Lieux d'émerveillement, d'apprentissage et de découverte, les musées n'ont cessé de se développer depuis une trentaine d'années. Promenade sensible à travers le monde, ce Dictionnaire amoureux ouvre la réflexion sur ce que notre monde veut transmettre aux générations futures.Musées de beaux-arts, musées d'histoire ou d'archéologie, musées de sciences, ou de techniques, musées d'histoire naturelle ou d'ethnologie : il s'en créée tous les jours à travers le monde ! Mais pourquoi va-ton dans les musées ? Qu'allons-nous y chercher ? Pourquoi les musées sont-ils aussi présents dans notre imaginaire ? En nous entraînant dans les coulisses des musées, ce Dictionnaire Amoureux fait partager la passion de l'auteure pour ces lieux fascinants et indispensables qui ont su se moderniser, se réinventer pour toucher toujours plus de publics. A travers mille anecdotes, on y flâne d'un continent à l'autre, du Louvre au musée Edo-Tokyo, du Louvre Abu Dhabi au British Museum, de l'Ermitage à la glyptothèque de Copenhague. On y découvre des musées insolites ou inconnus, des musées-ateliers, des maisons d'artistes. Champollion y côtoie Beyoncé, Tintin ou Dark Vador. On y rencontre des artistes torturés, des collectionneurs un peu fous, des architectes inspirés et des conservateurs hors du temps. On y entrevoit les coulisses des acquisitions, des restaurations, des réserves de musée, sans oublier celles des vols célèbres ou des faux. Confrontés aujourd'hui à de nouveaux défis, comme les enjeux de marque, de diversité, de développement durable, de post-colonialisme, ou de numérique, les musées nous interrogent sur notre rapport aux objets, mais aussi au passé, à la mémoire, et à la transmission. Promenade sensible à travers le monde, ce Dictionnaire amoureux ouvre la réflexion sur ce que notre monde veut transmettre aux générations futures.
On connaît le prestigieux musée, qu'aujourd'hui le monde entier nous envie.
On connaît moins l'histoire du lieu, reflet de l'histoire de France, tour à tour forteresse, palais et symbole républicain.
Depuis la fondation du Louvre de Philippe Auguste au XIIe siècle jusqu'à l'internationalisation du musée au XXIe, le Louvre se révèle ici à travers des épisodes marquants de son histoire (une visite nuptiale de Napoléon Ier et de Marie-Louise, le rapt de la Vénus de Milo, l'incendie des Tuileries, le vol de la Joconde, etc.) ou les oeuvres les plus emblématiques (le Grand Sphinx de Tanis, les Chevaux de Marly, Le Sacre de l'Empereur de David, etc.) qui l'ont fait tel qu'il est aujourd'hui : le palais des rois et de l'art-roi.
Suivez le guide pour la plus étonnante des visites !
Depuis la première édition de cet ouvrage, la muséologie s'est imposée comme discipline académique et comme formation professionnelle à part entière.
L'ambition de cette nouvelle édition est à la fois de rendre compte des développements récents des techniques muséographiques, et de couvrir le large éventail des points de vue portés sur le musée, en accueillant le regard d'experts à travers des "Cartes blanches" (François Mairesse, Dominique Poulot, Yves Bergeron, Didier Rykner, Nathalie Dist, Xavier Rolland, Jean Nouvel...).
De nombreux musées occidentaux conservent dans leurs collections des objets - en particulier d'Afrique - issus du passé colonial. Alors que ces objets continuent de revêtir une signification symbolique forte dans leurs pays d'origine, ils se retrouvent le plus souvent dans les vitrines des musées occidentaux comme des objets en perdition, privés de leur contexte historique, social et culturel.
Les musées français ou occidentaux qui possèdent, par vocation ou par hasard, des patrimoines extra-européens dans leurs collections ne peuvent les valoriser sans associer à leur étude les musées et les représentants patentés des pays d'où ces patrimoines sont originaires.
