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Mémoire d'encrier
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Le violon d'Adrien raconte l'histoire d'un enfant qui rêve de devenir violoniste. Rite de passage à la vie d'adulte pour Adrien qui, pas après pas, et bien malgré lui, trahit famille, amis, valeurs pour survivre dans un pays où l'on tue les rêves les plus humbles. Les personnages, dans cette Haïti des années 1970, s'enlisent dans un quotidien, pour le moins chaotique.
Pour le romancier Gary Victor : « Ce récit est une douleur d'enfance que j'ai longtemps enfouie en moi. Ce violon est un fantasme, enfant, mon père ne pouvait pas acheter le violon dont je rêvais. J'avais un tel amour de la musique que j'étais déçu et malade. Plus de cinquante ans plus tard, me voici revenu à cette douleur, et à ce manque qui m'a façonné. » -
Inquiète après avoir quitté un emploi sans avenir, Tambudzai trouve refuge dans une auberge de jeunesse délabrée du centre ville de Harare, capitale du Zimbabwe. L'anxiété grandissante devant le manque d'argent et son âge avancée la poussent à emménager dans une pension de veuve et à accepter un travail de professeure de biologie. Chaque tentative de refaire sa vie la confronte à une nouvelle humiliation, jusqu'à ce que le douloureux contraste entre la vie rêvée et la réalité quotidienne l'amène à un point de rupture. En dernier recours, Tambudzai accepte un travail dans l'écotourisme et retourne dans le village de parents, nettement appauvri. Ce retour aux sources culmine dans un acte de trahison, révélant les ravages combinés du colonialisme et du capitalisme.
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Agronome portugais exilé en France, Alvare cherche un paradis hors du monde. Il débarque à Montréal, où il croit trouver cet Eden dans une serre hydroponique sur le Champ des possibles, dans le Mile-End. Or la serre, univers fragile, est détruite. Alvare doit tout recommencer en Islande, dans une ferme cubique économe et productive: l'avenir de la production agroindustrielle. Amoureux de Hinrika, sa collègue, Alvare rêve de trouver ancrage auprès d'elle et de l'enfant qu'ils attendent dans la belle solitude du fjord. Or, hors-sol comme les plantes qu'il cultive, Alvare est confronté à sa condition de nomade sans racines: a-t-on besoin de lui dans cette communauté tissée serrée, où des femmes fortes élèvent seules leurs enfants ?
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Résumé
Après quinze années d'absence, Manuel revient à Fonds-Rouge, en Haïti. Le village est en proie à la sécheresse, les habitants vivent dans la pauvreté, les tensions sont quotidiennes. Manuel, qui a travaillé dans les plantations de canne à sucre à Cuba et qui connaît les techniques de l'irrigation, réussit à trouver une source. Après avoir partagé son secret avec Annaïse, il tente de persuader les villageois divisés de travailler ensemble pour faire circuler l'eau. Dans une ultime tentative de réconciliation, Manuel réussit à ramener la dignité humaine et la réconciliation à Fonds-Rouge.
Gouverneurs de la rosée, chef d'oeuvre de Jacques Roumain, traduit dans plus d'une vingtaine de langues, est le livre de la solidarité, de l'amour et de la vie.
Extraits de presse
"Chaque fois, quelque part dans le monde, que l'on me demande un seul roman haïtien à lire, je réponds toujours Gouverneurs de la rosée de Jacques Roumain."
Dany Laferrière
"i>Gouverneurs de la rosée est peut-être unique dans la littérature mondiale parce qu'il est sans réserve le livre de l'amour."
Jacques Stephen Alexis
"Jacques Roumain nous livre une leçon de vie, osons le mot, un exemple de combat pour élever la part d'humanité en nous."
Émile Ollivier
"Il y a heureusement un assez grand nombre de livres dont on peut conseiller : lisez-les. Il y en a très peu dont on ait envie de dire : il faut que vous les lisiez. Si vous mourez sans les avoir lus, vous avez manqué quelque chose d'important. Gouverneurs de la rosée est de ceux-ci."
