Sciences humaines & sociales
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"Helléniste, connaisseur des anciens, Jacques Lacarrière était l'homme idéal pour mettre ses pas dans ceux d'Hérodote, voyageur infatigable et premier "grand reporter" de l'Histoire. Cheminant à ses côtés, l'interrompant à la pause d'utiles commentaires et de lumineux rapprochements, il propose de ce Grec illustre et mal connu une traduction coulante, plus fidèle qu'aucune autre à l'esprit d'un conteur dont la tradition prétend qu'il aimait à lire son oeuvre en public sur l'agora." Matthieu Galey, L'Express.
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Dans le second volume de ses Mémoires, Jacques Chirac aborde avec une grande liberté de ton les deux mandats de sa présidence, la plus longue de la Ve République après celle de François Mitterrand. Il dresse son bilan et explique ce qui a guidé ses grands choix, sans passer sous silence les aspects qui ont suscité des critiques et des commentaires ? la dissolution de 1997, le feuilleton des " affaires ", l'échec du référendum sur la Constitution européenne ? , il rétablit aussi la vérité sur les réformes menées en faveur de la réduction de la " fracture sociale " et de la modernisation du pays. Il consacre une large part de ce récit aux questions de politique étrangère et à son inlassable engagement pour le respect des cultures et la paix, tant en ex-Yougoslavie qu'en Irak. Restituant ses échanges avec les grands chefs d'État du moment, de Bill Clinton et George W. Bush à Tony Blair, de Boris Eltsine et Vladimir Poutine à Helmut Kohl et aux dirigeants chinois, il révèle les dessous, jusqu'ici tenus secrets, d'une action internationale souvent déterminante. Jacques Chirac évoque également avec beaucoup de sincérité ses relations avec les principaux protagonistes de ses douze années de pouvoir : aussi bien Alain Juppé et Lionel Jospin, que Jean-Pierre Raffarin, Nicolas Sarkozy et Dominique de Villepin. Il raconte, enfin, l'autre grande aventure de cette période : la création du musée des Arts Premiers, aventure qui reflète, au-delà de sa dimension esthétique, la part la plus authentique d'un président profondément humaniste, épris d'universel. En conclusion, Jacques Chirac s'adresse à la jeunesse et aux créateurs, tous ceux qui seront les acteurs de la France de demain, et s'appuie sur son expérience hors du commun pour livrer dans un " testament politique " sa vision d'une " France qui ose ".
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Mémoires t.1 ; chaque pas doit être un but
Jacques Chirac
- Nil éditions
- 15 Décembre 2011
- 9782841114672
Jacques Chirac ne parle pas facilement de lui-même. Pudique et secret, il se raconte ici pour la première fois. Dans un style vivant et direct, non dénué d'humour, il évoque ses origines familiales, sa jeunesse aventureuse et ses débuts en politique, depuis son élection en 1967 comme député de Corrèze, qui lui a permis de s'imposer très vite dans un milieu pour lequel il ne se sentait pas prédestiné. Ce volume couvre les soixante-trois premières années de sa vie, jusqu'à son élection à la présidence de la République en 1995. On y voit naître et se former un homme politique hors normes et s'élaborer sa réflexion profondément marquée par les valeurs conjointes du radicalisme et du gaullisme. Jacques Chirac revient sur ses relations privilégiées avec Georges Pompidou, ses rapports conflictuels avec Valéry Giscard d'Estaing, sa cohabitation à la fois orageuse et complice avec François Mitterrand, son affrontement avec Edouard Balladur. Il lève le voile sur les années de solitude qui, nonobstant les trahisons, l'ont conduit en 1995 à la tête de l'État. C'est avec la même franchise qu'il révèle ses échanges avec divers chefs d'État étrangers. Jacques Chirac consacre aussi une large place dans ce livre à ses souvenirs personnels, brossant un portrait intime et émouvant de ses parents, de son épouse Bernadette et de ses filles Laurence et Claude. Il nous fait entrer dans son " jardin secret " en expliquant les raisons de son goût pour l'Asie et les arts premiers, qui a largement fondé sa vision humaniste du monde et de l'Histoire.
