Pour son numéro d'automne, la revue Lettres québécoises propose en couverture la poète et autrice Carole David, dont l'oeuvre fait l'objet d'un dossier comprenant un autoportrait de l'écrivaine, un « récit-hommage » par son éditrice aux Herbes rouges, Roxane Desjardins, et une analyse de son oeuvre signée Karianne Trudeau Beaunoyer. Carole David répond aussi questionnaire maison de LQ. Codirigé par Annabelle Moreau et Hector Ruiz, un second grand dossier « Montréal transfert. Las Americas d'ici », porte sur les littératures des Amériques et interroge l'influence des auteur·rices venu·es des Amériques sur la création et la littérature québécoises actuelles. Lisez-y des contributions d'Hector Ruiz, de Mauricio Segura, Martine Fidèle, Jean Sioui, Caroline Dawson, Karine Rosso et Nicholas Dawson. Le cahier Création, lui, a pour poète invitée Marie Célie Agnant, alors que Françoise Major y signe une nouvelle. Eruoma Awashish présente quant à elle une lecture illustrée inspirée d'Un thé dans la Toundra / Nipishapui nete mushuat de Joséphine Bacon.
Ayant comme point de départ la question « Écrivons-nous pour changer le monde ? », posée par Valérie Lefebvre-Faucher dans son plus récent livre, Promenade sur Marx, le numéro d'hiver de la revue Lettres québécoises propose un dossier consacré à l'essai québécois. Dirigé par sa nouvelle rédactrice en chef, Mélikah Abdelmoumen, il comprend une série de micro-essais signés par onze auteur·rices qui donnent au genre une vitalité indéniable : Étienne Beaulieu, Mathieu Bélisle, Frédérique Bernier, Dalie Giroux, Nicolas Lévesque, Marco Micone, Pascale Navarro, Rosa Pires, Yvon Rivard, Maïka Sondarjee et France Théoret. Le numéro propose aussi de nouvelles chroniques, dont Le labo sise dans le cahier Création, une nouvelle bande-dessinée Pofasyl par Dimani Mathieu Cassendo et un cahier Critique toujours aussi touffu et riche en suggestions de lecture.
Ce printemps, Lettres québécoises consacre sa une à l'écrivaine et éditrice Yara El-Ghadban. L'autrice écrit son autoportrait et répond au questionnaire LQ, alors que Gilles Bibeau, Khalil Khalsi, Sarah-Louise Pelletier-Morin, Emné Nasereddine et Rodney Saint-Éloi signent les autres textes du dossier où vous pourrez aussi lire un extrait de Le parfum de Nour (Mémoire d'encrier, 2015) par Yara El-Ghadban. Le cahier Création propose un poème de Gabrielle Boulianne-Tremblay, une nouvelle de Marie-Ève Bourassa, une lecture illustrée de Belle pour rien de Julie Roy par Amélie Grenier et c'est Frédérique Côté qui occupe « Le labo ». Le cahier Critique, lui, délaisse les étoiles, mais restent aussi riche. Le cahier Vie littéraire, enfin, propose entre autres un hommage à Marie-Claire Blais et une nouvelle chronique dédiée à la littérature franco-canadienne.
Le dossier thématique du numéro de l'été de la revue Lettres québécoises porte sur les écritures du réel, c'est-à-dire toutes formes d'écritures non-fictionnelles, qui ne relèvent pas d'un travail d'imagination. Avec des textes de Sophie Létourneau, Michael Delisle sur l'éthique de la mention, Céline Huyghebaert, Paul Kawczak, Gabrielle Giasson-Dulude, Charlotte Biron sur le reportage littéraire, Maude Veilleux, Daphne B., Laurence Côté-Fournier et un entretien entre Alex Noël et Daoud Najm autour des genres littéraires. Le cahier Création présente un poème de Ouanessa Younsi, une nouvelle de Maryse Andraos, une lecture illustrée par Clément de Gaulejac et le labo de Maude Pilon. Le cahier Critique fournira des suggestions de lecture pour renflouer les piles à lire et le cahier Vie littéraire, matière à réflexion sur la littérature telle qu'elle se vit, au Québec et dans l'espace franco-canadien.
