Voici un livre capital, best-seller au États-unis - plus de 100 000 exemplaires - et en Grande-Bretagne, en cours de traduction dans plus de dix pays, commis par l'un des intellectuels les plus influents selon le New York Times, initiateur d'Occupy Wall Street à New York.
Un livre qui remet en perspective l'histoire de la dette depuis 5000 ans et développe une approche totalement nouvelle. Il démontre magistralement que le système de crédit précède la naissance de la monnaie et que la dette a donc toujours structuré nos systèmes économiques et nos rapports sociaux.
Il montre également que le vocabulaire des écrits juridiques et religieux de l'Antiquité (des mots comme « culpabilité », « pardon » et « rédemption ») est issu en grande partie de ces affrontements antiques sur la dette, et qu'il fonde jusqu'à nos conceptions les plus fondamentales du bien et du mal. Sans en avoir conscience nous livrons toujours ces combats.
Un essai passionnant et essentiel qui nous permet de mieux comprendre l'histoire de notre passé, celui de la crise des crédits en cous ainsi que l'avenir de notre économie.
David Graeber enseigne l'économie et l'anthropologie à l'université de Londres. Il sera à Paris en septembre pour défendre son livre devant les médias.
L'enquête choc qui a conduit à la chute de la Standard Oil Company, l'empire industriel de l'homme le plus riche de l'histoire, John D. Rockefeller." M. Rockefeller traitait ses détracteurs avec une habileté qui frisait le génie. Il les ignorait. " À l'aube du XXe siècle, une ressource d'un genre nouveau, tapie dans les entrailles de la terre, déchaîne tous les appétits : c'est l'or noir. Aux États-Unis, coeur battant de la révolution industrielle, des milliers de barils du précieux liquide sont écoulés chaque jour - et la demande ne fait que croître. Mais à force de manoeuvres, une entreprise, la Standard Oil Company, est parvenue à faire main basse sur la quasi-totalité de son commerce, et abuse de ce monopole pour imposer à tous la loi de ses seuls profits. Rien ne semble pouvoir arrêter son expansion ni l'influence de son fondateur, John D. Rockefeller...
Une femme va cependant se dresser contre cet ogre économique : Ida Tarbell, considérée comme l'une des pionnières du journalisme d'investigation moderne. Entre 1902 et 1904, elle publie dans une revue indépendante, le
McClure's Magazine, une série d'articles révélant les pratiques déloyales, sinon illicites, employées par la Standard Oil pour neutraliser ses rivales. Son enquête choc provoquera une déflagration dans l'opinion publique qui conduira la justice américaine, en 1911, à reconnaître l'entreprise coupable de violation du droit de la concurrence et à ordonner son démantèlement. C'en sera fini du plus grand trust de l'histoire des États-Unis.
Ici traduit en français pour la première fois, le livre de Tarbell est un monument de la littérature américaine qui brasse tous les éléments de sa mythologie - une plongée dans l'enfance terrible du capitalisme, lorsque tout était encore permis.
" Le plus remarquable livre de ce genre jamais écrit aux États-Unis. " -;
The New York Times
Le capitalisme domine désormais la planète. Les sociétés transcontinentales défient les États et les institutions internationales, piétinent le bien commun, délocalisent leur production où bon leur semble pour maximiser leurs profits, n'hésitant pas à tirer avantage du travail des enfants esclaves dans les pays du tiers-monde.
Résultat : sous l'empire de ce capitalisme mondialisé, plus d'un milliard d'êtres humains voient leur vie broyée par la misère, les inégalités s'accroissent comme jamais, la planète s'épuise, la déprime s'empare des populations, les replis identitaires s'aggravent sous l'effet de la dictature du marché.
Et c'est avec ce système et l'ordre cannibale qu'il impose au monde que Jean Ziegler propose de rompre, au terme d'un dialogue subtil et engagé avec sa petite-fille.
Rapporteur spécial de l'ONU pour le droit à l'alimentation (2000-2008), Jean Ziegler est actuellement vice-président du comité consultatif du Conseil des droits de l'homme de l'ONU. Il a notamment publié, dans la même collection, La faim dans le monde expliquée à mon fils.