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Après le travail, la vie privée. La suite du best-seller " l'open space m'a tuer ", qui mettait en scène nos nouvelles façons de travailler, met en scène nos nouvelles façons de gérer nos relations amoureuses, amicales et familiales.
Facebook n'est pas un site internet. C'est un mode de vie. Réseaux sociaux, sites de rencontres en ligne, jeux en réseau, chat, smartphone : qu'on le veuille ou non, ces techniques créent de nouvelles habitudes qui révolutionnent nos relations amicales, amoureuses et familiales. Hier, on s'appelait au téléphone pour se donner rendez-vous et on se voyait. Aujourd'hui, on s'envoie des " bizzz " et des " love " et des " on se voit quand ? ? ? " par chat, mail ou SMS et il n'a jamais été aussi difficile de se voir. Hier, on appelait ses amis " en direct " pour les inviter à une soirée. Aujourd'hui, on fait un mail commun ou on crée un événement sur facebook où de plus en plus d'amis cochent la case " je viendrai peut-être ". Hier, quand on allait à un rendez-vous avec un inconnu, c'était pour le connnaître. Aujourd'hui, on ne va plus à un rendez-vous sans " googler " celui ou celle qu'on va rencontrer, bref sans avoir l'impression de le ou la connaître déjà. Hier, on croyait qu'une naissance, qu'un week-end en amoureux ou qu'un dîner arrosé relevaient de la sphère privée. Aujourd'hui, la génération transparente balance ces photos sur la toile parce que c'est fun, parce qu'il n'y a rien à cacher, par ce que tout le monde le fait. Fidèle à la méthode qui a fait le succès de " l'open space m'a tuer ", Alexandre des Isnards et Thomas Zuber ont rassemblé leurs expériences et celles de leurs proches pour nous faire prendre conscience de nos nouvelles façons d'être. -
Nââândé !? les tribulations d'une Japonaise à Paris
Eriko Nakamura
- Nil éditions
- 1 Mars 2012
- 9782841116157
Une Japonaise installée à Paris dresse le portrait plein d'humour d'amour et d'effroi des Français au quotidien. Un livre aussi drôle qu'instructif.
Nââândé ! ? (Ohlala mais que se passe t-il ! ?), c'est le cri que cette japonaise, vivant à Paris depuis dix ans, continue de pousser chaque jour ou presque dans le métro, chez le médecin, dans un dîner en ville, lors d'un mariage, d'un réveillon, face à un policier, au volant de sa voiture, sur la banquette d'un taxi, dans des toilettes publiques, en boîte de nuit ou chez le boucher. Le médecin ? Le " déshabillez-vous " de nos généralistes est une terrible offense pour les japonais : extrêmement pudiques, ils se font toujours examiner... en blouse. Le mariage ? Mais quelle pagaille : chez les japonais c'est une cérémonie réglée... à la minute près. Le métro ? Mais où sont-ils les jours de grève ? À Tokyo, quand les conducteurs débrayent, le trafic est... normal. Les toilettes publiques ? En découvrant le soin qu'ils apportent à ces lieux, on comprend que les nôtres leur paraissent... Nââândé ! ? Avec humour et sagacité, Eriko Nakamura fait le tour de nos façons d'être, en nous expliquant comment cela se passe chez elle. Pudeur, raffinement et volonté de ne pas se faire remarquer d'un côté. Individualisme, hédonisme et sans-gêne de l'autre. Le choc est nécessairement violent... au point que certains japonais visitant la capitale pour la première fois sont victimes d'une dépression violente : " le syndrome de Paris ". Portrait décapant et inédit de la vie parisienne, ce livre est aussi l'occasion de découvrir, de façon ludique, la société japonaise. Une société qui accorde tellement peu de place à l'individu qu'on comprend pourquoi Paris - même si elle est une épreuve - reste un fantasme pour les japonais, et surtout pour les japonaises. -
Où est passée l'autorité ?