La tâche la plus urgente est de rendre à l'Afrique sa parole sur ce patrimoine qui est le sien. D'où la nécessité d'inventorier ces objets avec soin, d'établir des corpus, de les relier aux patrimoines des pays d'origine, et de chercher de nouvelles formes de
partenariat entre musées du nord et musées du sud.
Des spécialistes des musées d'Europe et d'Afrique esquissent ici les pistes pour faire du continent africain le fer de lance des musées du XXIe siècle.
Avec les contributions de : Étienne Féau, Alice Michonnet, Caroline Gaultier-Kurhan, Gabrielle Baglione, Philippe David, Salimata Diop, Nathalie Carratié-Faye, Abdoulaye Touré, Manuel Valentin, Delphine Brabant, Laurella Rinçon, Hamady Bocoum.
Les contraintes de l'impératif évènementiel sont inévitables. Elles se reflètent sur la production culturelle contemporaine et sur les musées. Mais qu'est-ce qu'un évènement en muséologie? Lorsque que l'évènementiel entre dans les musées d'art, comment cela influence-t-il les collections, la mise en récit de l'art qui se déploie jusque dans la présentation et la conception patrimoniale des oeuvres? Le retour aux collections auquel nous assistons depuis quelques décennies donne lieu à de nouvelles pratiques muséales et curatoriales et confirme l'avènement d'un temps convulsif évènementiel qui vient ébranler le cours tranquille et le temps figé du récit canonique des collections dites « permanentes ».
Réinventer la collection : l'art et le musée au temps de l'évènementiel est composé de cinq parties qui invitent à un déplacement de sens et d'idées autour des collections faisant écho aux formules dynamiques, interrogatives et inclusives que tendent à adopter les musées. Les recherches qui y sont publiées ont, pour la grande majorité, été menées dans le cadre des activités du groupe de recherche et de réflexion Collections et impératif évènementiel/The Convulsive Collections (CIÉCO), fondé en 2014. Les différents chapitres interrogent l'impact de l'évènementiel sur les collections ou analysent des stratégies muséales qui cherchent à valoriser les collections par les ressorts évènementiels.
Cette réflexion, qui vient combler une importante lacune dans l'étude sur les collections, s'adresse à quiconque s'intéresse au patrimoine, aux musées, aux expositions, aux oeuvres d'art, que ce soit dans la perspective de l'histoire de l'art, de la muséologie, des arts visuels, de l'architecture, de l'ethnographie ou de la sociologie.
Les nouvelles technologies (internet, vidéo, dématérialisation,...) connaissent des développements accélérés qui vont amener les institutions culturelles à repenser en profondeur leurs activités. Le livre prend pour exemple le secteur du spectacle vivant et montre combien ces changements affectent tant la production que la diffusion des créations culturelles. Le succès de la diffusion des représentations du Metropolitan Opera dans un réseau mondial de cinémas en fournit un exemple flagrant. Ces bouleversements pourront parfois induire une redéfinition des critères de soutenabilité des projets culturels et imposeront en tout cas un réexamen de l'utilité des fonds investis, permettant l'émergence de nouvelles formes d'expression ou de nouveaux circuits de distribution.
Après des études de droit et d'économie à l'Université libre de Bruxelles, Michel Hambersin mène de front une carrière bancaire internationale et de professeur de finance à l'ULB. Il poursuit en parallèle une activité de critique musical (sous le pseudonyme de Serge Martin), notamment au journal Le Soir. Membre de la Classe Technologie et Société depuis 2009, il consacre désormais ses recherches à l'économie de la culture.
Depuis 40 ans, la France connaît un boom des musées et des expositions blockbusters qui va de pair avec un accroissement continu de la fréquentation des publics. Les défis et les enjeux sont grands pour les musées aujourd'hui, dans un contexte où les logiques marchandes sont toujours plus poussées.
