"Il y a encore tant de choses que j'ignore au sujet de l'Amérique, de la vie, et de ce que l'avenir nous réserve. Mais je sais qui je suis. Mon père, Fraser, m'a appris à travailler dur, à rire souvent et à tenir parole. Ma mère, Marian, à penser par moi-même et à faire entendre ma voix. Tous les deux ensemble, dans notre petit appartement du quartier du South Side de Chicago, ils m'ont aidée à saisir ce qui faisait la valeur de notre histoire, de mon histoire, et plus largement de l'histoire de notre pays. Même quand elle est loin d'être belle et parfaite. Même quand la réalité se rappelle à vous plus que vous ne l'auriez souhaité. Votre histoire vous appartient, et elle vous appartiendra toujours. À vous de vous en emparer."
Michelle Obama
Qu'êtes-vous prêts à sacrifier pour la vérité ?
Depuis des décennies, Maria Ressa fait face au pouvoir philippin. Son travail sur les mensonges du gouvernement l'a placée dans la ligne de mire de l'homme le plus puissant du pays : le président. Traquée, elle risque plus de cent ans de prison pour avoir raconté la vérité.
Éprise de justice, la journaliste livre un récit puissant sur la démocratie qui meurt de mille entailles sur Internet. Une véritable bombe atomique invisible y a explosé, assassinant nos libertés. Grâce aux reportages de Maria Ressa, tout un réseau de désinformation est mis au jour, qui va de la guerre contre la drogue de Duterte aux Philippines à l'assaut du Capitole à Washington, du Brexit à l'invasion de l'Ukraine par la Russie, de la cyberguerre en Chine à Facebook et à la Silicon Valley.
Voici l'appel de Maria Ressa à résister et à lutter pour notre avenir.
« Une de mes héroïnes personnelles...
Et une figure d'alerte importante pour nous tous. »
Hillary Clinton
Maria Ressa est lauréate du prix Nobel de la paix 2021 pour son travail de défense de la liberté d'expression et de la démocratie. Elle est journaliste, cofondatrice et présidente de Rappler, le premier média en ligne des Philippines. Elle a remporté le Prix pour la liberté de la presse de l'Unesco en 2021, a été élue personnalité de l'année par le Time en 2018 et l'une des 100 Femmes du siècle en 2020.
Traduit de l'anglais (États-Unis) par Odile Demange
Quand on pense à nos ancêtres homininés, on les imagine vivant dans la savane. Certainement pas dans des forêts tropicales, qu'on juge improductives à cause de leurs sols médiocres, des risques naturels mortels, de la présence d'animaux insaisissables et des climats extrêmes.Et pourtant, les forêts tropicales ont été essentielles à la vie sur toute la surface de la Terre, depuis l'apparition des premières plantes il y a des millions d'années, puis l'évolution des dinosaures et des premiers mammifères. Elles ont servi de pépinières à nos ancêtres qu'elles ont biologiquement façonnés. Elles ont abrité certaines des plus grandes villes préindustrielles du monde comme Angkor. Elles ont vu se développer des pratiques d'agriculture propres. Aujourd'hui encore, elles sont primordiales dans la régulation des phénomènes atmosphériques. Sans parler de leur rôle dans la production de la majorité de nos biens de consommation !Mais l'Anthropocène, qui a commencé dans ces mêmes forêts il y a six mille ans avec l'activité humaine, pourrait bientôt faire basculer ce fragile équilibre.S'appuyant sur les dernières découvertes en biologie, botanique, climatologie, histoire et anthropologie, l'archéologue Patrick Roberts trace une histoire du monde selon ses jungles. Seule cette compréhension renouvelée permet de réagir de manière adaptée aux enjeux actuels de protection du climat et de la biodiversité qui nous concernent tous. À trente-deux ans, Patrick Roberts est directeur du laboratoire d'isotopes stables du département d'archéologie à l'Institut Max Planck. Couronné par plusieurs prix, membre de l'Académie européenne des sciences, il a publié son premier livre en 2019. Au-delà des interactions entre l'homme et la forêt tropicale, il s'intéresse à la relation entre changement climatique et changement culturel de notre espèce. Traduit de l'anglais par Odile Demange
Comment construire un ordre international commun dans un monde marqué par des perspectives historiques divergentes, des conflits violents, la prolifération des technologies et l'extrémisme idéologique ? C'est le défi ultime du xxie siècle, auquel Henry Kissinger tente ici de répondre.