Philippe Tesson, Laurent Joffrin
- Nil éditions
- 20 Décembre 2012
- 9782841114757
Peut-on parler d'une crise générale de l'autorité ? Vivons-nous le déclin de la République ou bien le nouvel âge de la démocratie ? Autour de cette question qui traverse comme un fil rouge tous les domaines de notre vie sociale et politique, Philippe Tesson et Laurent Joffrin, arbitrés par Bertrand Vannier, ont construit un dialogue animé et inédit qui est aussi un vrai livre de réflexion.
Autour de cette question qui traverse comme un fil rouge tous les domaines de notre vie sociale et politique, Philippe Tesson et Laurent Joffrin, arbitrés par Bertrand Vannier, ont construit un dialogue animé et inédit qui est aussi un vrai livre de réflexion. " Aucun doute : l'autorité fout le camp. Parents trop libéraux, adolescents laissés à eux-mêmes, profs démissionnaires dans des collèges anarchiques, règne des psys qui excusent tout à force de flatter les névroses, " incivilités " dans la rue et délinquance en progression, qu'un État doutant de lui-même réprime mal, réforme impossible dans un pays où chaque corporation fait reculer le gouvernement dès qu'on touche à ses intérêts, classe politique méprisée et fonction publique déconsidérée que les citoyens n'écoutent plus et respectent encore moins, entreprises trop obsédées par le profit pour s'attacher les salariés, qui ne croient plus à aucune culture d'entreprise et vivent dans la peur du licenciement ou bien cultivent l'indifférence des mercenaires toujours prêts à changer de camp, climat général de refus des contraintes, de révolte molle, de souveraineté du petit Moi, de mise en question de toute autorité traditionnelle, démocratie d'opinion, morale hédoniste et déification du consommateur versatile et insaisissable : voilà le diagnostic, volontairement caricatural, que dressent beaucoup de Français sur l'évolution de leur société. Mais le tableau est-il si noir ? " Laurent Joffrin " Derrière cette crise de l'autorité se profilent une crise de la société, une crise de la vie en commun, une capacité amoindrie à l'action, une difficulté croissante de l'individu à instaurer son autonomie. La crise de l'autorité nourrit des sensations contradictoires, de l'autoritarisme à l'illusion du droit, de l'effervescence réglementaire à l'impérialisme du marché, de la revendication de la liberté au despotisme de la démocratie d'opinion. C'est de notre capacité à exercer en tant qu'individu, dans notre vie privée et dans la cité, notre part de responsabilité, de liberté et d'autorité, que dépend la résolution de cette crise. " Philippe Tesson -
Le dernier roi des juifs ; un oublié de l'histoire
Jean-Claude Lattès
- Nil éditions
- 5 Avril 2012
- 9782841116300
La première biographie d'un oublié de l'Histoire : Agrippa, le dernier roi des Juifs.
