« Le plus poignant des romans d'amour contemporain.» Raymond Queneau« L'écume des jours, c'est Roméo et Juliette sans confl its familiaux, Tristan et Yseut qui n'ont pas besoin de philtre, Paul et Virginie à Saint-Germain-des-Prés, une Dame dont les Camélias sont remplacés par un Nénuphar, Héloïse sans castrer Abélard. Voilà un tournant : le moment, après la guerre, où le roman français se dit que ce qui importe, c'est de faire bouger le lecteur sur un air de be-bop. Boris Vian en a marre des académismes, il veut faire rire et swinguer la langue, il veut obtenir les larmes, il veut aussi faire rêver et proposer davantage qu'une romance: une fenêtre ouverte sur le merveilleux.» Frédéric Beigbeder
Laure, prof d'université, est mariée, mère de deux filles et propriétaire d'un pavillon. À 40 ans, il lui semble être la somme, non pas de ses désirs, mais de l'effort et du compromis.
Clément, célibataire, 50 ans, s'ennuie dans la finance, au sommet d'une tour vitrée, lassé de la vue qu'elle offre autant que de YouPorn.
Laure envie, quand elle devrait s'en inquiéter, l'incandescence et la rage militante qui habitent sa fille aînée, Véra.
Clément n'envie personne, sinon son chien.
De la vie, elle attend la surprise. Il attend qu'elle finisse.
Ils vont être l'un pour l'autre un choc nécessaire.
Saisis par la passion et ses menaces, ils tentent de se débarrasser l'un de l'autre en assouvissant le désir... Convaincus qu'il se dompte.
Dans une langue nerveuse et acérée, Maria Pourchet nous offre un roman vif, puissant et drôle sur l'amour, cette affaire effroyablement plus sérieuse et plus dangereuse qu'on ne le croit.
Maria Pourchet est romancière et scénariste. Feu est son sixième livre.
Juliane n'aime pas les surprises. Quand son père fantasque vient s'installer chez elle, à la suite de l'incendie de sa maison, son quotidien parfaitement huilé connaît quelques turbulences.
Jean dépense sa retraite au téléachat, écoute du hard rock à fond, tapisse les murs de posters d'Indiens, égare ses affaires, cherche son chemin.
Juliane veut croire que l'originalité de son père s'est épanouie avec l'âge, mais elle doit se rendre à l'évidence : il déraille.
Face aux lendemains qui s'évaporent, elle va apprendre à découvrir l'homme sous le costume de père, ses valeurs, ses failles, et surtout ses rêves.
Tant que la partie n'est pas finie, il est encore l'heure de tous les possibles.
Avec un humour jubilatoire et une infinie tendresse,
Virginie Grimaldi nous conte une magnifique histoire de transmission et de résilience.
ÉLU LIVRE FAVORI DES FRANÇAIS
Anna, 37 ans, croule sous le travail et les relances des huissiers.
Ses filles, elle ne fait que les croiser au petit déjeuner. Sa vie défile, et elle l'observe depuis la bulle dans laquelle elle s'est enfermée.
À 17 ans, Chloé a des rêves plein la tête mais a choisi d'y renoncer pour aider sa mère. Elle cherche de l'affection auprès des garçons, mais cela ne dure jamais. Comme le carrosse de Cendrillon, ils se transforment après l'amour.
Lily, du haut de ses 12 ans, n'aime pas trop les gens. Elle préfère son rat, à qui elle a donné le nom de son père, parce qu'il a quitté le navire.
Le jour où elle apprend que ses filles vont mal, Anna prend une décision folle : elle les embarque pour un périple en camping-car, direction la Scandinavie. Si on ne peut revenir en arrière, on peut choisir un autre chemin.
Anna, Chloé, Lily. Trois femmes, trois générations, trois voix qui se répondent. Une merveille d'humour, d'amour et d'humanité.
Romancière à succès, Virginie Grimaldi est l'auteure de trois best-sellers, Le Premier Jour du reste de ma vie, Tu comprendras quand tu seras plus grande et Le Parfum du bonheur est plus fort sous la pluie.
L'une vient de donner naissance à une petite fille arrivée trop tôt. Elle est minuscule, pourtant elle prend déjà tellement de place.
