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Naima
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ZINZAC, c'est 240 pages de roman, poésie, essais, philosophie, pensées et autres expériences, qui vous embarqueront dans une aventure où les règles de la langue ne font plus autorité.
Dans la revue ZINZAC se côtoient des auteurs de diverses contrées, et de diverses époques. À la manière d'un puzzle, nous proposons un voyage à travers des âmes vieilles et des âmes jeunes, qui n'en finissent plus de mourir et de renaître.
Avec des textes et entretiens inédits d'Alain Damasio, Yannick Haenel, Violaine Bérot, Josselin Guillois, Anatoly Orlovsky, Antoine Vidal, Céline Ménager, Christophe Le Gac, Rozenn Le Roux, Félix Macherez, Brice Templereau, Fabien Vallos, Marlène Tissot, Alexandre Castant
Mais aussi Valère Novarina, Lucrèce, Gilles Deleuze, Hlderlin, Dimitri Bortikov et bien d'autres -
Le zoo vidé est un projet d'artiste sur les grands mammifères terrestres que je suis allée visiter dans les zoos, dans leur milieu naturel et au Muséum national d'histoire naturelle. C'est un ensemble protéiforme qui mixe textes, vidéos, dessins, peintures, objets réalisés dans divers lieux entre 2009 et 2018.
D'abord au zoo de Vincennes, fermé au public et en cours d'évacuation, je réalise de grands dessins sur les murs dans le bâtiment des éléphants. Avec l'Association de sauvegarde des girafes du Niger, je pars dessiner les girafes dans leur milieu naturel lors d'une mission internationale composée de différents directeurs de parcs zoologiques français. Au BioParc de Doué-la-Fontaine et au ZooParc de Beauval, je filme les lions, les girafes et les éléphants en captivité. Au Muséum national d'histoire naturelle de Paris, au Hangar de taxidermie, je moule le crâne et le cou d'une girafe mâle. Au laboratoire d'anatomie comparée, j'assiste à l'autopsie de Tubo, l'orang-outan de la ménagerie du jardin des plantes, à son montage en taxidermie et en ostéologie. Lorsque les deux éléphantes d'Asie ont quitté le zoo d'Amiens pour un autre parc, leur éléphanterie est devenue mon atelier pendant deux mois avant sa démolition totale.
Le zoo vidé est devenu un livre par l'évidence de ne pouvoir tout retranscrire plastiquement et peut-être aussi parce que tous les animaux évoqués sont liés à l'humain, à nos mots et notre monde. Agnès Rosse -
Biomorphisme : Approches sensibles et conceptuelles des formes du vivant
David Romand, Julien Bernard, Sylvie Pic, Jean Arnaud, Collectif
- Naima
- 2 Septembre 2021
- 9782374401232
À la fois catalogue d'une exposition et actes d'un colloque qui se sont tenus tous deux à Marseille en 2018-2019, ce livre fait le point sur les travaux d'un groupe d'artistes, de scientifiques, de philosophes et d'historiens réunis autour de l'étude des formes du vivant.
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Les Ondes de l'eau – Mémoires des lieux dans la vallée de la Romanche
Collectif
- Naima
- 3 Novembre 2023
- 9782374401942
Territoire industriel développé autour de l'hydroélectricité, la Basse vallée de la Romanche (Isère) est depuis 2010 la scène d'un grand chantier EDF. Ce « projet d'eau et d'avenir » procède à la construction de nouveaux équipements, au démantèlement des anciens et à la renaturation des berges de la rivière. Dans ce contexte de transformation massive du paysage, un collectif de chercheurs (AAU_CRESSON) et d'artistes (Regards des Lieux) s'est intéressé aux perceptions et aux pratiques liées à la Romanche et ses abords. Comment celles et ceux qui vivent dans la vallée peuvent-ils être témoins, acteurs et passeurs de la mémoire des lieux ? Quelles expériences sensibles passées, présentes et potentielles la rivière offre-t-elle, complexifiant son image de simple ressource à exploiter ?