On connaît son grand-père Hérode (célèbre grâce aux Évangiles), sa fille Bérénice (célèbre grâce à Corneille et Racine), son maître le grand philosophe Philon d'Alexandrie, mais l'Histoire a passé sous silence Agrippa. Pourtant, Marcus Julius Agrippa fut le dernier roi à avoir régné sur la Palestine et à avoir fédéré la diaspora juive de l'Empire romain, bref le dernier roi des juifs. Son règne fut court (39-44) mais une parenthèse heureuse : à sa mort, la Palestine se désagrège, un million de juifs périssent dans la guerre avec Rome, Jérusalem est détruite, le judaïsme s'efface devant le christianisme. Tour à tour adulé et haï, libertin et escroc, craint et pourchassé, riche et ruiné... la vie d'Agrippa est un roman. Ou plutôt oscille entre la comédie et la tragédie. Il est élevé dans le faste du palais d'Hérode, grand-père fascinant et cruel qui assassinera le père d'Agrippa. Il passe une partie de son enfance et son adolescence à Rome où il s'encanaille avec Drusus le fils de l'empereur Tibère. Quand Drusus succombe à ses excès, Tibère accuse Agrippa d'avoir débauché son fils. Désavoué, il se réfugie à Malatha, dans le désert d'Idumée, où, isolé et ruiné, il tente de mettre fin à ses jours. Puis il se cache à Alexandrie, où Philon devient son maître et lui enseigne le sens et la valeur du judaïsme. Quand, après un long règne, Tibère meurt, Caligula monte sur le trône et nomme Agrippa roi de plusieurs provinces de Palestine. Un retour en grâce de courte durée car Caligula et Agrippa ne tardent pas à s'affronter au sujet des juifs dans l'Empire romain. Agrippa perd une nouvelle fois la confiance de l'empereur. Il devra attendre le couronnement de son ami d'enfance, Claude, pour réaliser son rêve : régner sur la Palestine, un royaume plus grand qu'Israël aujourd'hui, peuplé de plus d'un million de juifs. En 41, Agrippa entre triomphant par la porte de Jaffa dans le Temple de Jérusalem. Les juifs, pour la première fois depuis Hérode, et pour la dernière fois, ont un royaume et un roi. Mais pas pour longtemps car en 44, Agrippa meurt empoisonné. Première biographie de ce personnage central de l'Antiquité, Le dernier roi des juifs se lit comme un grand roman d'aventure, au coeur du premier siècle. -
Ibiza mon amour ; enquête sur l'industrialisation du plaisir
Yves Michaud
- Nil éditions
- 29 Mars 2012
- 9782841116294
Ibiza est l'île de la fête, de la nuit et des excès. Mais elle est plus fondamentalement l'île de l'hédonisme, un laboratoire idéal pour comprendre ce qui fait avancer nos sociétés de consommation et d'étourdissement : la recherche du plaisir, sous toutes ses formes. Pourquoi cette île, plongée hier dans une pauvreté noire mais digne, est devenue une marque connue dans le monde entier ? Pourquoi - des milliardaires aux touristes low cost et des clubbers aux familles nombreuses - attire-t-elle des populations aussi variées ? Comment répond-elle quotidiennement aux désirs de ses millions de visiteurs ? Enquête journalistique impressionnante, Ibiza mon amour est aussi et surtout une enquête sociologique et une réflexion philosophique. Le propos d'Yves Michaud n'est ni de condamner ni de faire l'apologie de cette île des plaisirs mais d'analyser, dans un lieu donné et ô combien représentatif, l'hédonisme contemporain, devenu un hédonisme industriel.
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Controverses ; universités, science et progrès
Axel Kahn, Valérie Pécresse
- Nil éditions
- 5 Mai 2011
- 9782841115594
Un débat droite-gauche, à un an de la présidentielle, sur l'université, la recherche, l'emploi... Et donc l'avenir de la France.
De prime abord, tout sépare les deux auteurs : leur formation, leur parcours, leur famille politique, leur expérience professionnelle, leurs fonctions actuelles et plus de vingt ans d'âge... L'une est de droite, l'autre de gauche. Pourtant, ils ont au moins un point commun : leur passion pour l'université. En tant que ministre de la Recherche et de l'Enseignement supérieur, Valérie Pécresse s'est attelée à une réforme à haut risque qu'elle entend, contre vents et marées, mener à son terme. En tant que président de l'université Paris-Descartes, Axel Kahn se place à la pointe de la mise en oeuvre de cette réforme qu'il approuve dans sa philosophie tout en en contestant certains aspects et certaines méthodes. C'est à un dialogue parfois vif que nous invite ainsi cet ouvrage, où plusieurs sujets de fond sont abordés : réformes, diplômes, emplois, révoltes, recherche... En cette période où la notion de progrès est souvent attaquée, ces deux responsables s'interrogent sur l'avenir de nos enfants, à travers l'éducation poussée qui pourra leur être donnée... ou non. Et s'affrontent sur certains objectifs de cette éducation. " N'oublions pas l'humanisme ", dit Axel Kahn. " N'oublions pas la nécessité d'allier connaissance et croissance, invention et innovation pour nos entreprises ", dit Valérie Pécresse. S'ils se rejoignent sur l'absolue nécessité de garantir la bonne santé des universités et " éviter la fuite des cerveaux ", ils n'ont pas forcément les mêmes priorités : " La question de savoir quelles seront les utilisations des moyens conquis par la raison humaine est majeure ", insiste ainsi Axel Kahn lorsque la ministre, se situant dans une tradition gaulliste, rappelle que " 22 milliards d'euros sont investis pour développer l'emploi et pour des raisons économiques ". Éthique et politique au coeur des bouleversements économiques et de la mondialisation. -
American stories ; ils vont changer l'Amérique
Louise Couvelaire
- Nil éditions
- 13 Octobre 2011
- 9782841115808
Ils ont entre vingt et quarante ans, ils sont la relève, le nouveau visage de l'Amérique.