L'une des histoires les plus anciennes ayant façonné l'humanité (peut-être la plus inattendue !) est sans aucun doute celle de la monnaie. Qu'ils soient chefs d'État, aventuriers, penseurs ou simples marchants, des hommes se sont un jour rendu compte que la monnaie était une invention très utile pour réguler l'économie et décider de la répartition des richesses... Dissimulée derrière l'histoire de la monnaie se cache donc une série de choix économiques, sociétaux et politiques.
Pourtant, qu'y avait-il avant la monnaie ? Pourquoi est-elle devenue incontournable et pourquoi tout le monde l'utilise sans comprendre ce qu'elle représente ? Surtout, quel est son avenir dans le monde dématérialisé de demain ?
À travers le récit d'une des épopées les plus fabuleuses et universelles de l'histoire de l'humanité, aussi documentée que haute en couleur, Jacob Goldstein retrace l'histoire d'un concept souvent mal compris et s'interroge sur son devenir.
Covid, inflation, pénuries : comment reconstruire l'économie sur de nouvelles bases Un monde post-néolibéral est-il possible ?
À l'heure où les enjeux environnementaux, sociaux et géopolitiques ont rarement été aussi importants, il est temps de réfléchir collectivement à la manière de construire une société vraiment durable.
La crise de 2008 a profondément bouleversé les politiques économiques et monétaires. Devenues des acteurs majeurs de la régulation économique, les banques centrales sont intervenues massivement sur les marchés financiers et en soutien à la dépense publique.
La résurgence de l'inflation est-elle la conséquence d'une fuite en avant et d'une perte de contrôle ? Est-elle, au contraire, liée à des conceptions de la monnaie et des politiques monétaires devenues obsolètes ? Ce qui est certain, c'est qu'un profond changement de pratiques est en train d'émerger. Les désordres croissants de l'économie mondiale et les impératifs environnementaux imposent de repenser le rôle économique de l'État.
Ce livre prolonge l'analyse de Populisme et néolibéralisme, vise à approfondir la nature du néolibéralisme et décrit les difficultés dans lesquelles la pensée économique se trouve pour répondre aux défis contemporains. Il propose de modifier les rapports entre État et marché, entre planification et auto-régulation, en s'appuyant sur les leçons des expériences passées.
La Chine n'est plus seulement l'empire du milliard, une vieille nation anesthésiée par un siècle de déclin, quarante ans d'anarchie puis trente ans de communisme révolutionnaire, un parent pauvre, porteur d'une vague menace démographique. Après un quart de siècle de croissance à marche forcée, la Chine est devenue un acteur important du commerce international, le premier pays d'accueil des investissements étrangers, le pôle le plus dynamique de l'économie mondiale. On ne lui promet plus un hypothétique réveil mais, avec un peu de présomption, dans un avenir prévisible, le rang de première puissance économique. Bruno Cabrillac dresse le tableau de l'économie de la Chine, entre croissance économique et augmentation des inégalités sociales, réformes libérales et maintien du Parti communiste.
Tout notre système économique repose sur l'idée de croissance. Pour investir, se développer, lutter contre le chômage, rembourser la dette, améliorer nos conditions de vie, il faudrait encore de la croissance, toujours de la croissance... Mais comment « croître » indéfiniment dans un monde fini ? Quand toutes les ressources naturelles arrivent à épuisement ? Et si l'idée de croissance n'était qu'une croyance parmi d'autres ? Serge Latouche déconstruit méthodiquement une idéologie qui n'est qu'une hypothèque sur l'avenir. Il rappelle qu'à l'inverse le projet de la décroissance n'est pas un retour à l'âge de pierre ! En remettant en cause le productivisme et la philosophie de l'Homo oeconomicus, il entend poser les conditions d'un changement profond de notre système de valeur. La décroissance ? Un art de vivre bien, sobrement, en accord avec le monde, un art de vivre avec art.
Le « développement » a servi pendant six décennies à légitimer, au Nord comme au Sud, d'innombrables politiques économiques et sociales et fait croire à l'avènement du bien-être pour tous. La mondialisation a pris le relais mais, loin de promettre le développement, on se contente désormais de lutter contre la pauvreté en proposant la croissance comme seul recours.