Or, les musées restent avant tout des lieux de diffusion de la connaissance qui réinventent continuellement leurs formes et leurs supports de médiation. Multimédias, cartels, audioguides ou fascicules d'aide à la visite peuplent l'espace muséal et façonnent le discours muséographique, qui n'est au fond que l'expression d'un point de vue sur une question (d'art, de société, scientifique) et une manière d'accompagner les visiteurs dans leur exploration des collections.
Les musées sont-ils condamnés à séduire ? Et autres écrits muséologiques est un recueil de textes de Daniel Jacobi faisant l'inventaire de 40 ans de recherche. Spécialiste de la question muséale, il est le fondateur d'un des laboratoires français les plus importants sur la question et qui a largement fait école et essaimé à travers le monde.
Cet ouvrage, qui pense le musée comme un média, propose d'investiguer les grandes problématiques muséologiques actuelles. Chacun des chapitres contribue à l'élaboration progressive d'une véritable théorie muséologique sur laquelle il faudra compter dans les années à venir pour comprendre le futur des musées.
Du musée traditionnel, parvenu jusqu'à nous sans grande transformation depuis le xixe siècle, au musée " événement " instrumentalisé par les politiques urbaines et l'économie touristique, les musées connaissent une transformation profonde depuis une trentaine d'années. La fin du xxe siècle et le début du xxie ont vu naître un nouveau modèle d'établissement muséal, impulsé par un changement d'enjeu, un changement d'échelle urbaine et le développement inédit des mobilités touristiques.
Le musée est véritablement devenu acteur du tourisme. Or, si le musée " produit " du tourisme, il n'en est pas moins vrai que le tourisme " produit " du musée. L'objectif de cet ouvrage est d'étudier cette relation complexe et ces rapports multiformes entre musée, tourisme et ville.
Depuis une vingtaine d'années, le terme « inclusion » a fait son apparition dans nos sociétés, notamment dans le champ social et culturel. Omniprésent mais aussi contesté, comment est-il appréhendé et vécu par les institutions muséales aujourd'hui ? Sont rassemblés ici plus d'une vingtaine de contributions qui proposent, à travers l'analyse d'expériences et de pratiques, de mieux comprendre les enjeux mais aussi les réalités du musée inclusif. Tour à tour, les auteurs interrogent la notion d'inclusion, comme processus professionnel et dynamique institutionnelle, analysent la question des territoires, aussi bien géographiques que culturels et questionnent la participation des publics, en tant que citoyens acteurs du musée et de la société.
Cet ouvrage rassemble les contributions de professionnels et de chercheurs français et québécois, dont certaines sont issues du séminaire qui s'est tenu dans le cadre des rencontres professionnelles « Le rôle social et inclusif des musées et centres des sciences » organisé en mai 2019 à Montréal par l'Ocim, en collaboration avec la Société des musées du Québec. Ces regards croisés entre le Québec et la France offrent une richesse d'horizons, qu'ils soient géographiques, historiques, culturels, institutionnels et contribuent à nourrir la réflexion sur le rôle du musée dans la société d'aujourd'hui et de demain.
Du sens et du plaisir. Une muséologie pour les visiteurs retrace le parcours de Raymond Montpetit, acteur incontournable du champ de la muséologie québécoise. Cet ouvrage rend compte des apports significatifs de Raymond Montpetit à l'histoire contemporaine de la muséologie et de la muséographie en huit textes cardinaux parus entre 1983 et 2015. Il fournit des clés contextuelles uniques pour cerner la vision humaniste de ce défenseur d'une muséologie valorisant les publics. Il livre les multiples facettes de la production de ce créateur qui a autant contribué à l'essor de la recherche sur la muséologie nord-américaine qu'à la structuration du réseau des musées québécois.
Passion de musées. De Québec à Lyon lève le voile sur l'organisation et le fonctionnement de ces institutions et sur leur inscription dans la vie muséale internationale. À partir de ses expériences vécues au Musée de la civilisation de Québec et au Musée des Confluences de Lyon, Michel Côté raconte la complexité des musées, décrit leurs modes de fonctionnement et analyse leur environnement.