Ce livre partage les formes de recherches et de créations qui ont pris consistance au cours d'une résidence au fil de l'eau, entre les conduites forcées, les barrages et le lit torrentiel de la Romanche : deux ans et demi d'observations et de rencontres (de janvier 2019 à juin 2021), d'allers-retours entre la vallée et les collectifs de recherche et de création, d'où ont émergé des images photographiques, des sons, des récits narrés, des films et un travail cartographique. Ces formes d'écritures plurielles invitent à plonger autrement dans l'épaisseur sensible de la Romanche.
Sous la direction de Laure Brayer, Ryma Hadbi, Rachel Thomas, avec Regards des lieux (Martin Debisschop, Jérémie Lamouroux et Laure Nicoladzé).
Avec : Indira Dalous, Federica Gatta, Marc Higgin, Sylvie Laroche, juL McOisans, Titouan Oger, Emmanuelle Pilon, Claire Revol, Christophe Séraudie.
La réalisation de cet ouvrage a bénéficié du soutien de l'UMR CNRS 1563 AAU_ CRESSON ; de l'École nationale supérieure d'architecture de Grenoble ; de Regards des lieux. -
Le travail de Stéphane Couturier débuté dans les années 90 à Paris a acquis une envergure internationale tant par ses sujets que son exposition.
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Jungle design : le design à l'École nationale supérieure d'art et de design de Limoges
Indiana Collet-barquero, Françoise Seince, Collectif
- Naima / Ensa Limoges
- 8 Mars 2022
- 9782374401744
Catalogue de l'exposition du 4 mars au 4 avril 2022 au Musée des arts décoratifs et du design de Bordeaux.
Raconté en cinq paysages, ce livre se lit à partir d'une certaine idée du temps, de la ressource, ou encore de l'action, révélant la complexité des schémas de notre société contemporaine avec laquelle le projet en design doit composer. Il montre la zone ouverte par la céramique pour questionner le processus de création et le champ de production des objets au sein d'une école d'art et de design. Les pièces des étudiants, ainsi que celles de designers venus en résidence à l'École nationale supérieure d'art et de design de Limoges comme Martin Szekely, François Bauchet, Laureline Galliot, Gilles Clément, s'associent pour dessiner les paysages de cette jungle vivante et féconde.
Direction de la publication : Françoise Seince
Direction éditoriale : Indiana Collet-Barquero
Contributions : Barbara Formis, Olivier Sidet, Indiana Collet-Barquero, Julien Descherre
Conception graphique : Antonin Faurel
Coordination graphique : Nicolas Gautron -
Deux peintres, Hugo Pernet et Hugo Schüwer Boss, en ont invité une trentaine d'autres, souvent de leur génération (nés dans les années 80), à accrocher une oeuvre récente sur une même ligne du grand mur du hall de l'école des beaux-arts de Besançon. L'exposition rassemblait Sylvain Azam, Mireille Blanc, Hugo Capron, Emmanuelle Castellan, Claudia Comte, Guillaume Dorvillé, Frédéric Dialynas Sanchez, Isabelle Ferreira, Olivier Filippi, Mathis Gasser, Germain Hamel, Frédéric Houvert, Anthony Jacquot Boeykens, Flora Klein, Stéphane Kropf, David Malek, Maude Maris, Daniel Mato, Damian Navarro, Eva Nielsen, Camilla Oliviera Fairclough, Guillaume Pilet, Laurent Proux, Jean Ricardon, Samuel Richardot, Jérôme Robbe, Nicolas Roggy, Julien Tiberi, Emmanuel Van der Meulen, Fabio Viscogliosi et Mathieu Wernert.
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Volume 7, Fanzine digital de Rainier Lericolais, rassemble plus de 300 documents autour de l'année 2015.
