Filtrer
Rayons
- Littérature (291)
- Sciences humaines & sociales (164)
- Religion & Esotérisme (89)
- Entreprise, économie & droit (32)
- Arts et spectacles (18)
- Vie pratique & Loisirs (17)
- Sciences & Techniques (15)
- Dictionnaires / Encyclopédies / Documentation (14)
- Policier & Thriller (9)
- Tourisme & Voyages (3)
- Bandes dessinées / Comics / Mangas (2)
- Fantasy & Science-fiction (1)
Éditeurs
- Fayard (réédition numérique FeniXX) (1052)
- FeniXX réédition numérique (Fayard) (27)
- FeniXX réédition numérique (Arthème Fayard) (6)
- FeniXX réédition numérique (Le Sarment - Fayard) (2)
- FeniXX réédition numérique (Le Sarment-Fayard) (2)
- FeniXX réédition numérique (Arthème Fayard et Cie) (1)
- FeniXX réédition numérique (Fayard-Chorus) (1)
- FeniXX réédition numérique (Fayard-Mame) (1)
- FeniXX réédition numérique (Olivier Orban - Fayard) (1)
- FeniXX réédition numérique (Sarment-Fayard) (1)
Langues
Formats
Prix
Fayard (réédition numérique FeniXX)
-
Que savaient sur le monde les hommes de la Renaissance ? Peu de chose. Leur science reposait sur les légendes de l'Antiquité. L'Inde demeurait mystérieuse, malgré le voyage de Marco Polo. En octobre 1492, Christophe Colomb vient de découvrir l'Amérique. S'élançant à sa suite et dans son sillage, des marins, des soldats - souvent des desperados, sans foi ni loi -, vont compléter la Découverte et poursuivre la Conquête en élargissant immensément le royaume espagnol. Ce sont les Conquistadors. Naïfs et roublards, sentimentaux et cruels, tour à tour qualifiés de bandits ou de héros, ce sont des hommes d'Espagne au courage extraordinaire. Une à une et parfois ensemble, surgissent les grandes figures de cette geste épique. Colomb, le « Découvreur des Indes » ; Cortès, qui combat l'empereur Montezuma, conquiert le Mexique ; Pizarre qui, avec une centaine de soldats, s'empare du puissant empire du Pérou ; Valdivia, qui s'empare du Chili... D'autres aussi, aucun n'est oublié : ceux qui errent du Rio de la Plata au Meschacébé, Fernand de Soto qui atteint le Mississipi, Orellana hanté par l'introuvable Eldorado. La Découverte et la Conquête ont duré cinquante ans : de Christophe Colomb (aux Bahamas en 1492) à Valdivia (fondation de Santiago du Chili en 1541). Elles portaient sur la nature, les hommes, les civilisations. De quoi stupéfier les Espagnols. Une nature multiple : archipel tropical, chaînes montagneuses, mortels marécages. Des hommes différents : Caraïbes, Aztèques, Quéchuas. Des civilisations anciennes. Qui s'en serait douté en Europe ? La première croisade coïncidait avec la fondation de l'Empire inca. L'histoire de la Conquête se déroule comme un film aux séquences dramatiques : grandes cérémonies aztèques, sacrifices humains, siège de Mexico, banquets cannibales, mais aussi la révolte des Indiens et les règlements de compte sanglants entre conquistadors. Une aventure vivante et colorée dont ressort une double conclusion : les civilisations précolombiennes étaient d'un haut niveau, les Espagnols construiront un empire, ouvert sur l'Europe, qui durera trois siècles et dont les Libertadors feront un ensemble de républiques où fait encore écho la chevauchée des Conquistadors.
-
Sur un riff de guitare, implacablement balancé par Sitting Bull Plastic, paraît Lola Black, la star n° 1 du Heavy Metal. Silhouette nerveuse, féline, électrifiée qui erre dans la nuit percée d'incandescences. Assassinée, enlevée, retirée du monde pour communier avec le Grand Esprit de la Forêt ? Nul ne le sait. Alba et Serge Gorodish suivent sa trace, d'autant plus qu'il y a du fric à toucher : 1 million de dollars...
-
Au terme d'une vie pleine de bruit et de fureur - trente-huit hold-up, vingt ans de prison - un gangster se penche sur son passé tumultueux. Le résultat est saisissant. Paul Dellapina, le célèbre « Arsène Lupin de l'après-guerre », est aussi bon conteur que cambrioleur, et son style empreint d'un charme un peu gauche émerveillera bien des lecteurs. Car Cambrioles n'est pas seulement une cascade allègre d'aventures rocambolesques, d'évasions spectaculaires et de cavales au bout du monde. C'est aussi la confession déchirante d'un homme, à la recherche des raisons qui peuvent transformer un enfant sensible et généreux en bandit de grands chemins. Un témoignage unique sur le milieu, que nous connaissions seulement jusqu'ici par les visions colorées des romanciers ou les froids comptes rendus des opérations policières.