Comment naît une institution muséale? Comment se prépare une programmation d'expositions? Comment se constitue une collection? Comment noue-t-on une relation durable avec les visiteurs? Comment un musée s'inscrit-il dans un réseau international?
L'ouvrage retrace le parcours d'un Québécois qui s'est retrouvé à la tête d'une institution historique et d'un projet international en France. Il nous rappelle que derrière les collections et les institutions, il y a des personnes.
Michel Côté a été directeur général du Musée de la civilisation (Québec) et concepteur-directeur du Musée des Confluences (Lyon) ainsi que président d'ICOM Canada et membre du conseil d'administration du Conseil international des musées (Paris). Titulaire de la Légion d'honneur, membre de l'Ordre national du Québec et officier de l'Ordre des Arts et de Lettres de la République française, Michel Côté a reçu un doctorat honoris causa de l'École normale supérieure de Lyon pour souligner son travail en muséologie.
L'effet musée est envisagé ici dans son rapport à des fonds, à des dispositifs, à des controverses et à des jeux d'influences. Il s'agit d'abord de décrire le travail des établissements sur leurs objets, non seulement dans le choix de les collecter, mais aussi dans leur traitement, déterminant pour la vie sociale des collections. Les gestes d'exposition analysés ensuite manifestent l'omnipotence de l'institution sur ses espaces, entre démonstrations visuelles et expériences immersives. Enfin, l'effet musée s'opère sur ses publics, entre fascination, respect, jouissance, mais aussi malaise, voire colère. Ces effets contrastés révèlent les aléas de la légitimité sociale et culturelle des faiseurs de musées, quels que soient leurs statuts (État, associations ou collectionneurs). Ils dessinent plus largement un paysage d'amitiés et d'inimitiés envers l'institution, autour de ses installations et de ses valeurs. Résolument pluridisciplinaire, cette enquête collective réunit jeunes chercheurs et universitaires confirmés, et couvre une grande diversité de collections de la fin du XIXe siècle à aujourd'hui. Cet ouvrage, préparé sous la direction de Dominique Poulot, est le quatorzième volume de la collection Histo.Art, présentant les travaux de l'École doctorale Histoire de l'art de l'université Paris 1 Panthéon-Sorbonne.
Observer en grand angle le musée du xxe siècle comme objet historique compose une démarche inédite. Elle suppose d'apprécier les enjeux politiques, sociaux, culturels et économiques qu'il suscite, à l'échelle de l'État comme des collectivités territoriales, dans des perspectives hexagonales comme transnationales. Car le musée évolue aujourd'hui dans une société ouverte à la novation esthétique et patrimoniale en même temps qu'il adopte l'acculturation des codes hiérarchiques et les évolutions entrepreneuriales ou technologiques. Partagé en deux parties (« Figures » et « Territoires »), cet ouvrage aborde des situations aux registres et répertoires différenciés. Les textes réunis ici questionnent, en longue durée, le musée et ses représentations, entre élitisme social, promotion de la culture pour tous, merchandising, aussi, des biens culturels pour chacun. Sont ouvertes ou creusées - souvent en diachronie par le témoignage d'anciens et nouveaux acteurs - plusieurs pistes amenant à discuter la place du musée dans les imaginaires collectifs, le capital symbolique d'un geste ou d'un espace architectural, le trilogue entre l'oeuvre, l'artiste et celles et ceux, qui désormais pluriels et parfois concurrents, participent à sa « vie » au musée.
L'exposition "Dix mille ans de luxe" (Louvre Abu Dhabi, 30 octobre 2019-18 février 2020) présente les multiples facettes du luxe, de l'Antiquité à nos jours. Son catalogue permet d'explorer cette notion à travers la couture, la joaillerie, l'art visuel, le mobilier et le design, avec des chefs-d'oeuvre venus des collections d'institutions et de grandes marques internationales. Parmi les pièces majeures présentées figurent notamment la plus ancienne perle connue au monde ; le célèbre Trésor de Boscoreale, l'une des plus grandes collections de pièces d'argenterie datant de l'Antiquité romaine ; des robes et des bijoux conçus par de grandes maisons telles que Cartier, Maison Van Cleef & Arpels, CHANEL, Christian Dior, ELIE SAAB et Yves Saint Laurent.