L'autre vient de voir ses grands enfants quitter le nid. Son fils laisse un vide immense, mais aussi son chien farfelu.
L'une doit apprendre à être mère à temps plein, l'autre doit apprendre à être mère à la retraite.
C'est l'histoire universelle de ces moments qui font basculer la vie, de ces vagues d'émotions qui balaient tout sur leur passage, et de ces rencontres indélébiles qui changent un destin.
Avec une infinie justesse et beaucoup d'humour, Virginie Grimaldi déroule le fil de leur existence et nous invite à partager leurs joies et leurs angoisses, mais aussi les souvenirs, les rêves et les espoirs.
« La romancière capte mieux que personne les sentiments, les peurs, les espoirs et l'expérience de chacun, qu'elle retranscrit avec élégance et tendresse dans ses livres. » Adèle Bréau, Elle.fr
Grâce au succès de ses romans, merveilles d'humanité, Virginie Grimaldi est la romancière française la plus lue de France en 2019 (Palmarès Le Figaro : GFK).
C'est dans les derniers mois de sa vie que le peintre Serge Valène conçut l'idée d'un tableau qui rassemblerait toute son expérience : tout ce que sa mémoire avait enregistré, toutes les sensations qui l'avaient parcouru, toutes ses rêveries, ses passions, ses haines viendraient s'y inscrire, somme d'éléments minuscules dont le total serait sa vie. Il représenterait l'immeuble parisien dans lequel il vivait depuis plus de cinquante-cinq ans. La façade en serait enlevée et l'on verrait en coupe toutes les pièces du devant, la cage de l'ascenseur, les escaliers, les portes palières. Et comme dans ces maisons de poupées dans lesquelles tout est reproduit en miniature, les carpettes, les gravures, les horloges, les bassinoires, il y aurait dans chaque pièce les gens qui y avaient vécu et les gens qui y vivaient encore et tous les détails de leur vie, leurs chats, leurs bouillottes, leur histoire...
« Lorsque nous avons emménagé impasse des Colibris, nous
avions vingt ans, ça sentait la peinture fraîche et les projets, nous
nous prêtions main-forte entre voisins en traversant les jardins
non clôturés.
Soixante-trois ans plus tard, les haies ont poussé, nos souvenirs
sont accrochés aux murs et nous ne nous adressons la parole
qu'en cas de nécessité absolue. Nous ne sommes plus que six :
Anatole, Joséphine, Marius, Rosalie, Gustave et moi, Marceline.
Quand le maire annonce qu'il va raser l'impasse - nos maisons,
nos mémoires, nos vies -, nous oublions le passé pour nous allier
et nous battre. Tous les coups sont permis : nous n'avons plus
rien à perdre, et c'est plus excitant qu'une sieste devant Motus. »
À travers le récit de leur combat et une plongée dans ses souvenirs,
Marceline raconte une magnifique histoire d'amour, les secrets
de toute une famille et la force des liens qui tissent une amitié.
Virginie Grimaldi s'est aujourd'hui imposée dans le paysage
littéraire français et fait partie des dix romanciers français
les plus lus en 2018 (palmarès Le Figaro : GFK). Ses romans,
merveilles d'humanité, sont plébiscités par les lecteurs, en France
comme à l'étranger.
À 33 ans, Iris trimballe sa vie dans une valise.
Théo, 18 ans, a peu de rêves, car ils en foutent partout quand ils se brisent.
À 74 ans, Jeanne regarde son existence dans le rétroviseur.
Rien ne les destinait à se rencontrer.
Quand le hasard les réunit sous le même toit, ces trois êtres abîmés vont devoir apprendre à vivre ensemble. La jeune femme mystérieuse, le garçon gouailleur et la dame discrète se retrouvent malgré eux dans une colocation qui leur réserve bien des surprises.
C'est l'histoire de trois solitudes qui se percutent, de ces rencontres inattendues qui sonnent comme des évidences.
Virginie Grimaldi possède un talent inégalé pour nous faire passer du rire aux larmes et nous conter la vie avec justesse et sensibilité.
