"Que le cinéma aille à sa perte, c'est le seul cinéma.
Que le monde aille à sa perte, qu'il aille à sa perte, c'est la seule politique."
Marguerite Duras, Le Camion
Cet ouvrage recueille, pour la première fois, un ensemble de textes et d'entretiens de Marguerite Duras, la plupart inédits ou difficiles d'accès, autour des dix-neuf films qu'elle a réalisés des années 1960 à la fin des années 1980. Depuis La Musica jusqu'aux Enfants, en passant par India Song, Le Camion ou Le Navire Night, Marguerite Duras a rédigé des textes pour des dossiers de presse, des notes de tournage et des déclarations d'intention, des commentaires et des réflexions sur ses écrits, ses films et sur la situation du monde et du cinéma. Pour Marguerite Duras, tout est écriture, d'un bref entretien, d'un commentaire de film au roman, à la pièce de théâtre ou radiophonique, jusqu'au film lui-même.
François Truffaut livre ses secrets de cinéma.
En 1981, François Truffaut, l'ancien fougueux critique de cinéma, fait l'autocritique de ses propres films.
En s'appuyant sur des scènes et des anecdotes de tournage, Truffaut revisite, avec émotion et franchise, sa carrière, des Mistons (1959) à La Femme d'à côté (1981).
Des échanges précieux dans lesquels il se remémore la genèse des films, révèle leurs secrets de fabrication et n'hésite pas à juger avec sévérité certains de ses partis pris de mise en scène. Un long entretien inédit et richement illustré qui dessine en filigrane le portrait d'un immense artiste.
Plus qu'une leçon de cinéma, une réponse à la question fondamentale : qu'est-ce que le cinéma ?
Pendant trente ans, Alain Resnais a dialogue avec Francois Thomas a la sortie de chacun de ses films. Ce livre reunit leurs entretiens. De L'Amour a mort (1984) a Aimer, boire et chanter (2014) en passant par Melo, On connait la chanson ou Les Herbes folles, le cineaste retrace la genese de ses longs metrages. Toujours soucieux de mettre en avant le cote artisanal du cinema et l'apport de ses collaborateurs, il devoile aussi quantite de principes de travail et de secrets de fabrication. Deux entretiens thematiques, l'un sur ses relations a la bande dessinee, l'autre sur sa vie de spectateur de theatre, eclairent en outre un des aspects majeurs de son cinema : le dialogue entre les arts.
Francois Thomas est l'auteur de L'Atelier d'Alain Resnais (1989), d'Alain Resnais, les coulisses de la creation (2016) et d'un documentaire pour Arte sur la genese d'On connait la chanson (1997). Il est egalement le coauteur de deux livres sur Orson Welles et a codirige des ouvrages collectifs sur l'age d'or du court metrage francais et sur le director's cut. Il est professeur en etudes cinematographiques a la Sorbonne Nouvelle et collaborateur de la revue Positif.
Celui qui se présente ici comme narrateur en est donc réduit à parler d'un film, d'un seul film, du même film qu'il a vu des dizaines et des dizaines de fois. Toute remarque, tout commentaire, il les a notés, consignés dans un cahier, jour après jour. Son existence est minée par le film. Ses goûts et ses jugements, il les doit au film. Ses amis comme ses ennemis, il les doit à l'opinion qu'ils se sont faite sur le film. À vrai dire, sa vie ne tient qu'à un film.
« Évidemment, Cinéma est un roman, et l'on se doute qu'il ne s'agit pas de parler d'un film, de discourir sur un film. Il s'agirait plutôt d'une tentative renversée d'adaptation, au sens où ce mot est employé lorsqu'un cinéaste s'empare d'un livre, un livre qui le hanterait au point qu'il lui faille aussi en finir avec cette fascination, s'en débarrasser en tâchant d'en percer le mystère. En finir, en somme, à la manière du limier attaché aux basques de l'assassin, avec ce rapport d'admiration-répulsion que les meilleurs détectives de la littérature policière entretiennent toujours avec l'homme qu'ils chassent pour le rabattre vers le lecteur jusqu'à l'hallali final. » (Bertrand Leclair, Les Inrockuptibles)
Cinéma est paru en 1999. Dans cette édition, le roman est suivi de Hitchcock, par exemple, un texte initialement paru chez Naïve en 2010.