L'ebook présente notamment des pièces d'atelier, collages, photographies, sculptures, dessins, estampes, vues d'expositions, musiques, enregistrements live, émissions de radio, publications, lectures, textes.
« Artiste et musicien, Rainier Lericolais a développé depuis le début des années 90 un travail de peinture, sculpture, dessin et photographie, traversé par une préoccupation constante envers l'empreinte, le transfert, la trace et le fantomatique, tout en explorant les liens entre musique et arts visuels » écrit Christine Macel, conservatrice au Centre Pompidou et commissaire de la prochaine Biennale de Venise. Avec Volume 7, Rainier Lericolais nous invite à un parcours plus introspectif que rétrospectif sur son travail récent, celui de l'année écoulée. -
Naima publie une monographie sur l'artiste Massinissa Selmani dont l'oeuvre se caractérise par une simplicité constrastant avec le monde actuel.
Cette première monographie consacrée au travail de l'artiste algérien Massinissa Selmani présente plus de 130 dessins, photographies et animations. Elle a été préfacée par l'écrivain Mathias Énard. Par sa simplicité comme outil, Massinissa Selmani fait du dessin le médium central de sa pratique. Il compose des scènes à partir d'images (dessins, photographies...) souvent puisées dans la presse, dont les sujets relèvent du champ politique et social. Il opère par prélèvement, montage, recontextualisation, superposition quand il utilise le papier calque. Ses séries de dessins, courtes animations, installations teintées d'humour ou d'absurde, de mystère, de contestation, peuvent prendre la forme du récit, du document ou de l'archive. Un statut possible mais incertain, qui pose question. En s'alimentant du brouhaha du monde, il offre un regard plastique volontairement dépouillé du superflus, vulnérable, sur la nature équivoque des images. -
Parallèlement à ses études à l'École nationale des beaux-arts de Bourges, Paul Pouvreau suit les cours d'histoire de l'art de licence à la Sorbonne. En 1982 il participe à la rédaction de la rubrique « photographie » des Cahiers du Cinéma. Il rejoint en janvier 2010 l'équipe pédagogique de l'École nationale supérieure de la photographie d'Arles. Il enseignait auparavant la photographie à l'École supérieure des beaux-arts du Mans. Il développe un travail plastique sur l'interférence des signes visuels dans notre quotidien et les modifications que ceux-ci entraînent sur notre perception du réel. La photographie y occupe une part importante mais non exclusive.
La présente monographie couvre l'ensemble de son travail depuis les années 1990 et présente photographies, dessins, vidéos, interventions dans le paysage et l'architecture. -
Peter Briggs - Brouillon général
Christian Bonnefoi, Erin Manning
- Naima
- 30 Novembre 2016
- 9782374400167
Entre 2016 et 2018, quatre musées français - le Musée des Beaux-Arts d'Angers, le Musée de l'Hospice Saint-Roch d'Issoudun, La Citadelle de Belfort, La Piscine à Roubaix - s'associent pour présenter le travail du sculpteur Peter Briggs. Tous les quatre ont en commun d'être des musées pluridisciplinaires et tous axent une partie de leur programmation d'expositions à l'art contemporain.
Le travail de Peter Briggs a été montré au début des années 1980 dans des expositions caractérisées par une approche du postmodernisme. Puis sa démarche a pris une direction bien particulière, s'écartant des courants majeurs. C'est ce parcours que "Brouillon général", à travers les quatre incarnations de l'exposition, va tenter de cerner au plus près.
L'objet du catalogue qui accompagne ces expositions est pensé en relation avec l'oeuvre de Peter Briggs, car il est possible, compte-tenu de son mode d'édition - numérique - qu'il évolue, qu'il ne se fossilise pas dans un bon à tirer mais qu'il puisse s'enrichir, se développer et mûrir entre la première et la dernière étape. Il rassemble dans sa version de départ des points de vue d'auteurs internationaux (français, indien, suisse, canadienne) d'horizons divers (philosophes, historiens de l'art, artistes, curateurs, conservateurs) qui accompagnent l'artiste depuis plusieurs années dialoguent avec lui et qui analysent et commentent diversement son oeuvre, sa richesse et sa complexité.