Quand Julia débarque comme psychologue à la maison de retraite Les Tamaris, elle ne croit pas plus au bonheur qu'à la petite souris. Pire, une fois sur place, elle se souvient qu'elle ne déborde pas d'affection pour les personnes âgées. Et dire qu'elle a tout plaqué pour se sauver, dans tous les sens du terme.
Au fil des jours, Julia découvre que les pensionnaires ont bien des choses à lui apprendre. Difficile pourtant d'imaginer qu'on puisse reprendre goût à la vie entre des papys farceurs, des mamies fantaisistes et des collègues au coeur brisé... Et si elle n'avait pas atterri là par hasard ? Et si l'amour se cachait là où on ne l'attend pas ?
C'est l'histoire de chemins qui se croisent. Les chemins de ceux qui ont une vie à raconter et de ceux qui ont une vie à construire.
C'est une histoire d'amour(s), une histoire de résilience, une ode au bonheur.
Un humour décapant, des personnages attachants et une profonde humanité.
En le refermant, on n'a qu'une envie : celle de se délecter des petits bonheurs qu'offre la vie.
Virginie Grimaldi passe son temps à écrire : de la liste des courses aux livres, en passant par son blog à succès.
Auteur d'un best-seller irrésistible, Le Premier Jour du reste de ma vie, et lauréate du prix E-crire Aufeminin 2014, elle signe là un magnifique deuxième roman.
« Vers 15 ans, j'ai rencontré l'objet de mon désir. C'était dans un livre consacré à la peinture italienne : une femme vêtue d'un corsage blanc se dressait sur un fond noir ; elle avait des boucles châtain clair, les sourcils froncés et de beaux seins moulés dans la transparence d'une étoffe. »
Ainsi commence ce récit d'apprentissage qui se métamorphose en quête de la peinture. En plongeant dans les tableaux du Caravage (1571-1610), en racontant la vie violente et passionnée de ce peintre génial, ce livre relate une initiation à l'absolu.
À notre époque d'épaississement de la sensibilité, regarder la peinture nous remet en vie. On entre dans le feu des nuances, on accède à la vérité du détail. C'est une aventure des sens et une odyssée de l'esprit. Aimer un peintre comme le Caravage élargit notre vie.
Yannick Haenel co-anime la revue Ligne de risque. Il est notamment l'auteur de Cercle (Gallimard, 2007, prix Décembre), Jan Karski (Gallimard, 2009, prix Interallié) et Tiens ferme ta couronne (Gallimard, 2017, prix Médicis)
Vous avez survécu au Covid ? La guerre vous fait flipper ? Le réchauffement et les incendies vous inquiètent ? Vous n'avez pas encore bien saisi le concept de « points-retraite » ? Pas de panique.
Mémoires intimes d'un pauvre vieux essayant de survivre dans un monde hostile est fait pour vous.
Imaginez un livre qui aurait à la fois des vertus magiques - il ralentirait la course du temps et effacerait les rides -, et foncerait à deux cents à l'heure en se jouant d'un monde pré-apocalyptique, ne se préoccupant que d'une chose, triviale au possible : la survie de son héros-boomer.
S'essayant pour la première fois à l'exercice périlleux du journal intime - pour mieux le détourner - l'auteur de Cantique de la Racaille et de Sainte-Croix-les-Vaches livre un roman hilarant où rien ne lui est épargné, ni le théâtre des réseaux sociaux, ni l'aventure périlleuse des sites de rencontres pour seniors, ni même l'éligibilité à la carte croûton-SNCF. Sans oublier les considérations philosophiques induites par cette douloureuse question : boomers, nous qui allons être des milliards dans la décennie qui s'annonce, qu'allons-nous faire de nous ?
Vincent Ravalec est écrivain, scénariste et réalisateur-producteur.
Ses livres ont reçu de nombreux prix littéraires dont le prix de Flore pour Cantique de la Racaille.
Eugénie D déborde d'imagination et de projets farfelus pour s'isoler d'un monde qui l'effraie. Elle sait les hommes prompts à arracher les ailes des femmes.
Joséphin, chauffeur de taxi mutique, est né dans un pays en guerre. Il charrie sa maigreur et sa méfiance des hommes. Pour oublier sa mélancolie, il tourne la terre sous ses mains à l'infini.