Nonobstant son échec, le développement survit comme une lueur d'espoir collectif, car il repose sur une croyance profondément ancrée dans l'imaginaire occidental et le besoin de croire l'emporte sur les doutes que l'on peut avoir sur l'objet de la croyance.
Remontant le cours de l'histoire, ce livre fait le point sur les théories et les stratégies qui, depuis la fin des années 1940, ont prétendu transformer le monde. Gilbert Rist, critique du « développement », s'intéresse aujourd'hui à celle du paradigme économique dominant afin de mettre en évidence les limites de l'hégémonie occidentale. Et s'il fallait remettre en cause les catégories économiques et prendre le chemin de la décroissance ?
Cette quatrième édition souligne les contradictions nées des « exigences de la croissance » et de l'urgence à sauvegarder la planète.
Une lecture dérangeante et indispensable. Julien Woessner
Un livre à déconseiller formellement aux amateurs de formules euphorisantes et autres clichés moralisateurs. Rony Brauman
Comment jugera-t-on demain l'ère du développement ? Il est trop tôt pour le dire. Mais il est temps de poser la question. Afin de convoquer l'imagination dans le combat contre les évidences. Yves Hardy
Le développement est devenu une réalité virtuelle à laquelle on feint de croire pour donner un sens aux pratiques sociales. Pour Gilbert Rist, il est urgent de remettre en cause la croyance. Il ouvre des pistes pour y parvenir dans un domaine où tout reste à faire. Silvia Pérez-Vitoria
L'ouvrage constitue indiscutablement une référence urgente pour ceux qui ont à coeur de préparer les évolutions futures. Lahsen Abdelmaki
Et si l'on retournait aux sources de l'économie classique pour penser et trouver des réponses à la situation économique actuelle ?
Paru pour la première fois en 1962, Capitalisme et Liberté est l'un des ouvrages clés de la pensée économique. Écrit sans jargon, il est surtout le premier livre d'économie accessible à tous. Dans ce livre, Milton Friedman défend la liberté économique comme condition nécessaire à toute liberté politique.
Il y présente sa propre vision du libéralisme et son analyse pointue est encore et toujours d'actualité. Cela fait de cet ouvrage l'un des livres incontournables du XXe siècle.
« La liberté est une plante rare et délicate. » - Milton Friedman
« L'un des livres les plus influents depuis la Seconde Guerre mondiale. » - The Times Literary Supplement
« Qu'on partage ou non les idées de Milton Friedman, la lecture de ce livre roboratif est un must pour tout citoyen curieux et intéressé par la réflexion et par des propositions sur la vie de la Cité. Même et peut-être surtout si elles sortent des chemins battus et ne sont pas toujours politiquement correctes, du moins dans notre pays. » - André Fourçans, professeur d'Économie à l'ESSEC
« J'envie le lecteur qui grâce à ce livre va découvrir une chose extrêmement rare : une pensée qui libère à la place d'asservir. » - Charles Gave
En montrant comment le néolibéralisme - de la deuxième gauche à Emmanuel Macron - a transformé le modèle socioéconomique français, en insistant sur le lien entre dynamique économique et transformation des rapports de force, cet ouvrage permet de comprendre l'instabilité actuelle des gouvernements néolibéraux et leur recours à l'autoritarisme.
Le livre documente d'abord les difficultés économiques rencontrées depuis la fin des années 1970 - croissance molle, chômage, etc. -, tout en montrant que la présentation du caractère prétendument impératif des réformes structurelles pour y faire face est trompeuse et partiale. Il analyse ensuite les ressorts et la circulation de l'idéologie qui a permis la mise en oeuvre de cet agenda. Les liens entre néolibéralisme et modernisme, et la manière dont ils se sont noués au sein des appareils politiques sont finement disséqués.
Enfin, il étudie la constitution des blocs sociaux de droite et de gauche, traditionnellement en concurrence pour exercer un rôle dominant, leur désagrégation à mesure que l'agenda néolibéral progresse, et la formation d'un nouveau bloc social, le bloc bourgeois. Ainsi la crise systémique actuelle se caractérise-t-elle par une instabilité endémique, en raison d'un exercice du pouvoir chroniquement minoritaire. L'absence de formule politique qui permette d'intégrer les attentes d'une majorité de la population demeure en effet une contradiction irrésolue des forces néolibérales.
