'économie chez Pierre Bourdieu » à l'Université Paris I Panthéon-Sorbonne.
En seulement 18 leçons (et autant de partis pris), ce petit manuel décalé et rafraîchissant vous révélera la seule et unique vérité : les Rolling Stones méritent encore la palme du «meilleur groupe de rock au monde», léguée par les Beatles après qu'ils eurent fini de traverser leur fameux passage piéton. Vous y apprendrez notamment que Keith Richards est un stoïcien qui s'ignore, que Gustave Flaubert s'est rêvé Mick Jagger, que le véritable carburant de l'adulation est la déception, que la drogue n'explique pas tout (mais presque) et que les Rolling Stones ont pour seul combat celui de la Liberté. L'auteur n'oublie pas que «fan» est l'abréviation de fanatique, et la mission de ce livre n'est donc pas tant de séduire le lecteur que de le convertir. Et si ça marche alors... bienvenue au club!
Milan Dargent vit et travaille à Paris. Il a publié plusieurs romans qui, de près ou de loin, ont à voir avec sa passion du rock, un sport qu'il exerça lui-même au tournant des 70's et 80's au sein d'un groupe lyonnais resté méconnu, pour ne pas dire inconnu, les Swing Diplomates.
Durant un bref moment de grâce musicale au tournant des années 1980 et 1990, dans le prolongement de la révolution punk, les losers l'emportent enfin aux États-Unis. Alors que le conservateur Ronald Reagan entre à la Maison Blanche et que le hard-rock et la synth-pop entament une décennie dorée, émerge sous l'impulsion de labels indépendants une scène rock qualifiée d'«alternative». Et, avec elle, de nouvelles esthétiques: le grunge, les Riot Grrrls, la lo-fi Il ne lui manque qu'une étincelle pour conquérir le monde: elle s'appellera Nevermind, deuxième album de Nirvana, paru il y a 30 ans en septembre 1991. Cette anthologie revient sur une période prolifique du rock américain et ses classiques (R.E.M., Nirvana, Cat Power) ses succès (Beck, Pixies, Sonic Youth) et ses trésors cachés.
Né en 1982, Jean-Marie Pottier est journaliste indépendant. Ancien rédacteur en chef du magazine en ligne Slate, il écrit régulièrement sur la musique et la société américaines. Il a publié, aux éditions Le mot et le reste, Indie Pop 1979-1997, une anthologie du rock indépendant britannique saluée par la presse (Les Inrockuptibles, Télérama, France Musique...), Ground Zero, une histoire musicale du 11 Septembre et Smile, la symphonie inachevée des Beach Boys.
« Sound of surprise », c'est ainsi que le chef d'orchestre américain Leonard Bernstein a défini une des inventions culturelles marquantes du début du XXe siècle : le jazz. Cette anthologie se présente non seulement comme un guide d'écoute, une discothèque idéale du jazz mais aussi une sélection de cent disques qui ont profondément marqué l'histoire de la musique afro-américaine. Album après album, se dessine le portrait du musicien choisi, le récit de l'histoire du jazz, dans ses phases multiples, ses (r)évolutions successives. Louis Armstrong, Wayne Shorter, Ella Fitzgerald, Duke Ellington, Miles Davis, Billie Holliday, John Coltrane, Dave Brubeck, Charlie Parker, Sun Ra, Cecil Taylor, Joni Mitchell, autant de figures essentielles dans un ouvrage qui l'est tout autant.
Franck Médioni est journaliste et écrivain. Il est l'auteur de plusieurs livres d'entretien et de nombreux ouvrages sur l'univers du jazz. Aux éditions Le mot et le reste il est l'auteur de Albert Ayler.
Au printemps 67, la pop psyché de Pink Floyd quitte l'underground londonien. Porté par les innovations débridées de Syd Barrett, le Floyd barrettien semble être la recette du succès. Pourtant, début 68, juste après l'intégration de David Gilmour, le groupe décide de laisser son leader sur le côté. Aussi vulnérable qu'ingérable, broyé par le LSD, Syd est viré de son groupe. Inscrit dans son acte de naissance, l'épisode marque la mémoire du quatuor au fer rouge. Se pencher sur le douloureux noeud relationnel entre le groupe et son premier leader permet de comprendre l'essence même du Floyd. En partant de cette intuition simple, ce livre propose d'analyser en détail les ressorts de leur relation et de montrer comment le destin tragique du premier a déterminé l'évolution artistique du second.
Alexandre Higounet est journaliste. Après avoir notamment travaillé pour RMC Sport, il exerce actuellement au sein du média Le 10sport. Aux éditions Le mot et le reste il a déjà publie Pink Floyd, Which One Is Pink?.