Textes de Sarah Zürcher, Christian Bonnefoi, R. Siva Kumar, Erin Manning, Arnaud Maillet, Tristan Trémeau, Isabelle Tessier et préambule par les commissaires de l'exposition, Christine Besson, Bruno Gaudichon, Patrice Moreau, Nicolas Surlapierre.
220 pages, plus de 300 images et un entretien vidéo avec l'artiste. -
Paul Pouvreau (born 1956) lives and works between Paris, Argenton-sur-Creuse and Arles.
He has been teaching Photography at École Nationale Supérieure de la Photographie in Arles since 2010.
Photography plays a central - but not exclusive - role in his practice, which is mainly focused on daily visual signs' interference with our perception.
This monograph covers his work since the 90s with over 150 photographs, drawings, video, interventions in the landscape and architecture. -
Over a two-year period, from 2016 to 2018, four French museums -Musée des Beaux-Arts d'Angers, Musée de l'Hospice Saint-Roch d'Issoudun, La Citadelle de Belfort, La Piscine in Roubaix- are joining forces to present Peter Briggs' work. All four museums are multidisciplinary and all focus a part of their exhibition programme on the art of today, and often on artists whose singularity sets them apart from contemporary movements.
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Arts et techniques, vol.1
Allen Alain Viguier, Louis-Jose Lestocart, Noel Barbe
- Naima / Ensa Limoges
- Journée détude de lÉcole nationale supér
- 26 Janvier 2017
- 9782374400235
Ce premier volet des Journées d'étude « Arts et techniques » de l'École nationale supérieure d'art de Limoges pointe les bouleversements induits par l'apparition de nouvelles techniques dans les champs de la création artistique, scientifique ou technique.
C'est une occasion de rappeler, assez fermement, que la question des techniques ne se situe pas seulement du côté du patrimoine ou d'une démarche conservatoire. Elle opère aussi des ouvertures, évolutions ou révolutions dont l'artiste, l'écrivain, l'architecte et le designer se saisissent, informant par là même le scientifique dans des allers et retours féconds où l'usage, la monstration, la conservation transforment les rapports possibles aux techniques.
Sommaire :
Technicité de la conservation-restauration du patrimoine : entre tradition et innovation par Anaïs Gailhbaud
L'oeuvre d'art dans ses contextes techniques de production et de maintenance par Alain Viguier
Histoire d'une interaction réussie entre sciences et technique : les recherches d'edmond becquerel sur les principes de la photographie par Jérôme Fatet
Double assassinat dans la rue morgue : la réplique à l'industrie par Cyril Hurel
Une archéologie de l'absence : andré leroi-gourhan et les prises de l'art par Noël Barbe
The yellow duck phenomenon par Lyske Gais
L'intelligible connaissance esthétique : complexité et neurosciences par Louis-José Lestocart
Chaque année, l'Ensa Limoges organise deux à trois sessions de Journées d'étude convoquant des chercheurs et spécialistes à intervenir sur des questions et dans des domaines touchant à l'art, à l'esthétique, à la philosophie, aux techniques, ou encore aux mouvements littéraires et intellectuels. -
Pendant et après Foucault
Genevieve Verge-Beaudou, Catherine Geel, Geoffroy De Lagasnerie
- Naima / Ensa Limoges
- Journée détude de lÉcole nationale supér
- 26 Janvier 2017
- 9782374400242
Michel Foucault est l'une des dernières figures en France de l'intellectuel engagé. Joignant dans une même démarche l'activité théorique et l'activité militante en une sorte de théorie et pratique politique, travaillant l'histoire et les catégories des historiens, la philosophie et les philosophes, du côté de la pensée structurale, Foucault propose une oeuvre qui de l'Histoire de la folie au Pouvoir psychiatrique, de Surveiller et punir au biopouvoir engage toujours, en toute occasion, une archéologie du savoir. Les mots... et les choses. Il y a, dans les modes d'engagement et la profondeur des interventions publiques du titulaire de la chaire d'Histoire des systèmes de pensée du Collège de France, une épaisseur et une bienveillance dont ces Journées d'étude veulent rendre compte. Il y a aussi, du coup, un après-Foucault, avec ceux qui à sa suite veulent penser à leur tour l'importance de la « volonté de savoir » en termes critiques et bienveillants, et l'étude de la réception de Foucault comme nécessaire à sa compréhension.