Histoire de Corum Epargne ou une nouvelle vision de l'épargne accessible
L'épargne financières de Français est évaluée à 5500 milliards d'euros, soit plus de deux fois la richesse produite chaque année par notre économie.
Les sommes en jeu sont énormes. Mais, pour l'essentiel, cette épargne est orientée vers des placements qui rapportent peu aux ménages et peu aux entreprises.
Frédéric Puzin, fondateur de Corum, une société de gestion de l'épargne immobilière propose de rendre cette épargne plus fructueuse pour les ménages et plus utile pour les entreprises, de créer un cercle vertueux entre la gestion du bas de laine des Français et l'économie réelle.
Cet ouvrage est composé de trois parties. Dans la première, Frédéric Puzin revient sur son parcours, ses valeurs, fruits de son histoire personnelle et de son parcours professionnel. Les questions macroéconomiques sont abordées dans la deuxième partie du livre. Deux thèmes sont y sont tout particulièrement abordés. Pourquoi faut-il réinventer la gestion et l'utilisation de l'épargne, alors que les ménages s'inquiètent de l'érosion de leur pouvoir d'achat et que l'Etat espère regagner du terrain en matière de souveraineté économique ?
Après le pourquoi, le comment ! Dans la troisième partie, Frédéric Puzin fait une série de recommandations pour que l'épargne des Français ne soit plus dormante et qu'elle devienne un véritable levier pour relever le pouvoir d'achat des ménages et, à l'heure des grandes transitions environnementales et technologiques, transformer l'économie française.
" Liberté au dedans, protection au dehors, tels sont les éléments de la régénération. " C'est par cette formule lapidaire, qu'en 1814, à la chute de l'Empereur, Louis Becquey, en charge de la politique commerciale de la France, fixa un cap à la construction d'une nation bâtie sur le socle des richesses matérielles. Le protectionnisme était devenu la ligne générale de la nation. Il avait pris naissance dans un patriotisme révolutionnaire hostile à l'Ancien Régime tenté par le libre-échange. Réponse à la menace d'une hégémonie de l'Angleterre, il appelait à " mobiliser les bras " et conjuguer sans contradiction le culte de la liberté et celui de ses limites.
Loin d'être un obstacle au libéralisme, la ligne de douane a longtemps dessiné l'espace dans lequel les manufacturiers acceptèrent de prendre les risques du marché. Quand elle devint une entrave au développement, l'État, convaincu qu'il n'existait pas d'harmonie spontanée entre les intérêts privés et l'intérêt général, la fit céder au profit d'une ouverture sur le grand large. La Troisième République confondit d'abord le libre-échange avec les libertés retrouvées. Mais, face à la menace du boulangisme et à celle d'une nouvelle mondialisation, elle se rallia au " protectionnisme rationnel " de Jules Méline, condition alors de la cohésion politique des Français et tranchée profonde de la défense de la République.
L'histoire économique a connu un renouveau depuis un demi-siècle grâce à l'analyse économique, aux théories institutionnalistes et aux approches globales. Cette nouvelle édition, revue et actualisée, présente, en s'appuyant sur ces acquis, une version synthétique de l'évolution économique du monde depuis l'origine des civilisations jusqu'aux premières décennies du XXIe siècle.
Elle aborde en premier lieu les problèmes de la discipline elle-même, puis remonte à la fin de la préhistoire pour exposer de façon chronologique les traits de l'économie antique, puis médiévale, avant d'arriver aux Temps modernes et à la révolution industrielle. Le livre insiste ensuite sur l'évolution au XIXe siècle, l'extension de l'industrialisation et les mutations économiques et sociales qu'elle entraîne, puis la mondialisation d'avant 1914.
Le XXe siècle et la période actuelle font l'objet des derniers chapitres, depuis les guerres mondiales, la crise de 1929 et la montée des totalitarismes jusqu'à l'évolution plus favorable qui suit : paix globale, montée des échanges, intégration de l'Europe, nouvelle révolution technologique et développement au Sud, avant d'aborder les difficultés actuelles, depuis la crise de 2008.