Ils sont entrepreneurs, militants, politiques, journalistes, financiers, militaires, ingénieurs, pasteurs ou encore comédiens. Ils viennent des quatre coins des États-Unis. Ils habitent la Californie, New York, le Texas, la Floride, le Michigan, l'Iowa, le Massachusetts, Washington DC ou encore le Connecticut. Ils ont entre 20 et 40 ans. Ils ont grandi avec les attentats du 11 septembre 2001, la tuerie du lycée de Columbine, deux guerres, l'inertie des pouvoirs publics après le passage de l'ouragan Katrina et George Bush Junior. Ils entrent dans le monde avec un krach boursier, une crise économique, des concurrents internationaux qui leur disputent le titre de leader mondial et Barack Obama. Pendant plusieurs mois, Louise Couvelaire est partie à la découverte de cette jeunesse américaine. Elle a sillonné les États-Unis, est allée à leur rencontre, elle a partagé leur quotidien, suivi leurs pas. Chaque histoire est singulière, aucune n'est anecdotique. Chacun d'entre eux incarne un mouvement plus vaste, un changement, une rupture avec le passé, un passé avec lequel ils veulent rompre, tout en préservant les valeurs qui, selon eux, ont fait la grandeur de leur pays. Raconter leurs vies, dresser leurs portraits, c'est plonger au coeur de cette Amérique qui tente de relever la tête. Une Amérique qui crée, qui innove et se cherche un nouvel avenir. -
Dans la veine du succès du Journal intime de Jacques Chirac, Christine Clerc s'approprie cette fois la plume de Nicolas Sarkozy pour faire le portrait décapant du plus célèbre hyperactif de France.
De mai 2005 à juillet 2009, du référendum au malaise vagal, Christine Clerc retrace de l'intérieur les quatre années trépidantes et la marche au pouvoir de Nicolas Sarkozy. L'ascension irrésistible du futur chef de l'État est vécue comme autant de guerres gagnées, d'ennemis vaincus : Villepin doit se retirer dans la course à la présidence, Ségolène Royal est largement battue, Fillon est muselé. Mais reste encore au mégalomane qu'il est à se mesurer à Obama, à de Gaulle, au monde !Ce livre est un tour de force, car il est à la fois une chronique passionante de la vie politique française (affaire Clearstream, bataille de la présidentielle, gouvernement Fillon...), une galerie de portraits hauts en couleur (Cécilia, Villepin, Ségolène, Chirac, Rachida, Carla...) et un journal intime qui s'approche au plus près des vérités de l'âme de cet homme gêné par son physique, passionné par les femmes, obnubilé par la figure absente de son père et qui n'a de cesse de prouver au monde entier sa puissance et sa réussite.Les confessions que l'auteur a obtenues de l'entourage du Président permettent de cerner comme jamais sa personnalité hors normes. Le parti pris de Christine Clerc d'écrire à la première personne donne au livre un ton unique. Le style inimitable du Président permet toutes les audaces et dévoile un Sarkozy intime sous un jour inédit. -
Dieu est mort, vive Dieu ; une nouvelle idée du sacré pour le IIIe millénaire : l'anathéisme
Richard Kearney
- Nil éditions
- 3 Mars 2011
- 9782841115341
Comment parler du sacré après la disparition de Dieu ?
