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Fondation Nationale des Arts Graphiques et Plastiques
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Etre tout a la fois artiste, artisan, militant, c'est une question a resoudre davantage qu'une evidence a imposer. Faut-il laisser une trace, une marque singuliere ? Faut-il etre au monde,
ici et maintenant pour y eveiller les consciences, vivre le partage et echafauder les constructions futures ? Comment conjuguer la gratuite de l'art, l'utilite d'une action solidaire et la relation a la commande ? Comment allier l'accomplissement de soi et l'appartenance a une societe ?
Exigeant, perfectionniste, genereux, declamatoire et jubilatoire, Gerard Paris-Clavel travaille au coeur des luttes et pour une existence meilleure. Il joue avec les lettres, les mots et les maux, la photographie, le dessin, la peinture, cherchant et renouvelant sans cesse ses propres codes.
Cet ouvrage est publie a l'occasion
de l'exposition Avec de Gerard Paris-Clavel, presentee a la Maison d'Art Bernard Anthonioz, du 7 septembre au 12 novembre 2017 sous la direction de Francois Barre, Isabel de Bary et Francis Lacloche. -
O! Watt up
Caroline Cournede
- Fondation Nationale des Arts Graphiques et Plastiques
- 6 Septembre 2017
- 9782904047343
Cet ouvrage est publié à l'occasion de l'exposition O! Watt up, de Watteau et du Théâtre, présentée à la Maison d'Art Bernard Anthonioz, du 17 mai au 23 juillet 2017.
Prenant prétexte de la mort supposée d'Antoine Watteau dans la propriété, ce qui permit le classement de son parc, la MABA fait du peintre la figure tutélaire de l'exposition de l'été 2017 en présentant des artistes qui privilégient le médium peinture dans leur pratique, qu'il s'agisse de la peinture dans son acception classique ou dans des versions plus performatives de celle-ci. Sans privilégier, un courant plutôt qu'un autre, O ! Watt up s'attache ainsi à montrer des démarches artistiques singulières. Car ces « héritiers » de Watteau ont surtout (re)gardé sa liberté plastique et se la sont appropriée.
Cette exposition réunissait des oeuvres d'Anne Brégeaut, Alex Cecchetti, Patrick Corillon, Kris Knight, Maude Maris, Anne Laure Sacriste et Emmanuelle Villard, à partir d'un commissariat de Caroline Cournède. -
Contre Nature
Jurgen Nefzger
- Fondation Nationale des Arts Graphiques et Plastiques
- 26 Avril 2017
- 9782904047329
Diplômé de l'Ecole Nationale Supérieure de la Photographie d'Arles, et lauréat de divers prix, le photographe d'origine allemande Jürgen Nefzger développe depuis plus de vingt ans une oeuvre exigeante questionnant les intrications entre les évolutions environnementales et les mutations économiques. L'exposition Contre Nature revient sur ce parcours et réunit diverses séries emblématiques du photographe : Hexagone, Fluffy Clouds notamment, avec d'autres plus récentes ou inédites, Athens, La loi du sol... Un film inédit The Eye of the bull réalisé entre le Financial District à New York et les friches immobilières espagnoles complète le parcours de l'exposition.