Prix Renaudot Essai 2019
Sélection Les 100 livres de l'année 2019 du magazine Lire
« HS. Kaputt. Finito. Arrêtons les frais. Le cinéma français agonise sous nos yeux. Il est à peine l'ombre de lui-même. Bientôt, on punira les enfants qui n'ont pas fini leurs devoirs en les obligeant à regarder les nouveautés. C'est ainsi, le plaisir est devenu une corvée. Si tu n'es pas sage, tu iras voir le dernier Ozon. »
Préface de Lloyd Chéry
De son surgissement, incarné par Mel Gibson, à sa renaissance, portée par Tom Hardy et Charlize Theron, la saga Mad Max a traversé pied au plancher quatre décennies de cinéma. Peuplée de formes hybrides, elle se nourrit de mutations successives, passant du film fauché au spectacle total, du nihilisme à la fragile lueur d'espoir. Chacun des quatre films remet les compteurs à zéro et réinvente la saga. Pour nous alerter sur les catastrophes écologiques et sociales à venir, ils transforment les voitures en monstres. Elles consument les hommes, deviennent un prolongement de leurs chairs, un substitut de leurs âmes.
Dopés à l'adrénaline, noircis par la hantise de la dévastation, les Mad Max soulignent l'influence destructrice des hommes sur le monde. Mad Max, au-delà de la radicalité est une plongée dans l'oeuvre phare de George Miller, créateur lucide et ambitieux, qui espère prendre les hommes de vitesse pour ouvrir une voie vers un futur vivable.
Nico Prat, Manouk Borzakian, Alexandre Mathis, Elise Lépine et Erwan Desbois font partie du collectif Playlist Society. Lloyd Chéry est le fondateur du podcast C'est plus que de la SF.
Bi Gan, Diao Yinan, Jia Zhang-ke... La nouvelle génération de cinéastes chinois forge des oeuvres mutantes. Animés par des interrogations sociales, bouleversés par l'avènement du numérique et les possibilités offertes par la technologie, ils proposent des films aux confluents du réel et de l'imaginaire. L'incroyable surgit souvent quand on ne l'attend pas, à l'image d'un immeuble qui décolle telle une fusée dans Still Life ou d'un train défilant au beau milieu d'un appartement dans Kaili Blues. En outre, les rencontres de l'homme et de l'animal, du passé et du présent, de l'ombre et de la lumière modèlent elles aussi un cinéma reposant sur l'entrechoc et la rupture.
Le Réalisme magique du cinéma chinois propose de définir l'essence de cette nouvelle vague. En marge de blockbusters nationaux standardisés, lissant en cela la production à grand budget d'Est en Ouest, la nouvelle garde du cinéma d'auteur chinois réinvente en mode lo-fi un plaisir cinéphile inestimable : croire à l'incroyable.
Hendy Bicaise est critique de cinéma. Il est le cofondateur du site Accreds.fr et coauteur de l'ouvrage Contes de l'au-delà, le cinéma de M. Night Shyamalan (Editions Vendémiaire, 2015).
Comment choisit-on un scénario? Qu'est-ce qui détermine le style d'un film? Comment gérer un tournage en extérieur avec une centaine de figurants ? Que faire pour maintenir la concentration d'un acteur au bout de la dixième prise ?Étape par étape, Sidney Lumet aborde tous les aspects de la création cinématographique, de l'écriture à la post-production : le casting, les répétitions, le choix des décors et des costumes, le tournage et le montage, la conception de la bande-son..., jusqu'au moment fatidique de la première projection. Auteur de nombreux classiques (Serpico, Un après-midi de chien, 12 hommes en colère), Lumet offre avec ce livre le point de vue rare d'un cinéaste sur son propre travail et sur son art, nourri d'une longue expérience à Hollywood où il a tourné avec les plus grandes stars (de Katharine Hepburn à Al Pacino). À la fois mémoires professionnelles fourmillant d'anecdotes et guide pour apprenti réalisateur, Faire un film est une plongée saisissante dans les coulisses du cinéma.
"C'est contre le cinéma que le cinéma doit se faire. En particulier s'il veut, au sein du nouveau monde des images, incarner le plus précieux, le plus vital : la liberté de penser, d'inventer, de chercher, d'errer et de se tromper, en somme d'être l'antidote."