Rock et justice : un couple improbable. Et pourtant, les musiciens ont souvent eu affaire aux tribunaux. On y arbitre les relations tumultueuses entre musiciens, imprésarios et labels qui tournent souvent à l'avantage des producteurs et autres agents exploitant allègrement les artistes. On y organise les ruptures au sein des groupes, face aux haines qui naissent et aux séparations houleuses. Il y est question de faits divers, de drogue, de sexe, de ces affaires qui font la joie des médias. Sans oublier ces petits arrangements avec la loi que s'accordent des artistes entendant suivre leurs propres règles. Car, par sa vision transgressive, subversive, son jeu perpétuel avec les codes et les limites, le rock met à l'épreuve la société et ses institutions.
Spécialiste des ces affaires, avocat et chroniqueur dans divers magazines, Fabrice Epstein nous dresse une histoire judiciaire du Rock and Roll des années 50 à nos jours entre petites affaires et grands scandales.
Au milieu des 80's, le paysage musical noir américain est en pleine mutation. Le funk et la soul évoluent ; Michael Jackson et Prince deviennent des pop stars internationales ; une partie de la jeunesse se reconnaît davantage dans le hip-hop. De jeunes artistes sentent qu'ils peuvent faire la synthèse de toutes ces sensibilités et cette musique prend le nom de R&B. Jimmy Jam & Terry Lewis, Babyface & L.A Reid ou Teddy Riley sont les chefs de file de cette révolution qui débute avec les stars du new jack swing (Keith Sweat, Al B.Sure), les boys bands élevés au gospel (Boyz II Men) ou les girl groups sexy (En Vogue, TLC). Mary J.Blige, R.Kelly, Alicia Keys Frank Ocean ou Beyoncé s'imposent dans le temps comme les nouveaux souverains de la great black music.
Belkacem Meziane est musicien professionnel, enseignant, conférencier et chroniqueur pour Soul Bag et New Morning Radio. Aux éditions Le mot et le reste, il a déjà publié une anthologie sur le funk, On The One! et une anthologie sur le disco, Night Fever.
Au-delà des artistes italiens qui jouissent d'une grande popularité chez nous, une multitude de pépites reste à découvrir. Au menu de cette anthologie, 100 albums - des historiques, des oubliés, de l'underground - rassemblés sous le dénominateur pop, un format qui regroupe aussi bien le rock'n'roll (Adriano Celentano), le prog (Nino Ferrer), le jazz (Paolo Conte), le disco (Raffaella Carrà), la new wave (Litfiba) ou le rap (Jovanotti), des pionniers des 60's à la scène indie actuelle (Andrea Laszlo De Simone). Au fil des chroniques, certains aspects historiques ont été particulièrement mis en lumière, comme le rôle important de la contre-culture et des femmes (Patty Pravo). À l'arrivée ce livre est un plan pour voyager dans l'Italie de ces soixante dernières années, unifiée par la musique.
Rosario Ligammari est journaliste et traducteur d'italien. Ces dix dernières années, il a écrit sur la musique (Gonzaï, Magic, Section26...), le cinéma (Canal+) et le sexe (feu Wyylde Le Mag). Buongiorno pop, 100 albums italiens de 1960 à nos jours est son premier livre.
Le Groupe des Six ? Voilà les musiciens qui ont occupé le devant de la scène artistique parisienne dans l'immédiat après-Première Guerre mondiale. Parrainés par Erik Satie et soutenus par Jean Cocteau, à la fois leur imprésario et leur éminence grise, les Six furent les porte-drapeaux de l'Esprit Nouveau qui soufflait alors sur Paris. Voix intermittentes du néoclassicisme hexagonal pour les uns, simples farceurs embobinant dans leurs canulars un public crédule et une critique complaisante pour les autres, ils ont marqué comme peu cette période d'effervescence, où tout semblait possible. Les Six, donc : Georges Auric, Louis Durey, Arthur Honegger, Darius Milhaud, Francis Poulenc et Germaine Tailleferre.
Si, au XIXe siècle, l'opéra français a continué à se définir en tant
qu'expression artistique distincte des opéras italiens et allemands, au
cours du XXe siècle l'internationalisation du répertoire et des créations
conduit à une modification profonde de la notion d'école nationale.
En revanche, perdure un lien important entre l'État, les collectivités
territoriales et le genre, comme en témoigne l'inauguration en 1989 de
l'Opéra Bastille, voulu par François Mitterrand, ou le label « opéra
national », décerné par le ministère de la Culture à quelques théâtres en
régions.