André Still
L'auteur
Jacques Roumain est né à Port-au-Prince le 4 juin 1907. Il est sans doute l'écrivain haïtien le plus lu et le plus connu. Poète, journaliste, militant marxiste, romancier, polémiste, ethnologue, Jacques Roumain est décédé le 18 août 1944 à Port-au-Prince. -
Publié originalement en 1997 aux États Unis, Le contrat racial est un livre monument traduit en français pour la première fois. Le philosophe Charles W. Mills expose les failles du contrat social, qui est avant tout un contrat racial. Ce contrat a façonné le système de domination européenne qui fait exister les Blancs en tant que personnes à part entière et les non-Blancs en tant que sous-personnes. Charles W. Mills place la justice raciale au centre de ses analyses. Réfutant l'idée du contrat social, Mills évoque plutôt le contrat racial où l'ordre racial crée les assises de nos sociétés, la reconduction des privilèges et la domination.
La présente édition a bénéficié d'une nouvelle préface de l'auteur Charles W. Mills, rédigée à l'occasion du 25e anniversaire de la parution du livre. Le contrat racial est un incontournable. Les courants antiracistes contemporains doivent beaucoup à Charles W. Mills. -
Quatrième recueil de poèmes en innu-aimun et en français où Joséphine Bacon renouvelle son univers. Loin des légendes innues, l'aînée des poètes s'installe entre les saisons et avance lentement dans une méditation sur l'arbre, le temps et le silence.
Préface de Marie-Andrée Gill -
Face à l'urgence climatique, à la montée des extrêmes, au mythe du pétrole et aux crispations identitaires, Dalie Giroux dit la faillite d'un ordre mondial déconnecté et les luttes qui esquissent des voix de résistance pour demain. Écrit magistralement, à la manière d'un pamphlet, ce livre incendiaire fait entendre les voix et les colères. l'autrice y va librement, par fragments, d'un bout à l'autre, peut-être qu'il a fallu un langage nouveau pour nommer et rendre compte des crises que vit le monde.
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Retranchées dans des cités qui tirent leur nom de la légende biblique - Puissance Divine, Bethléem - des gangs de bandits pillent, violent et assassinent, en toute impunité. Celia, adolescente, cherche à survivre, tantôt en se prostituant, tantôt en faisant la chronique des femmes de la cité sur les réseaux sociaux, où elle devient influenceuse. Les villages de Dieu dit l'effondrement et la banalité du mal dans cette ville de Port-au-Prince livrée à ses démons.
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L'ouvrage Treize nouvelles vaudou explore l'imaginaire dans ses mystérieux labyrinthes. Une manière propre à l'écrivain Victor de sillonner le vaudou avec humour, force et passion. Ce jeune maître du fantastique va très loin, en puisant dans son quotidien les armes pour mieux voir la réalité. Le résultat est que dans ces nouvelles discrètes et subtiles, tombe la frontière entre réel et imaginaire, le visible et l'invisible. Les dieux et les hommes se mêlent à la même histoire loufoque qui s'appelle VIVRE.
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Alliant chronique, récit de soi et de la nature, Abandon raconte l'Amérique indomptée et ses paysages sauvages. À l'aube de la cinquantaine, Joanna Pocock quitte sa vie londonienne pour le Montana. Elle observe le territoire, découvre l'imaginaire frontalier de l'Ouest américain et ses extrêmes. Elle traverse les forêts et les montagnes, dialogue avec les rivières, les loups et les bisons, relate ses expériences : maternité, deuil, crise climatique, réensauvagement, écosexe... Consciente de ce que l'humanité perd dans sa relation avec la terre, elle se met à l'écoute de ces communautés qui disent la fragilité de ce que c'est que vivre. En restituant l'Amérique dans sa démesure, Abandonaide à respirer.