Olivier Assayas
Constat fait de l'absence de pensée théorique du cinéma contemporain et de l'effacement de la cinéphilie, que nous reste-t-il pour penser ce que l'on persiste à appeler le septième art? Penser, c'est-à-dire donner du sens aux pratiques des réalisateurs, dépasser la fragmentation et la dépersonnalisation de leur oeuvre dans l'industrie des flux numériques... et justifier aussi qu'on puisse encore résister à l'attraction des plateformes au nom d'un cinéma indépendant et libre, avec l'éthique et les fins qui lui sont propres.
Ce texte a été écrit pour le site belge Sabzian, proposant chaque année à un réalisateur d'établir un état des lieux du cinéma.
Le cinéma documentaire se voulait le fruit d'un artisanat furieux, à l'écart du marché. De cette liberté des formes, les télévisions, principaux financeurs, ne veulent plus. Elles imposent des normes (commentaires redondants et montages accélérés) qui stérilisent les films diffusés et ceux qui aspirent à l'être. Une certaine tendance au conformisme s'impose. Il faudrait à la fois se conformer et donner le change en passant pour «neuf».
Dans les années quatre-vingt, j'ai renoncé au cinéma «de fiction» et lui ai préféré le documentaire pour sa liberté. C'est en documentaire que la parole filmée prend force et beauté, que les corps filmés, quels qu'ils soient, acquièrent une dignité - celle dont les serviteurs du marché se moquent.
Après Star Wars et Spider-Man, découvrez les secrets de tournage de a saga culte Retour vers le futur !
Chris Pavone vous dévoile 200 anecdotes de tournage de la trilogie à succès.
Devenez incollable sur votre saga préférée !
Un livre indispensable pour tous les fans de pop culture.
Chris Pavone est auteur de plusieurs livre aux éditions de l'Opportun et anime le fil Twitter Tu sais pas quoi ?!
Quel est le point commun entre Godard, Rivette, Louis Malle, Rohmer, Chabrol, Resnais Téchiné, Amos Gitaï et Manoel de Oliveira ? Leur directeur de la photographie. Méconnu du public mais légendaire dans tout le 7ème art, Renato Berta a tourné près de 120 films avec les réalisateurs les plus mythiques de sa génération. On lui doit les images célèbres de Sauve qui peut (la vie) , d' Au revoir les enfants et des Nuits de la pleine lune. Aujourd'hui, il nous livre ses mémoires, qui vibrent d'un amour sans cesse renouvelé pour le cinéma...
Tout débute en Suisse au début des années 1960 : le jeune Renato, lassé d'un père qu'hypnotise la télévision, fonde un ciné-club dans son lycée et y projette des films de la Nouvelle Vague française et du Néo-Réalisme italien. Cet appétit pour le cinéma le conduit à l'Ecole de Rome et à Cinecittà où il fait ses premières armes. Là, il croise Rossellini, Visconti, Antonioni, et Pasolini surtout, qui le fascine. Il commence à travailler avec des réalisateurs suisses avant de tourner aux quatre coins du monde.L'Algérie en 1969, Bangkok en 1971 d'où il voit les B52 américains s'envoler pour bombarder le Vietnam, les Etats-Unis, et, bien sûr, la France où il accomplira la majeure partie de spn parcours.
Des saillies de Godard aux conversations avec Sartre et Simone de Beauvoir, en passant par les Black Panthers, Robert Doisneau, Ingrid Caven, Susan Sontag, Isabelle Huppert, Marcello Mastroianni, Renato Berta a connu les plus grands, en ami et en génial accompagnateur. Ses mémoires sont truffés d'anecdotes, de portraits, de coulisses. Mais ils offrent aussi une méditation sur les « questions de cinéma » : rapport au réel, travail technique, lien entre l'éthique et l'esthétique...
Renato Berta nous transmet avec passion et humilité sa vision lumineuse et sensible du cinéma, où les certitudes n'ont pas leur place. Inventif, novateur et libre, ce livre est à l'image de cet immense « opérateur ».