Cet automne, Lettres québécoises propose un dossier consacré à la poète Diane Régimbald. Dirigé par Mélikah Abdelmoumen et Nicholas Giguère, il comprend, en plus des textes de Louise Dupré, Denise Desautels, Mimi Haddam, Simon Dumas, Colin Zouvi et Katia Grubisic, un échange épistolaire entre les deux éditrices de Diane Régimbald, Mélissa Labonté et Charlotte Francoeur des éditions Le Noroît, un autoportrait de la poète, ses réponses aux questions de l'équipe de LQ et des photos de Valérian Mazataud. Diane Régimbald ouvre d'ailleurs le cahier Création avec un texte inédit, Joanne Rochette y signe une nouvelle qui rend hommage à Albert Camus et l'artiste visuelle Malgosia Bajkowska fait dialoguer ses oeuvres avec le dramaturge Michel-Marc Bouchard. Anne Archet prend les rênes du Labo. Du côté du cahier Vie littéraire, en plus des plumes habituelles, lisez Claudia Larochelle, l'invitée de « Une chambre à soi ? » et Daniel Poliquin qui prend en charge l'Espace franco-canadien.
D'une remarquable cohérence et d'une profondeur rare, l'oeuvre d'Andrée A. Michaud s'érige lentement, tel un édifice à la fois fragile et intemporel et ses personnages hantent un paysage unique dans la production littéraire québécoise contemporaine. Lettres québécoises l'a rencontrée pour nous et retrace son parcours depuis la parution de son premier roman en 1987, La femme de Sath. Ailleurs dans la revue, entre autres : Jean-François Crépeau nous amène du côté de la poésie actuelle et interroge les nouvelles - et multiples - voies qu'elle emprunte, Yvon Paré nous dit pourquoi Le feu de mon père de Michael Delisle touche droit au coeur et Annabelle Moreau nous fait part de ses impressions de lecture à propos du neuvième roman d'Hélène Rioux, L'amour des hommes.
Le monde du livre est-il en état de crise? Le collaborateur Jean-François Caron a sondé différents acteurs du milieu afin de tenter de cerner les contours de ce que certains décrivent comme une fébrilité autour d'une industrie en profonde mutation. C'est au tour de Lise Gauvin d'incarner en couverture la personnalité littéraire de Lettres québécoises. Cette écrivaine au parcours passionnant, à la fois cohérent et pluriel, auteure de plus de vingt livres et de centaines d'articles, s'est entre autre appliquée à scruter les pratiques littéraires des écrivains francophones en lien avec les différents enjeux de la langue et leurs rapports avec l'institution littéraire, le contexte local et les parlers populaires.
L'édition printanière de Lettres québécoises nous fait découvrir l'oeuvre de Louis Gauthier, auteur effacé et modeste qui, en quelques 45 ans, nous a livré dix livres : des premiers récits aux formes éclatées et à l'humour omniprésent jusqu'aux derniers carnets de voyage et d'errances, c'est une oeuvre rare, atypique, qui nous est donnée de découvrir. Dans un tout autre registre, la section « Dossier » par Jean-François Caron brosse un portrait de l'évolution du polar québécois depuis les dix dernières années. Parmi les critiques, le roman Les lignes du désir d'Emmanuel Kattan, Malphas, tomes 1 & 2 de Patrick Senécal et un recueil de nouvelles signé par Aude, auteur de L'enfant migrateur et décédée en octobre 2012 des suites d'un cancer du sang.
Mélanie Vincelette a « toujours eu l'impression d'être sauvée par les livres ». Lectrice boulimique, éditrice téméraire et exigeante (elle fonde les Éditions Marchand de feuilles en 2001 et la revue Zinc en 2003), elle est aussi auteure de trois romans et d'un recueil de nouvelles. Lettres québécoises trace le portrait de cette femme tout entière consumée par son art. Un dossier sur « l'écriture migrante » au Québec, un concept récent dans une littérature cherchant encore à se définir, est à découvrir. Parmi les critiques de ce numéro : le récit autobiographique Depuis toujours de Madeleine Gagnon, le roman historique L'horreur des filles du roi de Suzanne Desrochers et le recueil de poèmes de François Turcot, Mon dinausore.
Pour le plus pur bonheur du lecteur, cette édition de Lettres québécoises met à l'honneur Louis-Philippe Hébert, cet « écrivain des machinations » aux multiples facettes. Qu'il soit poète, romancier, éditeur ou concepteur de logiciels, ce passionné d'écriture se livre à nous avec une franchise qui évoque la liberté d'un homme ayant choisi de chercher du côté de l'obscurité, loin des prétentions et du « bien écrit ». Puis, un dossier spécial se penche sur le métier de traducteur, ces « invisibles de la littérature », en analysant les conditions actuelles de la traduction au pays. Se succèdent ensuite de précieuses critiques nous invitant à découvrir l'intense premier roman d'anticipation 2054 d'Alexandre Delong, les bouillonnantes nouvelles de Sergio Kokis recueillies dans Culs-de-sac et le premier tome des OEuvres complètes d'Anne Hébert consacré à sa poésie.