Sommaire :
Introduction Journée 1 par Geneviève Vergé-Beaudou
Foucault au travail. La conception et la réception de l´Histoire de la folie à l'âge classique par Jean-François Bert
Quand je Cinéma s'empare de Foucault : Le Mystère Alexina par Richard Madjarev
Introduction Journée 2 par Catherine Geel
Michel Foucault, le néolibéralisme et la politique par Geoffroy de Lagasnerie
Présentation du film Portier De Nuit par Richard Madjarev
Chaque année, l'Ensa Limoges organise deux à trois sessions de Journées d'étude convoquant des chercheurs et spécialistes à intervenir sur des questions et dans des domaines touchant à l'art, à l'esthétique, à la philosophie, aux techniques, ou encore aux mouvements littéraires et intellectuels. -
Industries culturelles, travail et création
Jean-Marc Durand-Gasselin, Jean Cooren, Olivier Assouly
- Naima / Ensa Limoges
- Journée détude de lÉcole nationale supér
- 26 Janvier 2017
- 9782374400259
Industrie(s) culturelle(s), travail et création
« Les oeuvres d'art sont ascétiques et sans pudeur, l'industrie culturelle est pornographique et prude », disent en 1944 Horkheimer et Adorno dans La Dialectique de la raison. Dès le milieu du xxe siècle, la production culturelle a pris la forme de l'industrie, de la division du travail, du marketing et du commerce, et ce phénomène rétroagit sur le contenu des oeuvres, produisant une sensibilité standardisée, voire de nouvelles formes d'aliénation. Aujourd'hui, on nomme industries culturelles un secteur économique incluant les institutions publiques aussi bien que des organismes privés qui produisent et diffusent. Et, si l'on sait que la production artistique ou intellectuelle fréquente depuis longtemps les processus de production capitaliste de type industriel ou y a été incluse, il convient de nous tourner vers des penseurs qui ont analysé cette société ou examinent ces théories en regard de la situation contemporaine.
Sommaire
Industrie culturelle ou industries culturelles ? par Jean-Marc Durand-Gasselin
Diffusion de « l'art et les arts », conférence radiophonique de T. W. Adorno, 1967
Rohmer et la question de la critique par richard madjarev
Relire Ivan Illich : l'amateur, le vernaculaire et le marché par Olivier Assouly
Psychanalyse et industries culturelles
Depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale, la figure de Sigmund Freud, puis, à partir des années 1960, celle de Jacques Lacan occupent une place particulière dans la sphère intellectuelle, l'enseignement et les pratiques thérapeutiques. Les industries culturelles se sont emparées de la pensée freudienne, de son lexique et de ses images. Aujourd'hui, la psychanalyse s'affiche dans les médias et tous s'emparent de ce phénomène.
Dans ces Journées d'étude, les dimensions politique, sociale et historique de la psychanalyse seront abordées par le biais de leurs relations avec l'écriture cinématographique, audiovisuelle et littéraire, que nous déplierons pour mieux dépister les enjeux qui traversent ces domaines.