Cet ouvrage est publié à l'occasion de l'exposition Contre Nature de Jürgen Nefzger, présentée à la Maison d'Art Bernard Anthonioz, du 23 février au 30 avril 2017. Cette exposition réalisée avec le soutien de la galerie Françoise Paviot participait au Mois de la Photo du Grand Paris 2017. La Maison d'Art Bernard Anthonioz est un établissement de la Fondation Nationale des Arts Graphiques et Plastiques. -
Fables, formes, figures
Emmanuel Van Der Meulen, Raphael Zarka
- Fondation Nationale des Arts Graphiques et Plastiques
- 27 Juin 2018
- 9782904047398
« La fable est une sorte d'alphabet de l'humanité au moyen duquel on a pu écrire les premières certitudes philosophiques ; et pour cette raison les figures devaient fonctionner comme des abstractions algébriques ou des pièces d'un jeu d'échec » G.K Chesterton
Fables, Formes, Figures, des artistes Emmanuel Van der Meulen et Raphaël Zarka donne à voir un dialogue ouvert entre-eux deux, il y a plusieurs années. Peut-être était-ce au sortir de l'école d'art après leur diplôme à l'ENSBA. Ou bien après leur séjour à la Villa Médicis et une relation particulière à l'art italien qui s'y est exercée. Ou, peut-être, que ce dialogue a toujours été là et qu'il dépasse les notions de temps, d'espace ou d'individus pour s'inscrire plutôt dans un continuum d'expérimentations autour de l'interaction entre une forme et un contexte.
Associant deux démarches trouvant leurs expressions dans le champ de la peinture pour Emmanuel Van der Meulen et dans celui de la sculpture pour Raphaël Zarka, l'exposition montre la singularité de chacune, et interroge les points de convergence, de frottement, de confrontation ou de rupture entre les deux. Si les oeuvres participent d'un certain usage de la géométrie et de la structure et explorent les équilibres - internes ou externes, statiques ou dynamiques - mis en jeu, elles convoquent aussi un espace où le travail de l'un s'étend et se prolonge dans le travail de l'autre et réciproquement.
La scansion du titre en Fables, Formes, Figures, emprunt à André Chastel, permet alors d'envisager chacun de ces termes, dans la pluralité qu'ils évoquent, comme des possibles et multiples points d'entrées à l'exposition et au-delà d'envisager celle-ci comme le lieu de cette synthèse, de ces fictions, de ces fables qui en s'incarnant dans des formes donnent à penser le monde. -
Ce n'est pas la taille qui compte
- Fondation Nationale des Arts Graphiques et Plastiques
- 12 Septembre 2018
- 9782904047435
La FNAGP présente le catalogue de l'exposition "Ce n'est pas la taille qui compte" dont le commissariat est assuré par François Havegeer & Sacha Léopold (Syndicat) et Quentin Schmerber dans le cadre de la saison graphique programmée par la Maison d'Art Bernard Anthonioz (MABA) à Nogent-sur-Marne.
Longtemps, l'attention portée au graphisme s'est focalisée sur l'objet phare de la discipline : l'affiche, un support qui permettait des formats de grande ampleur : 4 x 3, Decaux, 80 x 120... La parenté formelle de ce support avec le tableau peint et la tradition des biennales et concours favorisaient la dimension spectaculaire de celle-ci au détriment d'autres objets graphiques (invitations, flyers, ephemera, marque-pages, cartes de visite...) qui restaient souvent moins visibles car plus modestes par la taille, la technique d'impression usitée ou les usages attendus. Pourtant, les affiches et ces divers autres objets coexistaient déjà (et coexistent toujours) dans la pratique des graphistes.
Plusieurs crises économiques plus tard, les conditions de la commande ont changé. Les contraintes économiques pèsent fortement sur les commanditaires : elles amènent à repenser les projets graphiques et à envisager des logiques d'occupation et de diffusion différentes, en expérimentant d'autres interstices où le graphisme peut se développer/exister.
À travers un parti pris scénographique radical, les commissaires et la designer remodèlent la Maison d'Art Bernard Anthonioz pour la transformer en un espace à mi-chemin entre bibliothèque et lieu d'archivage et évoquer le futur fonds de petits objets graphiques qui, amorcé pour l'exposition, est appelé à se développer et à augmenter au fur et à mesure de sa future itinérance. L'exposition sera en effet présentée dès le début de l'année 2019 à l'École supérieure d'art de Cambrai, puis dans d'autres écoles d'art et lieux culturels en France et à l'étranger.