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Rwenzori, Afrique des Grands Lacs. Fourmi Rouge et Petit Che traquent les ombres fuyantes du conflit le plus meurtrier depuis
la fin de la Seconde Guerre mondiale. Ils se sont rebellés contre le dictateur qui a coincé le pays entre une espérance de vie en chute libre et une constipation électorale bien carabinée. Ce qui hante pourtant leur esprit dépasse les aléas du jeu politique.
Leur obsession a un nom : Véronique Quesnel, cinéaste attirée par cette république déclarée « centre de gravité de la misère nègre ». Connaîtront-ils le vrai visage de celle qui, de Montréal à Hollywood, draine les foules ? Parviendront-ils à découvrir la vérité et à s'inventer un avenir ? -
Aycayia, une jeune femme condamnée à vivre comme une sirène, erre de siècle en siècle dans la mer des Caraïbes. Un jour, David le pêcheur qui chantait dans sa pirogue, attendant une prise, attire la belle sirène. Il en tombe éperdument amoureux. Lorsque des touristes américains la capturent, David la sauve, jure de la protéger et de la chérir, loin du bruit et de la fureur. Lentement, la sirène se transforme de nouveau en femme. Alors que leur amour grandit, ils découvrent que le monde qui les entoure sombre dans une spirale de destruction, et qu'il leur sera impossible d'échapper à la malédiction. La sirène de Black Conch s'inspire d'une légende taïno.
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Difficult Women donne la parole à un choeur de femmes inoubliables. Dans un style vif et déroutant, Roxane Gay sculpte des visages qui restent longtemps gravés en nous.
Deux soeurs sont inséparables depuis qu'elles ont été kidnappées et violées, enfants.
Une femme fait semblant de ne pas se rendre compte que son mari et son frère jumeau se font passer l'un pour l'autre au lit.
Une strip-teaseuse, qui doit payer ses études, repousse les avances d'un client riche.
Un homme fonce dans le soleil et absorbe toute la lumière du monde...
Autant de voix qui racontent au quotidien la passion, l'obsession, l'amour et la violence des relations. Roxane Gay creuse les bas-fonds de l'Amérique moderne au miroir de ces femmes puissantes. -
« J'aimerais que vous la connaissiez la fille au ventre rond. Celle qui élèvera seule ses enfants. Qui criera après son copain qui l'aura trompée. Qui pleurera seule dans son salon, qui changera des couches toute sa vie. Qui cherchera à travailler à l'âge de trente ans, qui finira son secondaire à trente-cinq, qui commencera à vivre trop tard, qui mourra trop tôt, complètement épuisée et insatisfaite. Bien sûr que j'ai menti, que j'ai mis un voile blanc sur ce qui est sale.»
Un récit sans concession. La justesse du ton et de la voix. La parole belle, féconde et vraie. L'extrême humilité d'une réserve amérindienne. Des vies échouées au large d'une baie. La grandeur d'un peuple oublié. La condition humaine. Et une prose lumineuse. -
De l'amour des étranges chevaux
Nathalie Handal
- Mémoire d'encrier
- Poésie
- 30 Janvier 2023
- 9782897128937
Mahmoud Darwich au féminin. Face à la guerre, face au cynisme, une poésie qui dit obstinément l'amour. Médaille d'or du Independent Publisher Book Award. Une des grandes voix de la poésie contemporaine palestinienne, Nathalie Handal invoque la sensualité et le désir dans De l'amour des étranges chevaux. Ancrée dans les mythes et la musique de la Méditerranée, la poésie de Handal dessine l'amour à la fois comme sens et quête absolue.
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Édith ne comprend pas pourquoi Kim est devenu un meurtrier. Guidée par ses ancêtres, Édith retrace les blessures qui ont amené son frère à venger les femmes de la lignée. Remuant temps, rythmes et visages, Nadia Chonville pose un regard neuf et engagé sur la Martinique d'aujourd'hui. Mon coeur bat vite dit l'île, l'histoire, la colère et la folie.