Professeure à l'Université de Montréal, directrice du CETUQ puis du CRILCQ, Micheline Cambron lit, écrit et enseigne sa passion pour la littérature québécoise, poursuivant sans relâche sa réflexion sur la société et les récits qui s'y entremêlent. Le numéro d'été de Lettres québécoises dresse le portrait de cette grande intellectuelle du Québec grâce à un entretien avec Karine Cellard ainsi qu'un recensement des ouvrages et articles qu'elle a publiés tout au long de sa carrière. Aussi dans ce numéro, un dossier sur le phénomène remarqué d'un « nouveau cycle » dans le monde de l'édition, la chronique « F@etus » rédigée par Christian Mistral et les critiques des plus récentes parutions de David Turgeon, Louis-Philippe Hébert et Marc Séguin, sans oublier celle du premier roman de Vickie Gendreau, intitulé « Testament », tragiquement disparue ce printemps.
Patience et obstination : les seules solutions pour que survive l'industrie du livre? « La part de l'ombre », un dossier sur le métier d'éditeur par Jean-François Caron, décortique les multiples facettes de cette profession complexe dans un marché de plus en plus fragilisé. Fin observateur de ce milieu, l'auteur invité de ce numéro d'été, « l'homme-livre » Yvon Paré (en couverture), est un exemple parfait de cette détermination à toute épreuve. Ce dossier devrait sans aucun doute contribuer faire (re)découvrir cet auteur qui a profondément marqué l'imaginaire et la littérature de sa région, le Lac-Saint-Jean. Parmi les recensions critiques de ce numéro, le dernier roman de Robert Lalonde, C'est le coeur qui meurt en dernier, la traduction du récent ouvrage d'Élizabeth Smart, L'arrogance des vauriens et le nouveau livre de Gilles Archambault, Sortir de chez soi.
Lettres québécoises a eu une bonne idée : nous faire pénétrer dans l'univers de Jimmy Beaulieu, auteur de bandes dessinées autodidacte et passionné originaire de l'Île d'Orléans. Son parcours d'éditeur, d'animateur d'atelier, de commissaire, etc. est aussi riche que son oeuvre éblouit. Cette édition d'hiver nous offre aussi une belle sélection d'oeuvres marquantes des derniers mois, notamment le magnifique Recommencements d'Hélène Dorion, l'angoissant et psychologique Bondrée d'Andrée A. Michaud et le passionnant roman historique Les filles peintes de Cathy Marie Buchanan. À lire aussi : un dossier sur l'état « critique » du métier de critique, un compte-rendu des 12e Correspondances d'Eastman et un article soulignant les 15 ans de l'événement Livres comme l'air.
Lettres québécoises donne la couverture de son numéro de printemps à Jean Désy, une personnalité d'exception. Le poète-aventurier-médecin-professeur - et surtout profond humaniste - poursuit depuis 1986 une oeuvre protéiforme et allergique aux barrières. Il nous offre ici son autoportrait en « Amériquoise nordicité » et partage une rencontre avec Rodney Saint-Éloi. Le dossier de ce numéro nous propose quant à lui un portrait de l'UNEQ (Union des écrivaines et des écrivains québécois), qui protège et célèbre les acteurs de notre littérature depuis quarante ans. Puis, les nombreuses et habituelles recensions critiques. En roman, les nouvelles parutions de Normand Cazelais, Sophie Bienvenu, Larry Tremblay et Ying Chen; en récit, Victor Lévy-Beaulieu et un ouvrage autour de Mark Twain; en poésie, les voix puissantes de Chantal Neveu et Louise Dupré; en essai, la passion de la chronique littéraire selon Jean-François Crépeau et le Prix du Gouverneur général 2016 de Michel Morin; et finalement, en roman graphique, le tour de force S'enfuir de Guy Delisle.
Profondément québécois et pourtant parmi les plus exotiques des romanciers d'ici, Éric Dupont écrit à partir d'un pays loin d'être figé dans son passé et limité par son territoire. Chez Dupont, les Gaspésiens vont à la recherche du vent (La logeuse) et les gens du Bas-du-Fleuve conquièrent la planète (La fiancée américaine). S'il a été abreuvé d'une ferveur catholique, souverainiste et féministe, Éric Dupont est aussi l'enfant arraché au pays béni, fruit d'un divorce et de nombreux exils, lancé très tôt dans une vie de voyages formée pour le roman d'aventure. L'auteur se livre à nous dans un savoureux autoportrait et une entrevue signée Elsa Pépin, tandis que son éditrice, Mélanie Vincelette, vient compléter le profil de ce portraitiste hors-pair en commentant sa bibliographie.