Son constat de départ est qu'il n'a jamais existé de véritable « ordre mondial ». Tout au long de l'histoire, chaque civilisation, se considérant comme le centre du monde et regardant ses principes comme universellement pertinents, a défini sa propre conception de l'ordre. Aujourd'hui, ces diverses conceptions entrent en confrontation, et il n'existe pas de consensus entre les principaux acteurs sur les règles d'action et leurs limites, ni sur le but ultime poursuivi. La conséquence en est une forte montée des tensions.
S'appuyant sur sa longue expérience, Kissinger raconte de l'intérieur plusieurs épisodes cruciaux de l'histoire mondiale - les délibérations internes à l'administration Nixon lors de la guerre du Vietnam, les relations entre Reagan et Gorbatchev pendant la glasnost - et offre une analyse fascinante d'événements plus récents - les négociations nucléaires avec l'Iran, les printemps arabes, les tensions avec la Russie en Ukraine, l'apparition de Daech...
Limpide et provocant, mêlant analyse historique et prospective géopolitique, cet ouvrage unique ne pouvait être écrit que par un homme ayant consacré sa vie à la politique et à la diplomatie.
Henry Kissinger a été secrétaire d'État sous Richard Nixon et Gerald Ford et a conseillé de nombreux autres présidents américains en matière de politique étrangère. Lauréat du prix Nobel de la paix en 1973, son dernier ouvrage paru en France est De la Chine (Fayard, 2012).
Traduit de l'anglais (États-Unis) par Odile Demange.
« Un Kissinger du meilleur cru. » Hillary Clinton dans le Washington Post
« La conclusion de Kissinger mérite d'être lue et comprise par tous les candidats à l'élection présidentielle de 2016. L'ordre du monde en dépend. » Lionel Barber, Financial Times
« Un des livres les plus inspirants de l'année. Un témoignage extraordinaire et un enseignement profond qui vous entraînent dans une lecture émerveillée page après page. Un trésor d'idées pour aller toujours plus loin dans la pratique spirituelle et pour extraire la quintessence de notre existence. » Matthieu Ricard
Une nuit d'été, à trente-six ans, l'abbé Yongey Mingyour Rinpotché fait le mur : il décide, dans le plus grand secret, d'abandonner le confort de son monastère et le prestige de son nom. Son voyage en solitaire va durer plus de quatre ans.
Cette aventure humaine et spirituelle, nous la suivons à travers tous les états que traverse le voyageur : jouissance de la liberté, mais aussi difficulté de la solitude et de la gêne. Car l'abbé a fait le choix de pousser le dénuement à l'extrême, jusqu'à frôler la mort.
Cet épisode le confronte à ses craintes, mais lui apporte surtout une sagesse nouvelle qu'il transmet au lecteur avec franchise et sérénité. Les réponses aux angoisses les plus accablantes se trouvent souvent à l'extérieur de notre zone de confort ; et rechercher la difficulté pour mieux l'accepter nous permet de transformer notre peur de mourir en joie de vivre.
« À la fois thriller, autobiographie et enseignement bouddhiste, voilà un livre extraordinaire. » Pr Richard J. Davidson, auteur des Profils émotionnels (Les Arènes, 2018).
« Un des livres les plus généreux, beaux et essentiels que j'aie jamais lus. » George Saunders, auteur de Lincoln au Bardo (Fayard, 2019).
Roman traduit de l'anglais par : Odile Demange
Rien ne semble devoir troubler l'existence ordonnée et protégée de Pemberley, le domaine ancestral de la famille Darcy, dans le Derbyshire, ni perturber le bonheur conjugal de la maîtresse des lieux, Elizabeth Darcy. Elle est la mère de deux charmants bambins, sa soeur préférée, Jane, et son mari, Bingley, habitent à moins de trente kilomètres de là, et son père adulé, Mr Bennet, vient régulièrement en visite, attiré par l'imposante bibliothèque du château. Mais le climat s'alourdit soudain lorsque, à la veille du bal d'automne, un drame contraint les Darcy à recevoir sous leur toit la jeune soeur d'Elizabeth, Lydia, et son mari, Wickham, que leurs frasques passées ont rendu indésirables à Pemberley. Avec eux s'invitent la mort, la suspicion mais aussi le romanesque.