La recherche scientifique sur les musées, la muséologie, combine une réflexion théorique à une enquête empirique faite d'observations sur le terrain. Les développements récents dans une « nouvelle muséologie » ont encouragé la création de nouvelles structures, mais aussi influencé et transformé les musées anciens. Ces musées d'objets se renouvellent alors dans la préoccupation désormais centrale des publics, le développement de dispositifs de médiation et les différentes injonctions communicationnelles et numériques actuelles.
C'est cette observation de terrain, cette « muséographie », cette écriture de la réalité empirique, mesurée patiemment sur le temps long qui est ici interrogée et mise en valeur à partir de deux musées toulousains, le musée des Augustins, musée des Beaux-Arts de Toulouse et le musée Saint-Raymond, musée d'archéologie de Toulouse. Cette enquête muséographique met l'accent sur toutes les opérations d'écriture des médiations expérimentées jour après jour, mois après mois, dans le laboratoire des services des publics et des expositions temporaires.
La présentation de la politique de médiation et des nombreuses expérimentations de chacun des deux musées par leurs responsables ou par les chercheurs en Sciences de l'information et de la communication permet de dessiner un panorama des médiations de ces deux musées d'histoire, d'art et d'archéologie. Les textes rassemblés dans cet ouvrage collectif montrent l'importance du dialogue recherche-musée qui nourrit simultanément les deux pratiques des professionnels du patrimoine muséal et des chercheurs en muséologie.
Les analyses, fondées sur une série d'entretiens et d'observations des dispositifs de médiation, prennent en compte la diversité des publics, des pratiques et des sens convoqués. Il est alors possible de distinguer trois types de médiations muséales et de les questionner dans leurs approches documentaires et numériques, artistiques et communicationnelles mais aussi expérimentales. L'ensemble de ces investigations et de ces témoignages ont souligné l'importance des partenariats, des négociations, des compagnonnages, des allers-retours, etc., dans la conception des dispositifs pour entrer dans la complexité définitionnelle de la notion de médiation.
Ce recueil réunit cinq textes écrits entre 2002 et 2016. Ils ont en commun d'aborder chaque fois, sous un angle différent, une situation qui met en jeu les relations complexes qu'entretiennent les musées et la société. L'angle d'approche adopté postule que les formes successives de l'institution muséale et l'évolution de la société ne se comprennent qu'ensemble. En soi, l'idée n'est pas nouvelle. On sait depuis longtemps que les musées ne peuvent se cantonner dans un rôle de spectateur : ils réagissent régulièrement aux injonctions en provenance de la société., au point que l'on pourrait même se demander aujourd'hui si le champ muséal ne serait pas en train de se recomposer autour d'une dynamique d'ajustements continuels qui le mobiliserait tout entier.
La signalétique patrimoniale : principes et mise en oeuvre » s'adresse, d'une part, aux professionnels qui mettent en place de nouveaux aménagements ou dirigent des équipements patrimoniaux et culturels, et d'autre part, aux chercheurs ou aux étudiants qui analysent les modalités de reconnaissance par les différentes catégories de public des monuments, des musées, des expositions, ainsi que des centres et des parcours d'interprétation.Qu'il s'agisse des repères directionnels ou de dispositifs de signalétique conceptuelle, cet ouvrage propose, dans une première et deuxième parties, les premiers éléments publiés en langue française d'une théorie communicationnelle de ce système essentiel. Une troisième partie, plus pratique, rappelle quelles sont les étapes de conception et de mise en place d'une signalétique dans un équipement culturel.