L'expression «économie de la nature» a surgi dans le vocabulaire des sciences au XVIIIe siècle bien avant que le néologisme «écologie» ne s'impose à nous, plus d'un siècle et demi plus tard. Chez Carl von Linné, Gilbert White ou Charles Darwin, l'économie de la nature désigne l'organisation des relations entre les espèces au vu du climat, du territoire et de leur évolution. Cette économie pense l'imbrication des espèces, y compris les êtres humains, dans un réseau d'interactions incommensurables et impondérables. Mais très vite, les physiocrates, les premiers «économistes», la dévoient pour fonder une science de l'agriculture subordonnée à de prétendues lois du marché. Un détournement dont nous pâtissons jusqu'à ce jour.
Tant que ne sera pas restitué son sens, le terme «économie» nous donnera l'impression de voir double dès lors que flanqué de celui d'«écologie». Il nous sera alors dit qu'il faut tenter de réconcilier l'une à l'autre, comme s'il s'agissait de deux champs distincts. Ce court essai s'emploie à redonner ses droits à l'économie de la nature.
L’ouvrage comporte quatre parties principales :La première renvoie aux auteurs fondamentaux de l’économie,La seconde partie est consacrée aux courants qui structurent l’économie,Les représentations de l’économie,Les principales thématiques de l’économie qui constitue notre quotidien.Chacune des fiches traite un thème (un auteur, un courant, une représentation, une question) à partir des savoirs essentiels à retenir.L'ouvrage s'adresse aux éudiants en Licence de sciences économiques et aux étudiants préparant les concours des IEP – Sciences Po.
Gérer des biens ou administrer des organisations ne relèvent pas d'actes qui se suffisent à eux-mêmes. Ils procèdent d'un principe supérieur, lequel les justifie dans la mesure où on lui prête foi. Une profession de foi est donc de rigueur pour fonder les principes qui confèrent de la cohérence aux menus gestes par lesquels nous nous structurons tous les jours.
À ce rapport interactif entre la croyance, l'autorité et l'action, les Pères de l'Église ont donné le nom d'«économie». Une économie de la foi, qui fonde notre matrice institutionnelle depuis le début de notre ère. Cette économie porte en elle l'exigence de penser ce que tout principe doit à l'intimité des sujets pour s'incarner dans le monde. Elle relève d'une gravité et d'une profondeur que la science économique moderne n'arrive en rien à imaginer.
Pour camoufler la béance de leur vanité, les «théoriciens» du management ont repris tel quel le vocabulaire religieux, mais pour achever de l'épuiser: ils invoquent la protection de leur business angels afin de porter leur marque au stade de l'evangelizing. Il n'y a pas pire foi que celle qui ne s'admet pas, ou se conçoit mal.
Les thèmes essentiels de l'histoire des faits économiques en 55 fiches synthétiques et claires : structurée par un plan apparent, chaque fiche commence par un point clé à retenir et se termine par quelques repères chronologiques.
Cette 4e édition est enrichie de fiches portant sur les faits économiques les plus récents : rôle de la BCE, Brexit, urgence climatique, dette mondiale, économie post-covid.
Avec un lexique de 250 notions clés et des fiches méthodes sur l'épreuve de dissertation.
Aucun économiste n'a jamais avancé la supposée théorie du ruissellement, selon laquelle les riches doivent être plus riches pour que les pauvres soient moins pauvres, alors qu'elle est régulièrement convoquée par nombre d' experts sur les plateaux de télévision. Un mythe tenace qu'Arnaud Parienty décortique ici, démontrant l'artifice conceptuel autant que ses effets désastreux.