Dans La mort s'invite à Pemberley, P.D. James associe sa longue passion pour l'oeuvre de Jane Austen à son talent d'auteur de romans policiers pour imaginer une suite à Orgueil et Préjugés, six ans après la fin du roman, et y camper une intrigue à suspense. Elle le fait avec une grande fidélité aux personnages d'Austen, et en même temps dans le plus pur style de ses romans policiers, dans lesquels elle fait affleurer, et souvent approfondit, des problèmes de société - ici ceux de l'Angleterre du début du XIXe siècle : domestiques et maîtres, dureté de la justice, abîme entre le mode de vie des privilégiés et celui des petites gens.
Un roman qui enchantera les admirateurs de P. D. James et, tout aussi nombreux, les nombreux aficionados de Jane Austen.
Une romancière à succès revient sur un crime commis dans la demeure de sa grand-mère pendant la guerre, un soir de réveillon. Un employé de bureau qui s'est introduit de nuit dans le bureau de son patron pour feuilleter ses revues pornographiques devient le témoin d'une aventure amoureuse illicite, et bientôt d'un meurtre qui le place face à un dilemme atroce. Le fringant inspecteur Adam Dalgliesh enquête sur la mort d'un patriarche qui s'est suicidé dans des circonstances suspectes, puis sur celle d'un très vieux monsieur très riche qui aurait été empoisonné par sa très jeune femme soixante-sept ans plus tôt...
Dans la lignée de ses illustres prédécesseurs - Edgar Allan Poe, Arthur Conan Doyle, Agatha Christie ou G. K. Chesterton -, Phyllis Dorothy James s'est adonnée avec brio à l'écriture de nouvelles piquantes et raffinées. Les plus savoureuses d'entre elles sont rassemblées dans ce recueil posthume où l'on retrouve avec bonheur la plume acérée de la grande dame de la littérature policière.
Traduit de l'anglais par Odile Demange
Préface de P.D. James
Née en 1920 et disparue en 2014, Phyllis Dorothy James a exercé des fonctions à la section criminelle du Home Office avant de se consacrer à l'écriture. Mélange d'understatement britannique, d'analyse sociale et d'humour, ses livres lui ont valu d'être sacrée « nouvelle reine du crime ».
Au large de la Cornouailles anglaise, Combe Island abrite une Fondation destinée à permettre à des personnalités éminentes de venir jouir de la quiétude de ce lieu coupé du monde et se ressourcer à l'iode marin. Outre les résidents permanents - Emily Holcombe, dernière héritière des propriétaires de l'île, Rupert Maycroft, l'administrateur de la Fondation, Adrian Boyde, le comptable, Dan Padgett, le factotum, etc. -, Nathan Oliver, un écrivain de réputation mondiale, y séjourne régulièrement, accompagné de sa fille Miranda et de son secrétaire Dennis Tremlett. Alors que l'île accueille deux nouveaux visiteurs, l'un de ses habitants est retrouvé mort dans des conditions pour le moins suspectes. Chargé de mener une enquête aussi rapide que discrète, car Combe Island doit prochainement servir de cadre à un sommet international, le commandant Dalgliesh a très vite la certitude qu'il s'agit d'un crime. Mais l'île est soudain la proie d'une autre menace, beaucoup plus insidieuse, celle-ci, et qui compromet la participation de Dalgliesh...Dans le huis clos d'une île battue par les vents se trouvent réunies toutes les qualités chères aux aficionados de la « reine du crime » : évocation vivante des lieux, incursions subtiles dans la vie des personnages, sans oublier les rebondissements d'une intrigue trépidante.
Cette nouvelle intrigue concoctée par P.D. James se déroule dans le huis clos d?un petit musée londonien, le Dupayne, dédié aux années de l?entre-deux-guerres, véritable enclave de verdure et de calme située à la lisière du parc de Hampstead Heath. Administrée par les trois enfants de son fondateur Max Dupayne, cette institution rencontre des difficultés financières, et l?un des fils, Neville, psychiatre de son état, hésite à donner une nouvelle fois son aval à la reconduction du bail. Or sans son accord, le musée fermera. Aussi, quand on retrouve son corps carbonisé dans l?enceinte de l?établissement, est-ce tout naturellement sur les responsables et le personnel du musée que se portent les soupçons du commandant Adam Dalgliesh, dépêché sur les lieux.