Leurs vies basculent quand ces deux empotés magnifiques se croisent sur un quai de gare.
Une rencontre improbable, une histoire d'amour hors du temps.
Avec beaucoup de poésie et d'originalité,
Baptiste Beaulieu tisse le destin fantastique de ces deux êtres dont les fêlures se répondent comme par magie.
Deux vies en parallèle. Celle d'Anissa, une adolescente qui vit à Argenteuil, et celle de
Nora, trentenaire parisienne. La première est victime d'un harcèlement scolaire violent et finira par en mourir. La deuxième lutte sur tous les fronts à la fois, contre le sexisme et le racisme qu'elle endure au quotidien, et pour ne pas se laisser broyer par une relation de couple nocive. Qu'est-ce qui les lie, sinon bien sûr de subir la brutalité du monde ? Et jusqu'au faudra-t-il aller pour en finir avec la violence des hommes ? Inspiré de faits réels qui s'éclairent l'un l'autre par le détour de la fiction, Seule nous plonge au coeur de multiples problématiques contemporaines, de l'addiction aux réseaux sociaux à l'intériorisation des comportements genrés, et jusqu'au sujet complexe entre tous de la légitime défense de femmes en danger de mort.
Du même auteur chez Fayard:Julie de Carneilhan, romanMitsou, romanChambre d'hôtel, nouvellesLe képi, nouvellesLa paix chez les bêtesLes heures longues, 1914-1917Journal à rebours
« Il ne m'avait pas légué la douceur, la confiance ni la foi. Pourtant j'héritais de lui les trois choses auxquelles je tenais le plus au monde. J'héritais de lui l'absence, la joie et la violence. »
Plus grand que la vie, Gérard illumine les jours de sa fille, Lou. Fort et fantaisiste, ce baby-boomer aux allures d'ogre ensorcèle tout : les algues deviennent des messages venus des dieux, les tempêtes des épreuves militaires, ses absences des missions pour les Services Secrets. Mais que fait cette arme dans la table de nuit ? Qui sont ces fantômes d'une famille disparue, surgissant parfois au détour d'une conversation, dans un silence suspendu ? D'où viennent, surtout, ces accès de cruauté - ceux-là même qui exercent sur sa fille fascination et terreur ?
A travers l'histoire d'une enfance trouble, dans ces paysages de l'ouest français où la mer et la forêt se confondent, Vers la violence rappelle comment nos héritages nous façonnent, entre chance et malédiction.
Mars a une vie en pagaille et le coeur en vrac. Sa particularité : elle est la fille cachée d'un acteur adoré des Français qui ne l'a pas reconnue. Mais à grandir sans père, elle a poussé sans repères. Refusant d'avouer ce manque et sa souffrance, elle cache ses blessures derrière une grande gueule, des yeux émeraude et des nuits à faire la fête.Le jour de ses vingt-neuf ans, sa Mamie Gangsta lui ordonne de reprendre sa vie en main. Fini les mensonges, les coups d'un soir et les promesses de lendemains de cuite. Fini de jouer à faire semblant.Le hasard faisant bien les choses, Mars découvre une semaine plus tard sur son paillasson un étrange carnet : le début d'une aventure, une invitation à s'aimer. Et s'il était enfin temps de devenir une princesse autonome ?
Née dans une famille d'artistes, Lola Zidi tourne dans son premier film à l'âge de huit ans. Elle enchaîne plus tard les rôles à la télévision et au théâtre, notamment sous les traits de Camille Claudel. En parallèle, elle se forme au coaching en développement personnel. Avec Princesse autonome, elle livre un premier roman lumineux et inspirant, riche d'enseignements.
Non, en politique, les extrêmes ne se rejoignent pas. Ce livre démontre pourquoi.
Brune, Clément, Dimitri, Pio et Fred se connaissent depuis l'enfance. Ils ont scellé leur amitié dans l'achat d'une maison commune où ils se retrouvent pour les vacances.
Vingt ans plus tard, les années ont fi lé entre leurs doigts, et le lien qui les unissait s'est peu à peu distendu. Dimitri, charismatique et autoritaire meneur de la bande, souhaite tous les réunir pour célébrer ses 45 ans. La date des retrouvailles n'est pas choisie au hasard, une éclipse totale est prévue le même week-end. Quoi de mieux que le soleil et la lune pour honorer son anniversaire ?