La sélection d'un millier d'objets réunit ainsi les productions et auto-productions méconnues ou inédites de graphistes internationaux tels ABAKE (EN), Ines Cox (B), Ed Fella (US), GRAPUS (FR), Karel Martens (NL), Mevis & Van Deursen (NL), M/M (FR), Fanette Mellier (FR), Jonathan Monk (GER), Karl Nawrot (FR), Node Berlin (GER), Adrian Piper (US), Mathias Schweizer (CH), Frédéric Teschner (FR), Vier 5 (GER), Yonatan Vinitsky (PL)... L'exposition se propose alors de raconter une autre histoire du graphisme contemporain, une histoire où la qualité de l'objet montré ne se définit plus (seulement) par un format et un support mais bien plutôt par l'intelligence de la forme, de la réalisation, des matériaux, de l'expérimentation dont il résulte, de l'usage attendu. Une histoire où la modestie apparente et la taille réduite de l'objet tiennent tête à l'affiche. -
Etienne au carré
Etienne Robial, Etienne Hervy
- Fondation Nationale des Arts Graphiques et Plastiques
- 4 Septembre 2019
- 9782904047510
Etienne Robial est graphiste autant qu'il est éditeur, collectionneur, enseignant, directeur artistique, ex libraire, cofondateur du Festival international de la bande dessinée d'Angoulême... Être un graphiste français qui ne fait pas d'affiche ou d'image et travaille pour la télévision et traite avec les mass médias, être un designer qui ne s'est pas formé aux arts décoratifs mais aux beaux-arts puis à l'école des arts et métiers de Vevey suffirait à installer sa singularité. Prolongateur des maîtres de l'avant-garde et pionnier comme eux, Robial est un compagnon de route du punk français, et de l'émergence de la contre-culture dans le pays. Un parcours - est-ce un paradoxe - qui l'amène à déployer à l'échelle institutionnelle son souci du format aux proportions régies par les tracés régulateurs, la mécanique des formes orthogonales et, composées en accords primaires, des couleurs qui en sont vraiment, sa détestation des capitales accentuées qui dit son goût pour les alphabets qu'il crée ou qu'il exhume à l'envi. Il faudrait ajouter la connaissance curieuse des techniques d'impression et d'affichage, le travail conjoint de la main et de l'oeil qui amène rigueur et précision largement préférables à une perfection transie. Tout, sauf l'anecdotique. Préoccupé par ces considérations d'un monde abstrait qui n'appartiennent qu'à lui, le designer tient son rang de directeur artistique et s'attache à répondre aux problématiques très concrètes de ceux qui l'interrogent et lui passent commande en parfaite ignorance de la chose visuelle.
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Ô saisons, ô chats !
Alain Sechas, Anne Bonnin
- Fondation Nationale des Arts Graphiques et Plastiques
- 5 Février 2020
- 9782904047527
Forçant le vers Ô Saisons, ô Châteaux ! emprunté à Arthur Rimbaud pour y faire rentrer ses personnages, Alain Séchas use de l'ambivalence du poème : d'un côté la sensualité et la volupté émanant des corps, de l'autre la mélancolie qui préfigure des affres du désespoir et de la solitude d'Une saison en enfer publiée une année plus tard. Des états émotionnels distincts entre lesquels pourraient bien évoluer ses chats, (anti)héros solitaires, ou en couple...
Grâce à Alain Séchas, le château Smith-Champion tel qu'il était autrefois nommé - un peu exagéré quand il ne s'agit que d'une demeure de plaisance du XVIIe siècle - retrouve lui aussi sa qualification mais raccourcie à "Chats" (l'époque a changé tout de même !). Les chats peuplent ainsi le château, ils s'en emparent délicatement ou plus audacieusement, le meublent, y passent des saisons paresseuses aux bords de cours d'eaux ou de forêts, sont pleins de la mélancolie de l'été passé ou simplement du temps qui s'écoule inexorablement. Et soudain... ils nous échappent, ils se soustraient à notre vue pour réapparaître ailleurs et mieux se jouer de nous ! Quelquefois aussi, ils se grisent dans la consommation d'alcools, de cigares ou de cigarettes, en oubliant que ce sont désormais des choses presque interdites et disent ou font des choses politiquement incorrectes ou irrévérencieuses. Mais de tout cela, on ne leur en veut pas car Ô Saisons, ô Chats ! Quelle âme est sans défauts ?