Point de vue de l'autrice:
Ce roman veut rappeler qu'une armée de femmes noires dans les Antilles investies d'immenses pouvoirs, a résisté à l'oppression coloniale, en inventant des armes contre le patriarcat et la domination. -
Pishimuss, une aînée, revient sur sa vie au sein de sa communauté. Elle raconte les amitiés, les amours, la chasse au caribou, le fleuve et la forêt. L'or des mélèzes est une série de tableaux, de moments de vie, d'instantanés. Sophie, la meilleure amie. Mathias, le fils qui meurt sans jamais mourir. Adeline, l'adolescente révoltée. Et puis, il y a Xavier, l'amour de sa vie. Xavier, dont l'histoire est portée sur le dos d'une rivière. Roman familial à l'écriture épurée, L'or des mélèzes capte des scènes des vies à la fois lumineuses et poignantes, sans pathos ni ressentiment.
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Le testament des solitudes
Emmelie Prophète
- Mémoire d'encrier
- Roman/Récit
- 14 Février 2022
- 9782897128296
Trois femmes. Trois solitudes. Trois destins se rencontrent et se racontent. Comme « l'histoire d'un pays qui dort mal, se réveille mal, et qui ne prend pas le temps d'avoir mal de ses douleurs. »
Roman exigeant et beau tissé dans un univers féminin : trois générations de femmes soufrent sans paroles et sans témoins. Échouées dans l'errance, la solitude et l'exil, elles se cherchent et se racontent dans l'oubli, le défi et la révolte.
Paroles de femmes pour qui l'espoir et le bonheur sont des terres inhabitées. L'espace intime éclate, les filles ne parent alors à leur mère que pour rompre la chaîne : « Chère mère, je suis une porteuse de nouvelles. J'ai peur. Je refuse votre héritage de corvées, de servitudes, de solitudes séculaires. Je refuse vos regards tristes, vos résignations, vos peurs. » -
Tomber raconte le délabrement d'une famille cubaine qui partage pourtant le même espace. Au pays, la faim et la privation agissent comme un détonateur. Le père communiste, la mère gravement malade, la fille résignée et le fils rancunier deviennent tous des ennemis méconnaissables, même si aucun d'entre eux ne comprend vraiment comment et pourquoi cela est arrivé.
Tomber pose un regard frais et actuel sur le Cuba contemporain pétri de contradictions. -
Mélikah Abdelmoumen explore l'amitié qui lia William Styron et James Baldwin.
Le premier, un Blanc descendant de propriétaires d'esclaves, surtout connu pour son roman "Le choix de Sophie". Le second, un Noir descendant d'esclaves, célèbre pour ses prises de parole et ses oeuvres antiracistes.
Alors qu'il logeait en 1961 chez Styron dans le Connecticut, Baldwin l'aurait convaincu d'écrire au « je » le récit de la révolte d'esclaves menée par Nat Turner en 1831 dans le sud des États-Unis. Un défi que Styron releva en publiant "Les Confessions de Nat Turner", prix Pulitzer 1968. Il fut alors accusé d'appropriation culturelle dans un ouvrage écrit par dix écrivains afro-américains.
L'autrice québécoise Mélikah Abdelmoumen, Saguenéenne par sa mère et Tunisienne par son père, part à la rencontre de ces deux célèbres auteurs américains du 20e siècle, qui auront amorcé le débat entourant les brûlantes questions de l'appropriation culturelle et de la liberté de l'écrivain. -
Les racistes n'ont jamais vu la mer
Yara El-Ghadban, Rodney Saint-Eloi
- Mémoire d'encrier
- Essai
- 4 Octobre 2021
- 9782897128135
Parlons de racisme puisque le racisme concerne tout le monde. Les écrivains Rodney Saint-Éloi et Yara El-Ghadban invitent à prendre part à cette conversation délicate, mais combien nécessaire. Ni manifeste, ni manuel, ni acte d'accusation, Les racistes n'ont jamais vu la mer engage le dialogue sur nous-mêmes et sur les autres. Tout s'exprime librement, se confronte et se répond. Les mots. Les expériences. Les idées. Les émotions. Parlons de racisme puisqu'il faut dépasser le repli sur soi. Pour vivre ensemble, autrement.