Emmanuel Macron, 15 octobre 2017 : " Pour que notre société aille mieux, il faut des gens qui réussissent ! [...] Je ne crois pas au ruissellement, mais je crois à la cordée. [...] Si l'on commence à jeter des cailloux sur les premiers de cordée, c'est toute la cordée qui dégringole. " Le 6 janvier 2018, le porte-parole du gouvernement enfonce le clou : " Ce n'est pas un gouvernement qui fait des cadeaux aux riches ! C'est un gouvernement qui permet à l'argent d'être investi dans les entreprises pour nos emplois en France. " Un résumé saisissant de la notion de
trickle-down effect (effet de ruissellement) avancée en 1981 par le directeur du budget de Ronald Reagan : " Donner les réductions d'impôts aux tranches supérieures, aux individus les plus riches et aux plus grandes entreprises, et laisser les bons effets "ruisseler' à travers l'économie pour atteindre tout le monde. "
Telle semble bien la logique des mesures adoptées depuis 2017 par le gouvernement Macron/Philippe, même s'il affirme le contraire. Et même si aucun économiste n'a jamais produit une " théorie du ruissellement ". Alors comment expliquer que cette idée si décriée soit encore mise en oeuvre ? En analysant son fonctionnement comme celui d'un mythe, c'est-à-dire une construction imaginaire largement partagée. C'est ce que propose Arnaud Parienty dans cet essai enlevé et pédagogique. Il y décortique avec méthode les clichés répétés sur les plateaux de télévision : " trop d'impôts tue l'impôt ", ils favorisent l'évasion fiscale, etc. Et il remet en perspective la façon dont les politiques néolibérales ont conduit, partout dans le monde, à une explosion des inégalités, sans pour autant favoriser la croissance et l'emploi, contrairement à ce que prônent les adeptes du ruissellement.
Dans ce bref essai, très accessible, Immanuel Wallerstein propose une approche synthétique des idées-forces qui traversent son oeuvre, consacrée à l'étude du capitalisme comme entité globale et historique, constituant le système-monde moderne. En retraçant les étapes du capitalisme au cours des cinq derniers siècles, il met en évidence ses composantes qui ont constamment évolué comme celles qui sont restées invariantes. Et en mettant l'accent sur l'émergence et le développement d'un marché mondial unifié, avec la division internationale du travail qui l'a accompagné, il montre comment le capitalisme a provoqué l'appauvrissement des pays du tiers monde. Et pourquoi les problèmes économiques et sociaux de ces pays perdureront tant qu'ils resteront intégrés au capitalisme mondial.Un ouvrage indispensable pour comprendre la pensée de l'un des plus importants théoriciens du capitalisme comme mode de production universel et des forces antisystémiques qui le défient.
Et si le monde d'après-Covid était en gestation depuis plusieurs années déjà ? Si le phénomène actuel de relocalisation ne datait pas de mars 2020, mais plutôt des années 2010 ? C'est la thèse de cet essai original et accessible, qui décrit le monde qui vient et ses acteurs, en s'appuyant sur une riche infographie et cartographie.
Car notre monde globalisé est en train de s'éteindre au profit d'un monde localisé, suscité par trois révolutions. La première est industrielle : la robotique et le numérique sont entrés dans nos usines, les rendant capables de produire à la demande et à des coûts similaires à ceux des pays émergents. La deuxième est énergétique : l'essor exponentiel des renouvelables multiplie les sources locales d'énergie. La troisième concerne les ressources : de plus en plus réemployées, elles offrent des matières premières de proximité.
Ce monde plus durable, fondé sur des grandes aires de production régionales, redessine les rapports de force économiques et géopolitiques, faisant apparaître de nouveaux maîtres du jeu. En se basant sur des données économiques internationales et de nombreux entretiens, Cyrille P. Coutansais rend compte de cette fascinante mutation de nos systèmes productifs, de nos modes de vie et de consommation.
Un ouvrage pour tous ceux qui voudraient prendre position sur le futur de l'Europe.
Depuis sa création, les nombreuses crises qu'affronte l'Union européenne la forcent à se réinventer pour répondre aux défis et aux exigences de notre société. Comment ces évolutions ont-elles été rendues possibles ? Comment est-on arrivés jusqu'ici ?
Se basant sur sa riche expérience, Rudy Aernoudt, actuellement senior economist à la Commission européenne, nous propose une analyse profonde et inédite du fonctionnement de l'Europe et des défis qui se présentent à elle. Avec un ton direct et sans tabous, il identifie les "12 travaux d'Hercule" nécessaires pour réformer l'Union européenne de manière pragmatique, du marché intérieur aux problématiques climatiques en passant par la réindustrialisation.
Une réflexion inédite et profonde provenant tout droit des coulisses de l'Europe.