Cette publication documente l'exposition Ô Saisons, ô Chats à la MABA. -
Performance TV
Mathilde Roman
- Fondation Nationale des Arts Graphiques et Plastiques
- 5 Juin 2018
- 9782904047411
Dans le cadre de sa saison « Image/Photographie » programmée chaque printemps, la Maison d'Art Bernard Anthonioz à Nogent-sur-Marne présente, du 31 mai au 22 juillet 2018, une exposition intitulée Performance TV, dont le commissariat est assuré par Mathilde Roman. L'exposition rassemble des oeuvres de différents médiums (films, vidéos, performances, photographies, sculptures, installations, dessins) d'artistes femmes autour des questions liées à la performance et à la vidéo, prenant comme points de départ le travail de l'artiste espagnole Esther Ferrer et l'histoire de la MABA.
Avec Anna Byskov (Équateur), Tacita Dean (Royaume-Uni), Hélène Delprat (France), Esther Ferrer (Espagne), Lidwine Prolonge (France), Laure Prouvost (France), et Cally Spooner (Royaume-Uni).
En 1983 et 1985, Esther Ferrer est invitée par des festivals vidéo en Espagne et réfléchit à ce que peut produire l'association a priori antinomique de « Performance » et « TV ». Comment performer avec une image pré-enregistrée, donc maîtrisée et dépossédée du hasard et du vivant ? Comment faire de la vidéo un élément actif ? Esther Ferrer joue avec son image filmée, avec son corps physiquement présent, et avec le public parfois pris au piège. L'exposition Performance TV propose une reconstitution autant physique que mentale de ces projets, dont certains n'ont jamais été réalisés, et les met en dialogue avec des oeuvres d'autres artistes.
Le film Event for a Stage de Tacita Dean (2015), réalisé lors de quatre performances publiques pendant la Biennale de Sydney, résulte d'un face-à-face entre l'artiste, un acteur (Stephen Dillane) et un public, dans une relation complexe qui ne cesse d'interroger ses propres cadres. C'est à une expérience forte de la relation entre image, parole et regard rejouée dans le cadre théâtralisé de la projection 16mm que nous immerge ce film dont le montage perturbe les repères spatio-temporels de la performance initiale.
Entourée d'ateliers, d'une bibliothèque et d'une maison de retraite pour artistes au sein d'un parc à Nogent-sur-Marne, la Maison d'Art Bernard Antonioz est ici mise en abîme dans ses différents espaces et usages. L'histoire du lieu constitue une archive passionnante où résonne la vie intime des deux soeurs (Jeanne Smith et Madeleine Smith-Champion) qui en firent don à leur mort. Anna Byskov et Lidwine Prolonge s'y sont toutes deux immergées en tirant les fils de leurs propres recherches autour des structures du récit, sur les relations entre sens et langage, entre performance et image, entre proximité et distance.
L'artiste présent avec son corps ou son image interroge aussi sa place et son statut, et plus spécifiquement sa position d'artiste-femme, mais aussi le rôle du spectateur. « Looking at you looking at us » : c'est ainsi que Laure Prouvost s'adresse à un public d'emblée intégré au dispositif d'exposition. Dialoguant avec l'histoire de l'art et ses représentations codifiées, dont le corps de la femme est un motif récurrent, sa série de tapisserie-vidéos met en jeu de multiples strates avec un humour provocateur. Cally Spooner se glisse elle aussi dans les lieux avec un projet poursuivant ses questionnements sur l'écriture des mouvements et sur le prolongement de la dimension performative en dehors des corps. Enfin, Hélène Delprat vient habiter à nouveau la MABA avec un récit qui poursuit les fantômes de la mémoire.