C'est à l'écrivain acadien Claude Le Bouthillier, emporté par un cancer en mars dernier, à qui Lettres québécoises rend hommage dans ce numéro. Préparé juste avant sa mort, ce dossier comportant un auto-portrait, une entrevue ainsi qu'un profil de son oeuvre littéraire nous fait (re)découvrir le parcours de cet homme qui, issu de la plus ancienne famille de la Péninsule acadienne, a été bercé par la mer et les récits de huit générations d'aventuriers et de pêcheurs. Cette édition dévoile aussi de nombreuses critiques, dont notamment celles des romans récents de Michel Tremblay, Marie Laberge et Marie-Claire Blais, des premiers romans de Fanny Britt, Tristan Malavoy et Laurence Olivier, et s'intéresse au récit troublant de Juliana Léveillé-Trudel, Nirlit, ainsi qu'au premier livre superbe d'Antoine Dumas, Au monde. Inventaire. Les essais de Martin Gibert, Voir son steak comme un animal mort, ainsi que celui d'Yvon Rivard, Exercices d'amitié, sont aussi analyés dans ce numéro.
Au sommaire de ce numéro d'automne se retrouve le poète d'origine haïtienne Rodney Saint-Éloi, fondateur de la maison d'édition Mémoire d'encrier et récemment admis à l'Académie des lettres du Québec. Les pages qui lui sont consacrées incluent notamment un autoportrait et un entretien effectué par Dany Laferrière. Lettres québécoises nous propose également un dossier sur l'ANEL (Association nationale des éditeurs de livres), regroupement toujours aussi pertinent près de 25 ans après sa fondation : des enjeux de taille, tels que la question épineuse du droit d'auteur ainsi que les défis de la littérature numérique, y sont abordés. Le numéro renferme de nombreux comptes rendus sur tous les ouvrages qui comptent, autant en roman (les nouveautés de Robert Lalonde ou de Sergio Kokis) qu'en poésie, en essai ou en bande dessinée. La rubrique « premier roman » met en exergue Les Murailles d'Érika Soucy. Complétez votre lecture par un portrait de la maison d'édition Héliotrope, qui fête ses 10 ans.
Ce numéro de printemps de Lettres québécoises est sous le signe de la poésie. La discrète poète Martine Audet (en couverture) se dévoile dans un autoportrait poétique et répond aux questions de son amie Catherine Mavrikakis dans « un entretien n'en est pas un, car c'est l'oeuvre d'Audet qui parle ». Gaston Bellemare est en entrevue pour souligner la 30e édition du Festival international de poésie de Trois-Rivières qui se tenait en octobre dernier et un article sur le Printemps des poètes nous rappelle que le Mois de la poésie est à nos portes. À lire aussi dans ce numéro, un dossier abordant la problématique de l'enseignement et de l'apprentissage de la littérature québécoise au secondaire et au collégial.
Pour son numéro d'automne, Lettres québécoises a de nouveau confié la réalisation des photographies de l'auteur à la une à Sandra Lachance qui a immortalisé Audrée Wilhemy. En plus d'une critique de son plus récent roman Le corps des bêtes et un riche portrait de l'auteure à qui l'on doit aussi Oss et Les sangs, Lettres québécoises propose un dossier sur le renouveau des librairies indépendantes. Chantal Guy y donne la parole à une nouvelle génération de libraires optimistes et dévoués. Retrouvez aussi au sommaire de nombreuses critiques d'ouvrages et une bande dessinée de Jeunauteur en plus de la section « Création » inaugurée le printemps dernier. Dans cette dernière, lisez une nouvelle de Chloé Savoie-Bernard, un poème de Marie-Andrée Gill et une lecture illustrée par Michel Hellman.
En cinq moments littéraires marquants, en images, en poésie ou en prose, c'est la figure plus grande qu'elle-même du poète, chanteur et romancier Leonard Cohen que ce numéro hivernal de Lettres québécoises met de l'avant. Ce choix n'est pas anodin, comme le souligne l'éditorial, puisque le dossier, justement titré « Chicane de famille ? », porte sur la musique et la littérature. Samuel Mercier revient sur l'attribution du Nobel de littérature à Bob Dylan, alors que Stanley Péan interroge l'art du parolier. Écrire des chansons serait-il un art mineur? À lire également, les 45 titres ayant, selon la rédaction, marqué l'année littéraire 2017, un cahier critique encore et toujours plus étoffé, un récit d'Élise Turcotte, un poème inédit de François Rioux et une lecture illustrée de L'Hiver de force de Réjean Ducharme par Catherine Ocelot.