Sommaire
Comment la psychanalyse s'affiche t-elle dans les médias ? par Geneviève Vergé-Beaudou
Pour une psychanalyse sans alibi par Jean Cooren
Diffusion de Spider de david cronenberg, Canada, 2002, 98 min
Penser la rumeur du monde, penser autrement (avec) la psychanalyse par Jean Cooren
Diffusion de Psychose d'Alfred Hitckock (États-Unis, 1960, 120')
Chaque année, l'Ensa Limoges organise deux à trois sessions de Journées d'étude convoquant des chercheurs et spécialistes à intervenir sur des questions et dans des domaines touchant à l'art, à l'esthétique, à la philosophie, aux techniques, ou encore aux mouvements littéraires et intellectuels. -
Arts et techniques, vol.2
Albert Piette, Marie-Helene Breuil, Patricia Ribault
- Naima / Ensa Limoges
- Journée détude de lÉcole nationale supér
- 26 Janvier 2017
- 9782374400303
Du savoir a l'usage, sequences et organisation de la production entre arts et techniques.
Cette seconde édition des journées d'étude « Arts et techniques » de l'Ensa Limoges vise à poser des axes de réflexion gravitant autour de la question technique.
Chaque année, l'Ensa Limoges organise deux à trois sessions de Journées d'étude convoquant des chercheurs et spécialistes à intervenir sur des questions et dans des domaines touchant à l'art, à l'esthétique, à la philosophie, aux techniques, ou encore aux mouvements littéraires et intellectuels. -
Le concept de montage est introuvable. Même Eisenstein, l'un des premiers théoriciens, n'a cessé de revenir sur ce geste si multiple. La proposition théorique de cet ouvrage n'est pas de réfléchir au montage à partir d'une thèse qui se développerait linéairement, mais d'« ouvrir » le montage en autant de gestes qui le constituent dans les oeuvres contemporaines, que ceux-ci héritent de la pratique et de la théorie du cinéma ou qu'ils empruntent aux pratiques du collage et du montage d'autres arts visuels et sonores, comme littéraires. Si le montage a fini par être rattaché au cinéma jusqu'à le définir, sa conception dépasse largement le septième art comme en témoigne ses théories et ses pratiques. Il pourrait être considéré comme un médium par sa force à traverser la peinture, la sculpture, la composition musicale, littéraire... En le pensant comme médium, il s'agit aussi de le libérer de son Apparat, de ses opérations techniques même si elles sont fondatrices comme la coupe et la collure, en le considérant dans toutes ses puissances, dans toute sa virtualité. Le montage serait donc avant tout performatif, interprétatif et sa réalisation dépendrait autant des gestes du créateur que du spectateur.
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The Blake Project a été réalisé à Masvingo (Zimbabwe) lors d'une résidence de Michel Paysant à la Fondation Zienzele avec des communautés de tresseuses de la région dans le cadre du projet Basket Case organisé par le British Council, l'Alliance Française et l'Institut Goethe sous la bannière EUNIC (European Union National Institutes for Culture, Zimbabwe Cluster). Découvrez les notes de voyage de Michel Paysant et la restitution des travaux pour l'installation finale à la National Gallery d'Harare. Les photographies sont d'Eric Gauss, la musique de Jacob Mafuleni & Gary Gritness (Nyami Nyami Records).
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Pour cette première exposition personnelle à Tours en 2015, Guillaume Constantin a choisi d'investir l'un des vestiges de l'octroi qui autrefois ceinturait la ville. Frontière économique et administrative, ce pavillon de la place Choiseul a constitué, jusqu'à la Seconde Guerre mondiale, un lieu stratégique de modification de la valeur de tout bien qui en franchissait le seuil. Sous le règne de Louis XV, la construction des octrois s'inscrit dans un vaste programme de restructuration du territoire. Réduite à son acception économique, la circulation des individus et des biens est administrée selon un système strict de contrôle mais aussi de taxation de toute chose à laquelle est prêtée une valeur marchande potentielle. Détournant les typologies et réglementations établies par l'esprit rationaliste de l'administration du Trésor, Guillaume Constantin rend à l'octroi de la Place Choiseul toute sa dimension historique.