"" Il n'est pas dans mon intention de faire ici la leçon à qui que ce soit, ni d'imposer un point de vue. Ce livre n'a été dicté que par le désir de défricher la jungle des possibilités qui s'offrent à un art encore jeune et magnifique, toujours à explorer, et de m'y retrouver moi-même aussi indépendant et libre que possible. " Andreï Tarkovski, tout au long de son œuvre cinématographique, rédige des notes de travail, des réflexions sur son art, restituant dans le même mouvement son itinéraire d'homme et d'artiste. À partir de son exil en Italie où il réalise Nostalghia en 1983, puis en France durant la dernière année de sa vie, il rassemble ces écrits qui sont d'abord édités en Allemagne puis dans les autres pays d'Europe occidentale où ils deviendront vite une référence incontournable. Il y aborde une large réflexion aussi bien sur la civilisation contemporaine que sur l'art cinématographique : son ontologie et sa place parmi les autres arts, ou des aspects plus concrets comme le scénario, le montage, l'acteur, le son, la musique, la lumière, le cadrage... Puisant dans son expérience de cinéaste, dans sa vaste culture littéraire, se remémorant ses années de formation, les luttes interminables pour terminer ses films à l'époque soviétique, Andreï Tarkovski offre ici le livre-bilan d'un artiste en recherche de sens, d'un homme qui consacra son inépuisable énergie à " fixer le temps "...
La grande illusion est ici une croyance erronée, et le titre d'un film de Jean Renoir de 1937.
Le livre part de l'attaque furieuse du film par Céline dans Bagatelles pour un massacre, et du conflit qui s'ensuivit. Il croise quelques figures du cinéma, Stroheim, Dalio, Gabin, Itkine, mais aussi, plus ténébreuses et très en vue, celles d'un ethnologue « racialiste » et d'un délirant spécialiste en onomastique.
Ni procès à charge ni énième spéculation sur la distinction écrivain/pamphlétaire antisémite, c'est plutôt une fable, un conte, ou en musique une fantaisie ou un impromptu.
Les discours de haine pseudo-scientifiques d'alors font penser à ceux des réseaux sociaux actuels. Depuis longtemps en effet les notions de race et d'assignation identitaire n'avaient aussi vénéneusement refleuri.
Jean Narboni est un ancien rédacteur en chef des Cahiers du cinéma. Il y a fondé et dirigé les éditions du même nom, où il a notamment publié des ouvrages de Roland Barthes, Serge Daney, Eric Rohmer ou Jean Louis Schefer. Chez Capricci, il est l'auteur de La nuit sera noire et blanche, ...Pourquoi les coiffeurs ? Notes actuelles sur Le Dictateur, et Samuel Fuller, un homme à fables.
Cet ouvrage propose une méthode destinée à guider le lecteur dans l'analyse de films documentaire : Une première partie présente et clarifie d'abord les grandes questions auxquelles se trouve confronté le documentaire, et qui en déterminent la définition : comment penser le rapport au réel en documentaire ? Faut-il considérer que le documentaire est un produit relevant de l'industrie et de ses normes, ou une oeuvre artistique singulière qui échappe aux logiques du marché ? Comment se repérer dans une diversité documentaire qui échappe au désir de maîtrise et de catégorisation ?Une deuxième partie présente une méthodologie qui offre un socle à partir duquel réaliser le travail interprétatif. Ce modèle d'interprétation présente les trois grands schémas de représentation, ou « grilles de lecture », à partir desquels saisir un film documentaire : « Le genre de la transparence », « le genre du regard » et « le genre de l'expérimentation ».Enfin une troisième et dernière partie met en oeuvre l'analyse de 15 films documentaires. Des films variés dans la forme, mais portant sur 5 thématiques distinctes (l'économie, les chemins de fer, l'artiste, la violence et l'écologie) afin de permettre des comparaisons et rapprochements, et donner à voir comment un film peut être considéré comme relevant d'un paradigme plutôt qu'un autre, alors même que le sujet est commun.
Dans sa première rencontre avec le cinéma de Kiarostami, le public européen découvrait un Iran profond : une vision contemplative, donc à distance, célébrant l'enfance et les villages, la vie dans un présent intemporel, comme intouchée par l'existence moderne. Complexe dans cette apparente simplicité, l'oeuvre d'Abbas Kiarostami connaîtra une transformation radicale. Il n'est plus alors un réalisateur «?iranien?», mais un cinéaste et photographe international. Animé par l'intranquillité qui l'engage à prendre la route, il semble être partout chez lui, avec le même détachement esthétique, sa sérénité, sa disponibilité, son ouverture. Ce livre reprend et rassemble les deux ouvrages de l'auteur sur l'oeuvre de Kiarostami publiés en 2001 et 2012. Il comprend un dialogue avec le réalisateur et photographe.