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Journal d'un écrivain en pyjama
Dany Laferrière
- Mémoire d'encrier
- Roman/Récit
- 31 Mai 2013
- 9782897120658
«Le pyjama est un étrange habit de travail», nous dit Dany Laferrière, qui, après trente années d'écriture, décide de parler à ses lecteurs. Suite de fragments et de scènes où fiction, réflexion, récit, méditations s'alternent. Journal d'un écrivain en pyjama met sous nos yeux l'itinéraire de cet écrivain pour qui la vie est une aventure exaltante, qui se conjugue entre lire et écrire.
Dans L'art presque perdu de ne rien faire, la réflexion était sur la rêverie et la philosophie, et le rapport que nous entretenons avec la vitesse, Laferrière commandait de ralentir pour contrer cette espèce d'urgence. Cette réflexion se poursuit autrement dans Journal d'un écrivain en pyjama. L'auteur intervient ni en savant ni en érudit, mais plutôt en écrivain-lecteur, dandy, esthète passionné : Que lisons-nous ? Qu'écrivons-nous ? Et quelles sont les incidences des livres dans notre vie quotidienne?
Journal d'un écrivain en pyjama suggère l'idée de l'écrivain amateur, avec cette odeur printanière et l'enthousiasme des débuts. On lit, on rêve, on écrit. C'est une part essentielle dans la cité. Imaginez un écrivain en pyjama dans cet art de converser... C'est un «dialogue que j'ai appris sur la galerie de ma grand-mère quand elle proposait une tasse de café aux passants. L'encre remplace l'oralité... Je prolonge la manière de ma grand-mère : le café pour Da, et l'encre pour moi. Deux carburants qui irriguent la conversation et le dialogue. Personne ne peut m'empêcher de converser avec Montaigne un lundi matin. On n'a qu'à ouvrir Feuille d'herbe pour que Walt Whitman nous parle.»
Journal d'un écrivain en pyjama est un livre magnifique écrit durant la nuit et dont l'esprit irrigue le jour. -
La vie poème est une célébration de la parole poétique : quête de lumière, d'amour et de silence. Le poème cultive le champ des possibles. À la fois spectacle, chant et pain du jour, La vie poème est une invitation fête à habiter poétiquement le monde, à porter le poème dans sa voix, et dans sa vie au quotidien. C'est un chemin d'écriture, une musique de mots pour interpeller demain.
« La poésie nous dicte noble conduite, nous dit de revivre à hauteur de femmes et d'hommes, juste debout». -
Atiku utei. le coeur du caribou ; un jour madiba m a dit
Rita Mestokosho
- Mémoire d'encrier
- Poésie
- 17 Octobre 2022
- 9782897128722
Atiku utei, « le coeur du caribou », c'est la force d'un peuple et sa grande humilité. Les Innus ont marché à travers les tempêtes de la vie. Ils ont traversé des montagnes pour se nourrir de l'esprit du caribou. Ils puisaient en lui leur force, leur courage, leur savoir. Au son du tambour, l'appel de la forêt aiguise l'instinct. La poète au coeur du caribou entend la voix de Madiba, Nelson Mandela. Elle entend les tambours jaillir et leur son ressemble à ceux de son peuple. Lui, son coeur, c'est la paix et cette poussière qui soulève le ciel à l'infini. Elle plonge dans la rivière des poèmes, sables neiges libres. Homme frère grand-père la voix de Madiba lui parle. Atiku utei et Un jour Madiba m'a dit invoquent ensemble le pouvoir de guérison du coeur. Le mot liberté n'existe pas en innu-aimun. Le caribou est la liberté.