C'est à la découverte d'un sens du sacré caché en chacun de nous, ainsi que d'une spiritualité libératrice, que nous invite le philosophe Richard Kearney. Alors qu'en Occident Dieu est mort et que les certitudes dogmatiques sont tombées, vers quoi se tourner quand les grandes questions - sur l'amour, la mort, la rencontre avec l'autre - demeurent ? Alors que les disputes essentielles sur le théisme et l'athéisme n'ont pas disparu, l'auteur introduit une notion nouvelle baptisée " anathéisme ". Un néologisme venu du grec, qui signifie littéralement " Dieu après Dieu ". Et de préciser ce qu'il appelle de ses voeux : la création d'un " espace anathéiste où la décision libre de croire ou de ne pas croire [serait] non seulement tolérée, mais chérie ". D'origine irlandaise et élevé dans la tradition chrétienne, Richard Kearney raconte avec une infinie sensibilité comment il s'est surpris à revenir lui-même à la question de Dieu, mais de façon nouvelle, lors de ses études de doctorat en France, " société radicalement sécularisée ", auprès de grands penseurs comme Paul Ricoeur et Emmanuel Levinas. Et il fait redécouvrir ici les épiphanies qu'ont connues de grands auteurs tels Marcel Proust ou Virginia Woolf... Sensible à cette loi de Saint-Benoît, comme à celle des ashrams indiens, d'accorder " l'hospitalité à tout étranger ", Richard Kearney nous invite à penser une nouvelle spiritualité qui, loin d'engendrer de nouveaux conflits - ce que les religions traditionnelles n'ont pas manqué de faire -, apporte la paix. Un appel émouvant et une réflexion profonde, par un philosophe qui ne revendique " aucune connaissance savante en théologie ". -
En avril 1993, Jacques Chirac décide de prendre ses distances avec l'exercice du pouvoir. Il se donne le temps et la liberté de réfléchir. " Il n'y a pas de fatalité de la crise ", nous dit-il " la France retrouvera prospérité et harmonie en conciliant esprit de conquête et progrès social. " Dans ce manifeste dédié aux jeunes nés après 1968, il dessine une France généreuse, républicaine, moderne. Il appelle à une révolution sereine des esprits pour définir un nouveau contrat social. Ces pages de lucidité et d'énergie sont inspirées par son attention pour les plus fragiles, et sa foi dans une nouvelle France.
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La France est un grand pays d'avenir, capable de retrouver les voies d'une vraie croissance, sans laisser personne sur le bord du chemin. Tel est le message de l'homme politique.
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Nos annees vache folle ; la vie quotidienne en l'an 2000
François Reynaert
- Nil éditions
- 5 Mai 2011
- 9782841114948
"En trente, en quarante ans, notre vie quotidienne a été bouleversée d'une façon incroyable, et dans tous les domaines. Y avez-vous vraiment prêté attention ? Tiens ! un exemple parmi cent. Vous ne devinerez jamais l'étrange découverte que je fis l'autre jour au petit matin, dans mon quartier. Je me rendis compte de cette chose épatante et hallucinante à la fois : mon boucher vient à son travail en rollers ! Il y a trente ou quarante ans, le boucher, statue antique en blouse rougie (avec le crayon derrière l'oreille), semblait appartenir à une catégorie de figures immuables. Il nous semblait devoir toujours rester tel qu'il nous apparaissait : un homme-tronc coincé à jamais entre son billot, sa machine à jambon et sa femme, assise derrière la caisse "et sept qui font dououououze..., c'est moi qui vous remerciiiie". Et soudain, parce qu'on la voyait sous un autre angle, l'antique statue se métamorphosait en un mercure aux pieds ailés, vif comme le progrès, léger comme les temps nouveaux. Même les bouchers font du patin : c'était la preuve vivante que la vieille société figée de notre enfance cédait enfin la place à un monde monté sur roulettes, glissant vers un avenir qui, décidément, ne cesse de nous étonner." Dans ce texte inédit, François Reynaert, avec le ton si particulier qui fait le succès de ses chroniques dans Le Nouvel Observateur, pose son regard amusé et caustique sur les petits et grands changements de notre société. Mine de rien, et plus efficacement peut-être que bien des thèses de sociologie, il sait comme pesonne analyser notre vie quotidienne, tout en nous faisant rire. Avec Nos années vaches folles, il nous offre de nous retourner une dernière fois sur cette fin de siècle, dans un bilan désopilant où chacun se retrouvera.