Afin de permettre une lecture plus consciente de ce que l'image véhicule, cet ouvrage propose une analyse de l'image fixe (tableau, photographie, affiche, etc.) qui permet, au-delà, d'aborder celle des images animées, notamment au cinéma. L'ouvrage s'interroge sur les diverses significations de l'image et sur les questions que celle-ci soulève : qu'est-ce qu'une image ? Comment l'interpréter ? Quel peut être son rôle et son impact ? Comment sa « lecture » peut stimuler l'interprétation créative ? De nombreux exemples illustrent le propos de l'ouvrage. Nouvelle édition actualisée et enrichie d'une nouvelle analyse de photographie de presse.
Cinéma rassemble trois scénarios inédits de Jacques Prévert.
Dans le premier, un trafic de pièces d'avion endommagées est révélé par le photographe du Grand Matinal, sur fond d'intrigue amoureuse. Dans Jour de sortie ou La Lanterne magique, deux jeunes amants sont séparés par des villageois bien-pensants. Au Diable vert est une comédie sentimentale située dans un café musée atypique. Un Américain retrouve une jeune femme qui lui était chère. Mais les intrigues d'un proxénète et d'une prostituée vont mettre à mal cette histoire d'amour naissante.
Tous ces scénarios de films non tournés témoignent d'une singulière inventivité, conjuguant liberté de ton, rêverie romanesque, satire sociale et appel à l'imaginaire.
« Écrire la ville au cinéma » propose de renouveler notre regard sur les représentations de la ville au cinéma à travers plusieurs entrées dans le maillage cinématographique et urbain. Chaque proposition entre dans un jeu d'imbrications et de déplacements des termes, des périodes et des formes. Les textes présentés convoquent ici différentes approches et écritures, venant d'artistes, de cinéastes, d'universitaires, en portant une attention à un regard féminin sur la ville là où très souvent le regard masculin domine.
Ce livre s'appuie sur l'histoire de l'art, la narratologie, la sémiologie et la psychanalyse, ainsi que sur de multiples exemples de films, pour présenter l'essentiel des aspects théoriques et esthétiques du cinéma. L'ouvrage s'articule autour de cinq questions, développées en détail à travers cinq chapitres : la perception et la forme, le récit, la signification, le dispositif et le spectateur, l'art. Dans un dernier chapitre, une réflexion plus prospective sur le numérique rappelle que nous vivons une ère hautement évolutive.
Paru initialement en 1983, ce volume résolument interdisciplinaire a été, pour des générations d'étudiants, l'un des « classiques » des études cinématographiques. Remettant l'ouvrage sur le métier une quarantaine d'années plus tard, les quatre auteurs, théoriciens attentifs à la réalité sociale et vivante du cinéma, l'ont enrichi afin que cette 5e édition d'Esthétique du film prenne en compte les changements survenus, tant dans le cinéma lui-même que dans son étude. Une référence fondamentale toujours indispensable aujourd'hui.
Avant d'arriver sur nos écrans, une série est le fruit d'un long chemin de création collective. Née d'une idée souvent personnelle, elle s'épanouit dans l'esprit de ses créateurs, se nourrit de leurs accords et désaccords, franchit nombre d'étapes et d'obstacles, jusqu'à sa conclusion. Dans ce livre rare, Pierre Langlais relate chaque épisode de la vie des séries, de la première étincelle à la diffusion de l'ultime épisode, à travers le regard et les témoignages de leurs auteurs. Des confidences intimes et des secrets de fabrication qui nous éclairent sur leur inspiration, leurs recherches, leur plaisir d'écrire, leur routine, leurs joies et déceptions. En un mot, sur tout ce qu'elles et ils affrontent durant le processus de création. Un récit vivant et riche d'enseignements, pour tous les passionnés de séries et celles et ceux qui les imaginent.
Avec la participation de : Michaela Coel (I May Destroy You), Bryan Elsley (Skins), Tom Fontana (Oz), Fabrice Gobert (Les Revenants), Fanny Herrero (Dix pour cent), Anne Landois (Engrenages), Ray McKinnon (Rectify), Adam Price (Borgen), Frédéric Rosset (Irresponsable), Shawn Ryan (The Shield), David Simon (Treme), Sally Wainwright (Happy Valley), David Elkaïm, Vincent Poymiro, Rodolphe Tissot et Bruno Nahon (Ainsi soient-ils).