« Je conseille la lecture de ce livre tant au politicien en manque d'idées qu'au citoyen qui veut comprendre son futur. Le fossé entre les citoyens et l'Union est si profond que, sans le pragmatisme et les douze travaux de l'auteur, ce fossé pourrait ne jamais être comblé. » Henri Malosse, ancien président du Comité économique et social européen
À PROPOS DE L'AUTEUR
Le Pr. Rudy Aernoudt est senior economist à la Commission européenne, après avoir été conseiller spécial du Conseil Européen et directeur de cabinet du Comité économique et social. Il a été directeur de cabinet à différents niveaux de pouvoir en Belgique, et est professeur d'économie à l'Université de Gand et à l'Université de Nancy. Auteur de plusieurs best-sellers, Rudy Aernoudt a remporté plusieurs distinctions.
L'économie mondiale est en perpétuelle évolution. Alors que les décennies qui ont précédé la Grande Récession de 2008 ont été marquées par une mondialisation toujours plus puissante, par une faible prise en compte des enjeux environnementaux, par la montée des inégalités dans les pays riches, mais aussi par une baisse de la pauvreté dans les pays émergents, l'économie mondiale pourrait connaître des évolutions très différentes au XXIe siècle.
La population vieillit dans de nombreux pays, ce qui affaiblit la croissance et remet en question de nombreux modèles sociaux. Les taux d'intérêt bas, voire négatifs, se généralisent. En parallèle, la mondialisation est remise en cause par les dirigeants de certains grands pays. La protection de l'environnement et la lutte contre le changement climatique deviennent centrales dans la plupart des projets politiques. La digitalisation et la robotisation chamboulent le marché du travail. La question des inégalités prend de plus en plus de place dans le débat public. Par ailleurs, en cette ère de taux zéro, la façon d'envisager la dette publique évoluera et les banques centrales seront vraisemblablement... plus centrales que jamais.
Ce livre illustré se propose d'aborder 25 grandes tendances qui dessineront l'économie au XXIe siècle. Certaines d'entre elles sont bien identifiées et ont commencé à se matérialiser, d'autres sont plus incertaines, mais méritent d'être abordées.
Le magasin du XXI e siècle sera-t-il le nouveau bistrot du XX e siècle ? Telle est, en tout cas, la conviction portée par Dominique Schelcher, président du groupe Système U, exposée dans cet essai visant à repenser la société de demain.
Pour un commerce à visage humain" Je suis convaincu que la fin de la société de consommation, accélérée par la pandémie, va faire basculer le commerce dans le XXIe siècle : un commerce plus responsable, plus engagé, où le consommateur, réconcilié avec le citoyen, est davantage acteur.
Conscient de son rôle, il veut utiliser son pouvoir d'achat pour faire passer un message en faveur de produits éthiques et équitables. Il interroge le système de consommation en lui demandant des engagements, des principes, des valeurs.
Cette crise est aussi une intense période de réinvention, à laquelle les commerçants ont envie de contribuer. Notre action doit d'abord répondre à une préoccupation générale : comment concilier les envies de plus d'économie, d'écologie et de responsabilité ?
Mais elle doit aussi, dans cette période fracturée, répondre à un enjeu majeur : comment éviter le mouvement de repli sur soi, comment refaire société ? J'aperçois un atout, une force sur laquelle nous pouvons nous appuyer et qui conforte notre optimisme : l'espoir né de la solidarité, de la générosité, de l'humanité vécues pendant la crise. "
Face à la vague du commerce sur internet, l'auteur défend les avantages du commerce de proximité : lieu de sociabilité et d'échanges, celui-ci a vocation à devenir le lieu d'une nouvelle convivialité, au service du rayonnement retrouvé des territoires.
Le lecteur français ne sera pas surpris que l'on consacre un ouvrage au modèle de son pays. Il se sentira sans doute conforté dans son sentiment d'originalité, pour ne pas dire de supériorité. Mais ce modèle existe-t-il vraiment ? Comment le définir ? N'est-il pas aujourd'hui menacé de disparition ? L'ouvrage étudie le modèle sous l'angle économique et élargit son analyse aux domaines social, culturel et politique. Il distingue différents âges de son histoire et se concentre sur le troisième, celui de l'après 1945 : alors, une génération forge le modèle tel que nous le connaissons. S'il est menacé aujourd'hui, c'est que cette génération passe la main : il risque de disparaître avec elle ; le lecteur français d'aujourd'hui est-il à la hauteur de son modèle ?