Qui a pu souhaiter la mort du médecin ? Son frère Marcus et sa soeur Caroline qui, eux, tiennent absolument à ce que le Dupayne reste ouvert ? Le conservateur, James Calder-Hale, dont on apprend qu?il a des liens avec les services secrets du MI5 ? Les deux employées modèles, Tally Clutton et Muriel Godby, qui se dévouent corps et âme à cette institution ? L?affaire se complique lorsqu?un deuxième corps est retrouvé, cette fois dans l?une des salles du musée, précisément celle consacrée aux meurtres célèbres des années trente
Quand la célèbre journaliste d'investigation Rhoda Gradwyn est admise dans la clinique privée du docteur Chandler-Powell pour faire disparaître une cicatrice qui la défigure depuis l'enfance, elle a en perspective une opération réalisée par un chirurgien reconnu, une paisible semaine de convalescence dans l'un des plus beaux manoirs du Dorset et le début d'une nouvelle vie. Pourtant, malgré le succès de l'intervention, elle ne quittera pas Cheverell Manor vivante. Le commandant Dalgliesh et son équipe, appelés pour enquêter sur ce qui se révèle être un meurtre suivi d'une deuxième mort suspecte, se trouvent confrontés à des problèmes qui les conduiront bien au-delà de la simple recherche des coupables.
Phyllis Dorothy James mène ici sa dix-septième intrigue policière avec toute l'acuité et l'inventivité dont elle a le secret: un cadre pittoresque; des personnages bien campés et dont la psychologie occupe une place importante, avec de nombreux retours sur leur passé; l'équipe d'enquêteurs habituelle (Adam Dalgliesh, Kate Miskin, Francis Benton-Smith); le tout assorti de réflexions sur la structure sociale britannique, la nature humaine, la limite floue entre culpabilité et innocence, le poids du passé sur les destinées individuelles, le rôle fatal que peuvent jouer certains médias.
Traduit de l'anglais par Odile Demange
Et si la littérature avait le pouvoir de changer le cours de l'histoire ?
Dans Écrire le monde, l'un des plus grands spécialistes mondiaux de la littérature a entrepris d'emmener les férus d'histoires et d'Histoire faire un voyage à travers le temps et l'espace pour mettre en lumière le rôle des grands récits dans la naissance et la chute des empires et des nations, le rayonnement des idées philosophiques et politiques, ou encore l'émergence de nouvelles croyances religieuses.
Martin Puchner propose ainsi de revisiter la genèse de quelques textes fondateurs : l'Épopée de Gilgamesh, le Popol Vuh - la « bible » maya - et L'Iliade ; les enseignements du Bouddha, de Confucius, Socrate et Jésus ; le Dit du Genji, premier roman jamais écrit, et que l'on doit à une femme, la Japonaise Murasaki ; Les Mille et Une Nuits, Don Quichotte ou encore le Manifeste du parti communiste. Cette odyssée intellectuelle exaltante est aussi l'occasion d'évoquer des oeuvres moins connues comme Soundiata, grande épopée orale d'Afrique de l'Ouest, ou d'étudier, à travers la lunette de l'historien, des oeuvres plus récentes - Le Livre noir d'Orhan Pamuk ou la saga Harry Potter.
Avec un talent de conteur qui s'appuie sur une prodigieuse érudition et un travail d'enquête qui l'a conduit de Beyrouth à Pékin, de Jaipur au cercle arctique, Martin Puchner nous fait découvrir le rôle fondamental des grands récits dans l'histoire du monde, tout en revenant sur les récits singuliers qui font la grande histoire de la littérature.
Traduit de l'anglais (États-Unis) par Odile Demange
La mort est souvent perçue comme une injustice, un échec, une souffrance continue. L'allongement de l'espérance de vie dans nos sociétés occidentales, qui nous a éloignés des réalités de notre condition de mortels, y est assurément pour quelque chose. La pratique médicale aussi, qui a tendance à multiplier les soins et les traitements coûte que coûte, même quand l'espoir n'est plus permis.Face à cet état de fait, le chirurgien Atul Gawande s'interroge sur la mort et les limites de la médecine, et pose une question fondamentale : au crépuscule d'une vie, comment continuer à mener une existence aussi riche que possible ? Nombre de solutions existent, et une structure adaptée permet de gagner en qualité de vie. Atul Gawande l'illustre en racontant des histoires, parfois bouleversantes, et livre un véritable plaidoyer pour une médecine qui saurait écouter et discuter avec les patients de leurs désirs et de leurs peurs. À travers son approche humaniste de la question de la fin de vie, Atul Gawande a provoqué un vrai phénomène aux États-Unis, démontrant que la mort peut être apprivoisée et acceptée, et que l'on peut profiter jusqu'à la fin d'une vie pleine de sens, de satisfactions et de plaisirs.