Préface de Caroline Proust, comédienne
Postface de Cathy Verney, scénariste et réalisatrice
Savez-vous que pour empêcher la sortie des Aventures de Rabbi Jacob, une femme a détourné un avion de ligne ? Que Sean Connery, considéré comme ringard, a dû supplier pour obtenir le rôle principal du Nom de la rose ? Que le réalisateur Henri-Georges Clouzot giflait ses comédiens ? Que c'est grâce aux scènes de nu de Brigitte Bardot que Saint-Tropez est devenu célèbre dans le monde entier ? Connaissez-vous l'histoire fabuleuse d'un ouvrier du bâtiment qui a obtenu le rôle principal dans un film récompensé par quatre Césars ? Et savez-vous que Gérard Depardieu a tourné un film au côté d'un véritable criminel ? Autant d'anecdotes surprenantes et drôles qui nous plongent dans les coulisses du cinéma français, depuis son invention par les frères Lumière jusqu'à aujourd'hui. Un passionnant voyage dans la petite histoire des films et acteurs qui ont contribué à bâtir la légende du 7e art.
Suis-je forcément quelqu'un de bien si je préfère Carl-Theodor Dreyer à Patrice Leconte ? Un imbécile si « Fast and furious » me plaît davantage que « Pauline à la plage » ? Quels sont les critères pour juger de la qualité d'un film ? Comment le goût pour certains films se construit et, surtout, se justifie chez les amateurs et chez les professionnels ? Pour tenter de répondre à ces questions, l'auteur passe en revue six critères permettant a priori de juger de la qualité d'un film : l'originalité, la cohérence, le caractère édifiant, le caractère émouvant, la technique et le succès. Mais il insiste surtout sur la subjectivité de tout jugement : tout dépend en réalité de la façon dont nous « recevons » un film et de ce que nous lui « demandons ». Les raisons d'aimer le cinéma ou un film en particulier sont ainsi parfois partagées par de vastes communautés, d'autres fois elles ne se rencontrent que chez certains individus. Le tout est de rester lucide sur ces raisons d'aimer, et de s'abstenir d'en faire les fondements d'une prétention à les imposer. A ce titre, l'ouvrage est conçu comme une protestation contre l'intolérance culturelle de notre temps... Nouvelle édition d'un ouvrage publié par les éditions La Dispute en décembre 2002 et mai 2012.
Qui se cache derrière les sonates de Corelli ?
Combien ont été payés les acteurs ?
Pourquoi Adolphe Amédée Delafoy porte-t-il des gants ?
Comment s'est tournée la surprise-partie ?
Quelles scènes filmées ont été coupées au montage ?
Que vient faire Louis XVI dans cette galère ?
Combien y a-t-il de mots d'argot ?
Qui est Frankie Mills ?...
À ces questions fondamentales, et à beaucoup d'autres, répond cet insolite mais exhaustif dictionnaire. Grâce à lui, on va enfin tout, mais alors vraiment TOUT savoir sur Les Tontons flingueurs.
Basé sur des documents jamais dévoilés, des sources jusqu'alors inexploitées, des interviews inédites, illustré par des dizaines de photos rarissimes, ce livre fourmille de révélations et d'anecdotes, tout en conservant le ton décontracté et la dérision chers à Michel Audiard et à Georges Lautner.
Plus qu'un voyage au coeur d'un univers truculent c'est une véritable redécouverte d'un film-culte qui, génération après génération, séduit de nouveaux spectateurs. On y côtoie Fernand, Raoul, Théo et tous les autres. On apprend à mieux les connaître, donc à mieux les apprécier.
Aucun lieu, aucun acteur, aucun objet n'est laissé dans l'ombre. Toutes les références contenues dans les dialogues sont enfin expliquées.
En bonus exclusif, une interview inédite de Georges Lautner entièrement consacrée aux coulisses du tournage.
Un ouvrage qui dynamite façon puzzle tout ce que l'on pensait savoir sur Les Tontons flingueurs !
Philippe Durant est l'auteur de plusieurs bonus contenus dans le DVD et le Blu-Ray des Tontons flingueurs produit par Gaumont. Il a également écrit des biographies sur Michel Audiard, Lino Ventura et Bernard Blier. Sans oublier Le Petit Audiard illustré par l'exemple paru chez Nouveau Monde éditions. Il est particulièrement bien placé pour parler de ces gugusses venus de Montauban ou d'ailleurs.