En couverture du numéro du printemps de Lettres québécoises pose l'écrivaine Marie-Claire Blais à qui le cahier principal est consacré. Vous y trouverez un autoportrait, le questionnaire LQ, un retour sur son oeuvre, des souvenirs partagés et la copie d'un article de la revue paru au printemps 1983, alors que Marie-Claire Blais venait de recevoir le prix David (aujourd'hui Athanase-David) pour l'ensemble de son oeuvre. Le cahier Critique suit, toujours aussi touffu. Puis, vient le Cahier Vie littéraire où vous retrouverez Jeunauteur, Éric Dupont discutant de traduction et une bande dessinée, fruit d'une collaboration avec la revue Planches, entre autres. Le cahier Création, lui, vous offre un poème de Jean-Christophe Réhel, une nouvelle de Kiev Renaud et une lecture illustrée de Je ne tiens à un fil, mais c'est un très bon fil de Sylvie Laliberté par Catherine Lepage.
« A-t-on besoin d'un autre macaroni ? » Non ! clame Annabelle Moreau dans l'éditorial du numéro estival de la revue Lettres québécoises. Moins de macaronis et autres recettes et plus de poésie, qu'il faudra apprendre à lire et à apprécier davantage. Codirigé par Sébastien Dulude, le dossier vous invite à « Décortiquer la poésie québécoise » comme vous le feriez d'une crevette à l'heure de l'apéritif. Le dossier souhaite prendre le pouls de la poésie actuelle, des poètes et de leurs éditeurs, et la mesure de leur immense travail afin d'offrir au public une poésie « comme moyen de tolérer le doute dans un monde pragmatique obsédé par le rendement. » Puis, comme à chaque édition, retrouvez un cahier Critique bien garni, des chroniques sur la vie littéraire et la bande dessinée Jeunauteur de Stéphane Dompierre et Pascal Girard. Le cahier Création, lui, propose un poème de Martine Audet, une nouvelle de William S. Messier et un extrait de Dany Laferrière.
Pour ses 40 ans, Lettres québécoises s'offre une maquette revampée, une équipe de direction renouvelée, une structure revue en profondeur, de nouveaux collaborateurs et plusieurs chroniques inédites. Ce numéro propose en couverture l'écrivaine Catherine Mavrikakis. Un dossier de huit pages avec des clichés de Sandra Lachance est consacré à l'auteure. Figure aussi au sommaire un dossier complet sur l'état de la critique au Québec signé par Maxime Catellier, Robert Lévesque et Catherine Voyer-Léger. Plus d'une trentaine d'ouvrages sont traités dans le cahier Critique, et nouveauté, le cahier Vie littéraire fait place à des réflexions, portraits, et chroniques par Jean-François Nadeau, Dominic Tardif et Ralph Elawani. Pour notre plaisir, Stéphane Dompierre et Pascal Girard font revivre leur personnage de Jeunauteur. Des textes inédits du poète Fernand Durepos, une nouvelle de Maxime Raymond Bock, et une lecture illustrée de Julie Delporte complètent le nouveau cahier Création.
En couverture du numéro d'automne de la revue Lettres québécoises, Serge Bouchard, l'homme de radio et l'essayiste dont l'ouvrage Les yeux tristes de mon camion lui a valu l'an dernier un Prix du Gouverneur général. « L'homme plaît : son savoir, son érudition, sa voix de conteur et de raconteur, son panache de coureur des routes et des chemins [...] » (Annabelle Moreau, éditorial). Lisez son autoportrait et le portrait que signe Jean-Philippe Pleau, sociologue et coanimateur avec Serge Bouchard de l'émission C'est fou. Le dossier qui suit est consacré à l'essai et à son utilité, son rôle, ses définitions, ses particularités éditoriales, sa réception. Trouvez aussi au sommaire une riche section critique, une rencontre avec la fondatrice des éditions Le laps, Marie-Douce St-Jacques, l'humour de Jeunauteur, la poésie de Denise Desautels, une nouvelle de Karoline Georges et une lecture illustrée de L'homme rapaillé de Gaston Miron par Jimmy Beaulieu.