Traduit de l'anglais (États-Unis) par Odile DemangeAtul Gawande est un chirurgien américain réputé, professeur de médecine et rédacteur pour le New Yorker. Ses précédents ouvrages, Complications, Better et The Checklist Manifesto ont rencontré un très grand succès aux États-Unis.
Septième incarnation du nom, Yongey Mingyour Rinpotché nous présente ici les pratiques fondamentales du bouddhisme : quatre communes à toutes les écoles et quatre « uniques », propres au bouddhisme tibétain.
Ces pratiques sont destinées à nous éloigner des habitudes qui nous plongent dans la confusion et le malheur pour nous conduire vers la clarté, génératrice du vrai bien-être. En effet, dans notre vie quotidienne, nous tendons à décrire un cercle sans fin, un peu comme autrefois l'âne actionnait la meule à grains dans un mouvement circulaire infini. Ce cercle n'est pas créé par les circonstances extérieures, mais par le fait que notre esprit reste bloqué dans des perceptions biaisées de la réalité. L'idée même que nous ne pouvons pas changer empêche d'emblée toute tentative de changement.
Le premier signe d'éveil est donc la prise de conscience que nous ne sommes pas condamnés à répéter éternellement les mêmes schémas. Pour y parvenir, il faut lâcher prise, se défaire des attaches et des fixations, cesser de s'accrocher aux objets extérieurs. Outil essentiel dans ce cheminement, la méditation se voit ici accorder une large place, y compris à travers de nombreux encadrés guidant la pratique.
Dans un style simple et vivant, Yongey Mingyour Rinpotché entremêle à ses enseignements des exemples concrets tirés de la vie quotidienne, des souvenirs personnels et des réflexions sur les apports de la science moderne.
Un ouvrage aussi indispensable aux lecteurs désireux d'approfondir leur pratique qu'à ceux qui découvrent le bouddhisme.
Né au Népal en 1975, Yongey Mingyour Rinpotché a fondé la Communauté de méditation Tergar, un centre d'étude et de pratique du bouddhisme qui propose des séminaires et des programmes de formation dans le monde entier. Il a déjà publié deux ouvrages importants : Bonheur de la méditation (Fayard, 2007) et Bonheur de la sagesse (Les Liens qui libèrent, 2010).
Helen Tworkov, fondatrice de la revue Tricycle : The Buddhist Review, a découvert le bouddhisme en Asie dans les années 1960 et a commencé à étudier avec Mingyour Rinpotché en 2006.
Traduit de l'anglais (États-Unis) par Odile Demange
Préface de Matthieu Ricard
Roman traduit de l'allemand par : Odile Demange
Apprenant qu'il est atteint d'une maladie qui ne lui laisse aucune chance, Luka Lewadski, un ornithologue ukrainien de 96 ans, décide de ne pas se soigner et d'aller finir ses jours dans un palace viennois. Né le jour de la mort de Martha, dernier spécimen de "colombe voyageuse", Luka a vécu à Vienne enfant lorsque sa mère, une ornithologue autrichienne, y était retournée après le suicide de son père, un garde forestier ukrainien. À la fin de la Première Guerre mondiale, ils revinrent en Galicie, devenue polonaise, puis, plus tard, alors que Luka poursuivait ses études, partirent se réfugier dans un village tchétchène pour échapper au déferlement de l'armée allemande, avant d'aboutir dans un kolkhoze russe et de reprendre, au bout de quelques années, le chemin de leur village, redevenu ukrainien. Ainsi, Lewadski revient dans sa ville d'enfance pour y mourir. Après avoir observé les oiseaux toute sa vie, il se met, dans ce palace viennois, à observer les gens, et fait plusieurs rencontres qui adouciront ses derniers jours.
Un roman tendre, fin et intelligent qui traite du sujet délicat des derniers jours d'un vieil homme se sachant condamné avec un parfait équilibre entre bienveillance respectueuse et ironie subtile, sans tomber dans le pathos ni dans la moquerie.