Dans la pénombre de l'éclipse viendra le temps des aveux.
Quand la vie a fait son oeuvre, avec son lot d'amour, de déchirures et de non-dits, que reste-t-il des sentiments que chacun, pourtant, pensait inébranlables ?
Avec une plume tendre et d'une grande justesse, Sophie Rouvier nous peint le tableau d'une amitié au long cours, faite de certitudes abîmées et d'éclats de rires.
Dans une maternité, une femme épuisée, sous perfusion. Elle vient d'accoucher d'une fille, Adèle, et contemple le berceau, entre amour, colère et désespoir. Quelque chose la terrifie au point de la tenir éveillée, de s'interdire tout repos : la loi de la reproduction. De génération en génération, les femmes de sa lignée transportent la blessure de leur condition dans une chaîne désolidarisée, sans merci, où chacune paye l'ardoise de la précédente. Elle le sait, elle en résulte, faite de l'histoire et de la douleur de ses aînées. Elle voudrait que ça s'arrête. Qu'Adèle soit neuve, libre.
Alors comme on vide les armoires, comme on nettoie, elle raconte. Adressant à Adèle le récit de son enfance, elle explore la fabrique silencieuse de la haine de soi qui s'hérite aussi bien que les meubles et la vaisselle. Défiance du corps, diabolisation de la séduction, ravages discrets de la jalousie mère-fille... Elle offre à Adèle un portrait tourmenté de la condition féminine, où le tort fait aux femmes par les femmes apparaît dans sa violence ordinaire.
Et c'est véritablement un cadeau. Car en mettant à nu, rouage après rouage, la mécanique de la transmission, elle pourrait parvenir à la détruire.
Maria Pourchet est romancière. Elle a notamment signé Rome en un jour (Gallimard, 2013) et Champion (Gallimard, 2015).
Chiara et Maxime vont se séparer. Pourtant, aux yeux de tous, ils incarnent le couple parfait depuis leur rencontre à La Rochelle vingt ans auparavant. Depuis ce coup de foudre.
Un soir, alors qu'ils sont décidés à annoncer la nouvelle à leurs enfants, ils se retrouvent piégés au milieu d'une fête surprise organisée par leurs proches : quinze ans de mariage, ça n'arrive pas tous les jours. Pour couronner le tout, ils reçoivent en cadeau un voyage à New York, dont certains moments seront filmés, afin que famille et amis profitent des souvenirs en temps quasi réel.
Entre New York, leur dernier voyage à deux, et Vincennes, où ils ont fondé leur famille, Chiara et Maxime se remémorent les années passées, le chemin qui les a menés jusque-là. Car même s'il y a de l'orage dans l'air, ceci est aussi une histoire d'amour.
Sophie Rouvier est écrivaine et scénariste. Et puis la foudre, son huitième roman, paraît simultanément avec Comme une éclipse, publié au Livre de Poche.
Dans la famille, on dîne avec les héros : le grand-père aviateur, tombé en mission ; les anciens résistants, vivants ou morts, fiers d'être du « parti des fusillés » ; le père, qui côtoie Thorez au Comité central, l'accompagne à Moscou, et dont la parole résonne au Palais Bourbon comme devant les usines occupées.
De ce père ouvrier, le fils ne raconte pas la vie mais la légende : chaque défilé à drapeaux rouges, c'est Lénine et le père qui marchent en tête. Entre les vieilles pierres d'une ville de province, le fils entend souffler le grand vent qui vient de l'Est.
« Nous, on aime la vie ! clame le père. Celle qu'on a ici, sur terre. Nous, on est le parti des vivants, t'entends ? » Vraiment ?
Au fils, il semble pourtant que le père a son cortège d'ombres, celles qui l'ont suivi depuis le camp de prisonniers en Allemagne pendant la guerre. Mais pourquoi le Parti interdit-il d'en rien dire ? Romancier de la révolte et de la parole vive, Jean Védrines se lance avec L'Enfant rouge dans une archéologie des convictions, à la fois sévère et lumineuse, placée sous l'exigence de la vérité.