L'appel à projets de recherche Pratiques scientifiques et techniques au regard des politiques culturelles : questions et enjeux, lancé en 2015 par le Ministère de la Culture et de la Communication, témoigne du renouvellement de l'intérêt ministériel pour la culture scientifique, technique et industrielle (CSTI) et de son attention a encourager la réalisation de recherches qui ne soient pas uniquement portées par les chercheurs. L'appel s'adressait, en effet, à des recherches mettant en avant le principe d'une démarche partagée, d'un questionnement réciproque et d'une coproduction de savoirs entre institutions, chercheurs et monde associatif partant de situations concrètes, d'expériences qui mobilisent des conceptions et des pratiques de la culture scientifique, technique et industrielle différentes. La clôture de cet appel à projets de recherche par le séminaire éponyme, organisé en partenariat avec l'Office de coopération et d'information muséales (Ocim), a donné l'occasion de partager plus largement la richesse et la diversité des projets retenus, en concentrant le propos sur les expériences vécues au sein de chaque projet lauréat. Ces échanges sont aujourd'hui prolongés dans l'édition du présent ouvrage, destiné aux acteurs sensibles à une démarche de recherche collaborative, ou engagés dans cette démarche. Il s'adresse à tous ceux qui mènent des projets de recherche en partenariat avec une diversité d'acteurs dans le champ de la CSTI comme dans le domaine culturel au sens large.
Catalogue de l'exposition du 4 mars au 4 avril 2022 au Musée des arts décoratifs et du design de Bordeaux.
Raconté en cinq paysages, ce livre se lit à partir d'une certaine idée du temps, de la ressource, ou encore de l'action, révélant la complexité des schémas de notre société contemporaine avec laquelle le projet en design doit composer. Il montre la zone ouverte par la céramique pour questionner le processus de création et le champ de production des objets au sein d'une école d'art et de design. Les pièces des étudiants, ainsi que celles de designers venus en résidence à l'École nationale supérieure d'art et de design de Limoges comme Martin Szekely, François Bauchet, Laureline Galliot, Gilles Clément, s'associent pour dessiner les paysages de cette jungle vivante et féconde.
Direction de la publication : Françoise Seince
Direction éditoriale : Indiana Collet-Barquero
Contributions : Barbara Formis, Olivier Sidet, Indiana Collet-Barquero, Julien Descherre
Conception graphique : Antonin Faurel
Coordination graphique : Nicolas Gautron
Haut-lieu du Romantisme français, Royat voit défiler dans cette première moitié du XIXe siècle les plus grands maîtres de la peinture comme Eugène Isabey, Paul Huet, Camille Corot, Théodore Rousseau... Par milliers, ils ont accouru de toute l'Europe découvrir ce joli vallon. L'arrivée du train en Auvergne, au milieu du XIXe siècle, et le renouveau de cette antique station thermale, urbanisa ce paysage immortalisé une dernière fois par des oeuvres post romantiques. Nous vous invitons à découvrir l'histoire de cette épopée picturale en terre auvergnate. Des précurseurs aux guides de voyage, partez à la rencontre de cette vallée romantique bouleversée par le thermalisme.
On imagine parfois le monde des arts chez les anglophones de Montréal au début du XXe siècle comme un avant-poste colonial où les nouveaux riches cherchent à s'imposer culturellement en mettant de l'avant les traditions britanniques. Or, les archives de George M. Brewer, organiste et pianiste, producteur de théâtre, conférencier respecté et grand voyageur, témoignent d'une tout autre réalité. Les milliers de pages où sont consignées ses réflexions dévoilent une effervescence insoupçonnée de la vie culturelle dans les organisations communautaires. Ces archives révèlent ainsi un esprit vif en dialogue avec le discours et les avancées technologiques de son temps. En filigrane de ce monde anglophone, Brewer circule également dans le milieu musical francophone, un monde distinct, certes, mais dont les frontières se révèlent plus poreuses et les échanges plus riches que ce que nous en avait révélé l'histoire jusqu'à présent. Une biographie qui vient enrichir notre compréhension de la vie culturelle montréalaise de la première moitié du XXe siècle.