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"Je crois que nous entrons dans la nuit", lui avait dit un ami algérien. Depuis dix ans Jean-Paul Mari, né à Alger, correspondant de guerre rompu aux grands conflits, a vu la confirmation de ce pressentiment. Voyage après voyage, il plonge au coeur d'un pays où les islamistes armés des GIA affrontent les militaires et les Ninjas du régime. Il explore les banlieues de la capitale, la Casbah, la plaine de la Mitidja et les montagnes de Kabylie. Il observe les partis politiques, les élections et les manifestations, écoute les cris des torturés et des tortionnaires, militants islamistes, miliciens pro-gouvernementaux, jeunes, chômeurs, femmes, journalistes ou écrivains d'un peuple pris en otage. Loin du sectarisme et d'une vision monolithique, il se livre à une enquête des profondeurs sur les lieux des meurtres, des grands massacres, dans les rues, les villages, les cimetières et les mosquées. Avec en tête une question, obsédante: quelle est la nature de ce mal algérien, de cette violence cruelle et délirante? Dangereuse enquête à la fois rigoureuse et pleine de compassion. Comment l'auteur ne se tournerait-il pas aussi vers le passé, le sien et celui de la guerre d'indépendance. Pour mieux comprendre pourquoi aujourd'hui, là-bas, on assassine l'Algérie. Ce livre a déjà été publié sous le titre Il faut abattre la lune.
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L'homme, ce roseau pensant... essai sur les racines de la nature humaine
Axel Kahn
- Nil éditions
- 30 Septembre 2010
- 9782841114207
L'homme est un roseau, et en cela il est infiniment petit ; mais un roseau pensant, et en cela il est infiniment grand. À la suite de Pascal, Axel Kahn s'interroge sur ce qui fait notre misère et notre grandeur.
" Nous sommes, en tant qu'Homo sapiens, d'une affligeante banalité biologique. Sur le plan génétique, notre proximité avec les grands singes est considérable ; elle atteint 98,7 % avec le chimpanzé, elle est encore de 80 % avec la souris et de 50 % avec la levure. "Pourtant, seuls parmi les êtres vivants, nous nous interrogeons sur notre nature et sur la valeur de nos actes. Ce paradoxe, au coeur du questionnement philosophique depuis des millénaires, est ici revisité à l'aide des données croisées de la théorie de l'évolution, de la génétique et des sciences cognitives, à la recherche du "propre de l'homme".Avec L'Homme, ce roseau pensant..., Axel Kahn clôt la trilogie qui a fait sa renommée littéraire et son succès, entamée avec Et l'homme dans tout ça ? suivi de Raisonnable et humain ? Comme toujours, il propose une approche pluridisciplinaire, à la fois érudite et accessible à tous les lecteurs.La Vérité, la Beauté, la Liberté, le Bonheur, les Croyances et la Mort... Les grandes questions philosophiques à la lumière de la science moderne. -
Quoi de commun entre le militaire élevé dans la foi catholique et la rigueur, depuis longtemps entré au service de la France, et l'artiste séduit par le dadaïsme, fasciné par les aventuriers dans ce qu'ils ont parfois de plus trouble ? Rien, mis à part que le militaire est avant tout un intellectuel, et que l'intellectuel devenu soldat a " épousé la France ". Le Général et le Poète se rencontrent peu après la Libération, Malraux lui est présenté à l'hôtel de Brienne, où de Gaulle, comme président du Gouvernement provisoire, a installé ses bureaux. C'est un double coup de foudre. Pendant un quart de siècle, de Gaulle et Malraux ne vont pas se quitter. Ils s'admirent mutuellement, vivent une relation mouvementée, faite de grands moments d'exaltation mais aussi de déchirante tristesse. Bref, une histoire d'amour... Après le grand succès de Les de Gaulle, une famille française, Christine Clerc réussit son nouveau pari : la figure du Général et celle de l'écrivain se révèlent mutuellement sous un jour éblouissant et plein de surprises. Des scènes historiques, des dialogues au cordeau, des personnages secondaires au grand panache, tels que Mauriac, Chaban ou Jackie Kennedy : Christine Clerc brosse le portrait d'une époque (1945-1970) avec l'élan et l'esprit qui ont fait sa renommée.