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Texte d'une conférence donnée le 19 juin 1954 à la Sorbonne, Le spatiodynamisme est le premier livre de Nicolas Schffer. Il y expose ses principes pour la sculpture, l'architecture et la cité.
« Le spatiodynamisme n'est pas un vain mot, ni un néologisme barbare, ni une utopie, mais l'expression d'une aspiration sincère vers un équilibre, une synthèse ordonnée mais libre où tous les moyens de l'artiste créateur se déploieront pour la réalisation des conditions techniques et esthétiques d'un ordre social supérieur dans lequel l'homme pourra s'épanouir et aura la joie de vivre. » N. S. -
Autrefois la ville naissait et grandissait lentement comme un organisme vivant.
Aujourd'hui les agglomérations urbaines sont construites en peu d'années mais le résultat est souvent un désastre.
Pour éviter ces erreurs, Nicolas Schffer a conçu une ville dont toutes les fonctions sociales, techniques, esthétiques, etc. sont posées cybernétiquement, dès le point de départ, afin que la vie des hommes devienne une réussite dans une ville heureuse. -
Bits and Pieces from the Wonderful World of Martin Mc Nulty
Martin Mc Nulty, Joy Sorman
- Naima
- 25 Avril 2018
- 9782374400686
« C'est le big bang qui recommence, un nouveau temps zéro pour l'univers en dilatation. Une explosion de couleurs qui nous tombent sur la tête aussi sûrement que le ciel, sans doute, un jour. Si ce n'est la création du monde, c'est alors sa fin ; et cette fin est si éblouissante que je l'appelle de mes voeux. »
Joy Sorman -
SCUM Manifesto est un livre numérique rassemblant textes inédits et documents d'archive autour de la bande vidéo de Carole Roussopoulos et Delphine Seyrig restaurée et disponible en intégralité dans l'ouvrage.
Lecture mise en scène d'extraits de SCUM Manifesto de Valerie Solanas, édité en 1967 et alors épuisé en français. Delphine Seyrig en traduit quelques passages à Carole Roussopoulos qui les tape à la machine. En arrière plan, un téléviseur diffuse en direct des images du journal télévisé dont on entend par moments les nouvelles apocalyptiques. Comme le livre, le film est un pamphlet contre la société dominée par l'image « mâle » et l'action « virile ».
Autour du film en version restaurée par la Bibliothèque nationale de France dont Alain Carou, conservateur à la BnF, nous dit les contraintes et les enjeux, des documents d'archives et textes inédits. Cartes postales envoyées par Valerie Solanas, tapuscrit de Christiane Rochefort pour sa présentation de la première édition française, brochure de la fameuse caméra Sony « Portapak », reproductions de l'édition autopubliée du manifeste par Valerie Solanas, extraits de périodiques militants. Dans un entretien réalisé par Hélène Fleckinger en 2007, Carole Roussopoulos nous parle du tournage du film et de l'époque. Contexte sur lequel revient Hélène Fleckinger, historienne spécialiste de la vidéo militante féministe, dans son texte. Callisto Mc Nulty évoque la force subversive du pamphlet de Solanas et la nécessité de porter cette voix. Nécessité qui animait Delphine Seyrig et Carole Roussopoulos et que l'on retrouve dans d'autres projets artistiques, vidéos ou performances. Différentes répliques que présente Térésa Faucon avant que Émilie Notéris ne se livre à un exercice d'écriture, dans le droit fil de la nature profondément « queer » du SCUM Manifesto.
Publication éditée par Julien Bézille, Hélène Fleckinger et Callisto Mc Nulty avec le soutien du Labex Arts-H2H, du Canton du Valais, de la BnF.