Professeur retraité d'histoire et de sociologie au cégep Édouard-Montpetit, Lorne Huston s'intéresse maintenant à l'histoire de la vie culturelle des anglophones de Montréal au début du XXe siècle. Ses publications ont porté autant sur l'Art Association et la vie théâtrale que sur la critique artistique et dramatique.
Professeure émérite de la Faculté de musique de l'Université de Montréal et spécialiste de l'histoire de la vie musicale au Québec, Marie-Thérèse Lefebvre a publié plusieurs livres et articles sur divers compositeurs, dont Auguste Descarries, Serge Garant, Rodolphe Mathieu, Gilles Tremblay et Jean Vallerand, ainsi qu'une Chronologie musicale du Québec (1535-2004) (Septentrion, 2009) écrite en collaboration avec Jean-Pierre Pinson.
En décembre 1590, un galion de commerce espagnol, le San Diego, coula en mer des Philippines avec son chargement. En 1992 et 1993, deux campagnes de fouilles révélèrent le trésor.
Ce volume d'Actes reprend les communications du colloque international organisé par le CRHiSM (Centre de Recherches Historiques sur les Sociétés Méditerranéennes, Université de Perpignan) les 06-08 décembre 2001, à l'Université de Perpignan et au Musée de Préhistoire de Tautavel. Grâce à la qualité des auteurs, venus pour l'essentiel du sud de la France (Perpignan et Tautavel bien sûr, et encore Arles, Toulouse, Bélesta, Agde, Saint-Bertrand-de-Comminges...), mais aussi d'Italie (Rome), ces textes sont autant de promenades à la fois plaisantes et instructives, guidées par les conservateurs dans des musées parfois en travaux, parfois en projet, mais toujours pensés en fonction d'une démarche généreuse : mettre le matériel exposé à la disposition du public dans les meilleures conditions possibles. De cet exercice complexe, les conservateurs ont accepté de dévoiler ici les arrière-cours, les avant-projets, les aléas et les heurs, mais aussi les arrière-pensées et les partis pris - bref, le quotidien de leur action, entre choix scientifiques et impératifs financiers, d'espace, de collection, etc. C'est aussi l'occasion de mises au point sur l'archéologie et les relations que cette science de terrain entretient avec le musée, sur le métier de conservateur et les exigences du « grand public », sur la dimension économique et touristique des institutions et leur lien avec tes collectivités territoriales... Une définition de l' « Art d'être conservateur » ? Peut-être celle contenue dans la lettre adressée le 13 février 1794, à la Convention, par le député Boissy d'Anglas : « Conservez les monuments des arts, des sciences et de la Raison, ils attestent à la fois et perpétuent les richesses de l'esprit humain ; ils fixent au milieu de vous et naturalisent sur votre territoire le résultat des plus belles conquêtes du génie et des plus profondes méditations de l'étude ».
Les mutations qui se sont amorcées à partir de la fin de la Seconde Guerre mondiale et qui connaissent une accélération rapide avec les crises sociales, culturelles, économiques et environnementales contemporaines ont transformé le paysage muséal et les visions dont les musées se soutiennent et qu'ils entretiennent.
La plupart des travaux produits au cours de ces années ont été portés par ces transformations et y contribuent : la recherche en muséologie s'est elle-même dissociée de la recherche dans les musées dans les années 1980. De plus, quelque chose s'est noué entre un tournant communicationnel dans les musées et un développement de la réflexion théorique et critique sur la communication.
Dans une approche résolument pluridisciplinaire, cet ouvrage se propose d'analyser ces évolutions dans leurs dimensions institutionnelles, culturelles, communicationnelles, historiques, patrimoniales. Les perspectives réunies ici contribueront, sans aucun doute, à mettre au jour les mouvements de fond actuels, les tendances qui travaillent les institutions elles-mêmes, et le poids de ces changements dans la formulation des enjeux théoriques en muséologie.