Plus que jamais, la place de l'opéra dans la société est un défi, à la
fois esthétique, culturel, économique, social et politique. Jusqu'à 1945,
et malgré sa lente et inexorable désagrégation, le système mis en place
précédemment maintient la vie lyrique dans une relative continuité avec
le XIXe siècle.
L'opéra du XXe siècle, que l'on élargira aux deux premières décennies
du XXIe, est l'opéra de toutes les aventures et de toutes les crises, qui l'ont
un temps conduit aux limites de ses possibles et menacé de disparition.
Face aux révolutions de tout ordre - de la société des loisirs, de la démocratisation
et de la décentralisation, du multiculturalisme et de la mondialisation,
du langage musical occidental et de la mise en scène, des
nouvelles technologies et des musiques populaires urbaines -, face aux
avant-gardes, aux nouveaux médias et aux nouvelles formes d'art comme
le cinéma, l'opéra a su se réinventer. Son aptitude à absorber sans se
perdre les nouveaux outils et les nouvelles questions du monde contemporain
est stupéfiante.
À l'encontre des idées reçues, ce sont encore, de Debussy à
Saariaho, des centaines d'oeuvres que ce siècle de turbulences a produites.
Tragiques ou légères, formules radicales ou partitions pour enfants,
grandes fresques ou opéras-minutes, opérettes ou comédies musicales,
elles n'ont cessé de reconfigurer le genre et d'élargir son spectre.
Ce continent lyrique restait à explorer dans la diversité de ses
aspects. Une histoire s'imposait donc pour en faire le récit et en décrire
les mécanismes, pour en reconstituer les valeurs et les tendances, pour
suivre ses acteurs et découvrir ses productions.
Entreprise sans précédent par ses dimensions et par sa conception, cette
Histoire de l'opéra français en trois volumes réunit une équipe internationale
de plus de cent cinquante auteurs - musicologues, littéraires et philosophes,
historiens et spécialistes du théâtre, de la danse et des arts. Elle est placée sous la
direction d'Hervé Lacombe, professeur de musicologie à l'université Rennes 2
Ce livre explore la naissance d'un mouvement qui était encore une contre-culture dans les années 1980, loin d'imaginer qu'il allait devenir une culture de masse. En parallèle des mouvements artistiques qui la composent, l'histoire du hip-hop français ne peut faire l'économie du récit de phénomènes sociaux ayant joué un rôle de premier plan. Pour constuire cet ouvrage , Vincent Piolet s'est basé sur les interviews d'une centaine de personnes, allant d'artistes reconnus (Kool Shen, Stomy Bugsy) à des acteurs anonymes mais respectés de l'underground (Style J, Saxo) ayant tous pavé un chemin favorable à l'explosion du hip-hop français qui n'aura lieu que dix ans plus tard.
Pour la première fois depus les trente-sept ans d'existence de Cure, un des membres de la première heure raconte leur histoire, le co-fondateur, co-parolier et ami de longue date du leader Robert Smith : Lol Tolhurst. Smith préfère laisser les chansons parler en son nom, faisant de Cured l'unique témoignage du groupe. Tolhurst s'est replongé dans leurs années de gloire (1976-1989) pour en tirer l'histoire inédite de Cure, levant le voile sur le fascinant Robert Smith. Depuis l'enfance de Smith et Tolhurst jusqu'à l'apogée du groupe, Cured surprend autant qu'il éclaire le lecteur. Révélant les hauts et les bas de cette histoire hors-norme que fut sa vie, Lol Tolhurst revient sur son parcours personnel, porté au triomphe puis dans une profonde détresse avant de trouver la rédemption.
Lol Tolhurst, de son vrai nom, Laurence Tolhurst, est un musicen né le 3 février 1959 à Horley dans le Surrey. Il fut batteur du groupe The Cure de 1976 à 1982 avant d'en devenir le claviériste jusqu'à son éviction, en raison de ses diverses addictions, par Robert Smith en 1989. Il rejoue ponctuellement avec le groupe pour des rétrospectives.
« Sans la musique, la vie serait une erreur », affirmait Nietzsche. Art du son et du temps, la musique occidentale se distingue des musiques ethniques par son incessante évolution liée à son système de notation. Cette musique savante est à la fois art, science et philosophie. Vocale ou instrumentale, elle accompagne les sociétés dans leurs rituels et festivités. Cet ouvrage retrace l'histoire de la musique européenne, du IVe au XXIe siècle, au fil de trois parties chronologiques : l'âge modal, l'âge tonal, l'âge de la « tonalité suspendue ».