Bohemian Rhapsody, Another One Bites the Dust, We are the Champions, We Will Rock You, The Show Must Go On...
La simple évocation de ces chansons fait résonner une voix : celle de Freddie Mercury. Star extravagante et énigmatique, inoubliable interprète sur scène et compositeur, le leader de Queen a marqué des générations de fans à travers le monde. Et le choc provoqué par sa disparition en 1991 - il meurt du sida à 45 ans - fut à la mesure de sa légende.Après avoir mené l'enquête plusieurs années et rencontré de nombreux proches de l'artiste, Selim Rauer va au-delà du mythe, révèle les failles et les secrets de Freddie Mercury. Il raconte l'incroyable destin de Farrokh Bulsara, Indien parsi né à Zanzibar, élevé près de Bombay et devenu l'un des chanteurs britanniques les plus célèbres du XXesiècle. Un portrait intime et inattendu. Né à Paris, Selim Rauer est écrivain. Il est notamment l'auteur d'un roman, La Passion de Pier (Les Perséides, 2007).
La réélection de François Stolon, jeune président de la République française, devait être une formalité...
Le système semblait avoir désigné le vainqueur quand un tragique accident de vélo vient gripper des machineries bien huilées.Chaque journée, chaque week-end, chaque semaine défilent au rythme des crises permanentes, des annonces de campagne, des demandes pressantes des journalistes. Seuls quelques juges évoluent dans un monde parallèle et continuent à dérouler leurs propres agendas.
Esthétique de la trahison nous plonge dans l'intimité des femmes et des hommes de pouvoir comme si micros et caméras y avaient été dissimulés : du palais de l'Élysée aux plateaux de télévision, des bancs de l'université à ceux de l'Assemblée nationale, des QG de campagne à la propriété d'un milliardaire, des sièges d'un taxi à ceux des limousines officielles, d'un ministère au cabinet d'un juge d'instruction.
Dans ce roman captivant, nulle vérité ou post-vérité. Le lecteur décidera si un personnage a trahi ou s'il est resté fidèle à luimême. C'est une question de point de vue ; celui du lecteur n'est pas celui du militant, celui du journaliste n'est pas celui du juge et encore moins celui de l'écrivain.
Stéphane Juvigny conseille des politiques et des entreprises. Il a notamment exercé en cabinets ministériels. Esthétique de la trahison est son premier roman.
Complices dans la vie, les romanciers Dan Franck et Jean Vautrin le sont devenus en littérature pour faire revivre ensemble la tradition du grand roman d'aventures où le rebondissement des situations, la multitude des personnages et le caractère passionné des héros font loi.Blèmia Borowicz, dit " Boro ", est un jeune reporter photographe originaire de Hongrie. Il est de la race des Kertész et des Capa, venus comme lui chercher à Paris une terre d'asile et de liberté. Il a l'insolence de la bohème et l'élégance désinvolte d'un héros de Fitzgerald. Les déraisons de l'amour, les hasards de l'action et les fureurs de l'histoire le conduiront vers un destin exceptionnel. Avec sa canne et son Leica, il traversera l'Europe de 1930 pour voler au secours de sa cousine Maryika, jeune étoile montante du cinéma allemand dont il est éperdument amoureux.Celle-ci est prise dans la tourmente et les persécutions qui frappent les milieux intellectuels et artistiques d'une Allemagne bientôt engloutie par la montée du nazisme. Pour la sauver _ et se sauver lui-même _, Boro sera amené à enquêter sur l'univers trouble et inquiétant des sociétés secrètes qui, partout en Europe, notamment en France, fomentent le renversement de la République. Au terme d'une fuite haletante, après avoir déjoué un piège diabolique, Boro, témoin de son époque, connaîtra la gloire. Mais parviendra-t-il enfin à conquérir le coeur de sa belle cousine?Nul doute que Boro, l' " homme au Leica ", ne soit promis à une carrière aussi brillante et durable que les hautes figures du feuilleton à la française, si merveilleusement illustré dans le passé par Alexandre Dumas, Eugène Sue, Souvestre et Allain, Paul Féval et Maurice leblanc.