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On le traite de réac à longueur de journée et il adore ça ! Éric Brunet, élevé dans une famille de gauchistes, nous raconte avec un humour ravageur sa vie à contre-courant, sa vie de réac.
Hier, on l'accusait d'être de droite. Aujourd'hui, on le traite de réac. Pas une semaine sans que sa mère, un de ses collègues de France 3 ou même son vieil ami Antoine (passé de l'anticommunisme au libéralisme) lui fasse sentir qu'il n'est pas en phase avec son temps, qu'il est has been, du passé, dépassé, antimoderne, voire beauf. Bref, un réac. Mais Éric Brunet en est fier ! Oui, il est un réac. Il l'a toujours été, et en sera toujours un ! Adolescent, il préférait le style enflammé des hussards au catéchisme des cours de français sur Zola, et les récits épiques des grandes batailles de l'histoire de France aux concerts de charité. Adulte, il cultive l'anglophobie, la haine du marketing, une haute idée de la France, et le goût de la provocation. Éric Brunet est né dans une famille de gauchistes militants (grand-père à la SFIO, mère prof de gauche, soeur encartée chez Besancenot). Il est devenu borgne le soir du 10 mai 1981 quand son père a débouché le champagne, et il s'est construit en réaction à cette France convertie au prêchi-prêcha moderno-progressiste qui l'ennuie. Quand on a à ce point une vie à contre-courant, écrire son autobiographie revient à signer un pamphlet. C'est ce que fait Éric Brunet avec un humour ravageur. Attention, réac sympathique ! -
Les conquérantes ; douze femmes à l'assaut du pouvoir
Christine Clerc
- Nil éditions
- 14 Novembre 2013
- 9782841116652
Dans le combat politique, les femmes n'ont plus rien à envier aux hommes. Elles arrivent ! Les femmes sont encore minoritaires dans le paysage politique français. Mais les voici partout en première ligne pour les prochaines batailles municipales, européennes et présidentielle. Libérées de leurs complexes, instruites par l'expérience de pionnières, elles ont appris à jouer de toutes les armes masculines - l'audace, le calcul, le mensonge... - auxquelles s'ajoute la séduction qu'elles n'ont plus peur de déployer. Avant d'affronter les hommes de leur camp et des partis adverses, elles ont dû se confronter à ceux de leur propre famille : un père autoritaire tel celui de Ségolène Royal ou de Marine Le Pen ; un mari supportant mal, comme ce fut le cas d'Antoine Veil, de voir son épouse faire la carrière dont il aurait rêvé. Car si les hommes de pouvoir ont eu longtemps la chance d'être soutenus par des compagnes dévouées, les femmes politiques ont dû composer. Elles ont puisé en elles une énergie hors du commun pour assumer plusieurs vies en une. En douze portraits, nourris de vingt années d'observation et de confi dences, Christine Clerc nous fait pénétrer dans leur intimité. Elle suit la route de ces femmes d'exception, met à nu leurs ambitions, leurs souffrances. Et leur férocité de tigresses.