-
Si Colette garde toujours de nombreux fidèles, personne en France n'a pensé jusqu'à présent, à écrire sa biographie bien que sa vie, mouvementée et riche en événements, s'y prêtât particulièrement. Chose curieuse, c'est un Américain qui en eut l'idée d'autant plus originale qu'il a voulu que ce soit Colette elle-même qui l'écrive. En effet, Colette qui a toujours refusé d'écrire ses mémoires, sans employer le « je » des mémorialistes, s'est souvent mise en scène dans ses écrits ; et c'est en recueillant à travers son oeuvre des confessions plus ou moins directes, en les ordonnant chronologiquement, que M. Robert Phelps a réussi à nous donner une oeuvre « autobiographique » d'un très grand intérêt. Un critique américain n'a pas hésité à écrire que cet autoportrait, bien qu'involontaire, pourrait être le chef-d'oeuvre de Colette. Nous avons pensé qu'il serait injuste que cet autoportrait ne soit pas présenté au public français ; et cela d'autant plus que que le texte retrouve ainsi la pureté et la magie du style propre de Colette. Grâce à la modestie de M. Robert Phelps le miracle s'accomplit, le travail de l'assembleur disparaît, une voix s'élève, celle de Colette elle-même qui nous confesse sa vie...
-
La mémoire des palaces
André Bercoff
- FeniXX réédition numérique (Fayard)
- 8 Janvier 2019
- 9782402632249
Cet ouvrage est une réédition numérique d'un livre paru au XXe siècle, désormais indisponible dans son format d'origine.
-
Apprivoiser l'absence
- Fayard (réédition numérique FeniXX)
- Les enfants du fleuve
- 30 Novembre 2017
- 9782213708829
La mort de l'enfant, c'est la tragédie par excellence. Autour, la vie continue. Alors commence, pour les parents anéantis d'un coup, un long chemin de refus et d'abattement, de colère et de culpabilité : ainsi, finit par s'apprivoiser l'absence et se refermer une blessure que l'on croyait béante à jamais.
La maman qui s'exprime dans ce livre, a connu le malheur de perdre une petite fille de sept ans. Ici, il s'agissait du cancer. Mais les causes sont multiples (maladie, accident, suicide, mort subite du nouveau-né, assassinat...). Annick Ernoult-Delcourt a voulu rencontrer les parents, les écouter, partager leur détresse, apprendre d'eux la voie de la sérénité, la communiquer.
Par-delà ces cas particuliers, se dégage une grande leçon d'humanité, qui aidera tous ceux qui sont confrontés directement à la mort de l'enfant, ou qui veulent soulager la peine des autres.
Un très beau témoignage, fraternel et vrai. -
Madame de La Fayette : la romancière aux cent bras
Roger Duchene
- Fayard (réédition numérique FeniXX)
- 9 Novembre 2018
- 9782213690230
Une biographie qui replace cette femme étonnante dans le contexte social et intellectuel de son époque. « Copyright Electre »
-
L'Ogre intérieur
Christiane Olivier
- FeniXX réédition numérique (Fayard)
- 24 Décembre 2015
- 9782402012034
Un homme en fureur donne des coups de pied dans la portière de sa voiture... Une adolescente s'acharne à ne pas manger... Un garçon de 15 ans en tue un autre à coups de couteau... Combien sont-ils ceux qui sans mots pour le dire se battent avec un ennemi « intérieur » qu'ils ne connaissent pas ? La violence est partout. Pourquoi ? Parce qu'elle est en chacun de nous : originellement force de vie, elle peut se retourner en pulsion de destruction ou de mort. Christiane Olivier trace remarquablement le portrait de l'« ogre intérieur » qui est à l'origine de toutes les formes de violence personnelle : boulimie, anorexie, alcoolisme, dépression ; ainsi que de toutes les violences ayant pour but de prendre le pouvoir sur l'Autre : incestes, viols et violences familiales, sectes, médias. Exprimées, refoulées, retournées contre soi, ces différentes violences manifestent notre rapport à nous-mêmes et à l'Autre. Elles racontent au fond notre propre histoire. Elles reflètent aussi une époque en mal de père, de repères, d'institutions. Voici un livre essentiel qui présente les mécanismes profonds qui déterminent dès l'enfance les sentiments et les comportements des êtres humains. Mieux comprendre son « ogre intérieur » c'est mieux se connaître et par là même mieux vivre en paix avec soi et les autres.
-
Une histoire de l'intelligence : l'idéocritique
De Dieguez M
- FeniXX réédition numérique (Fayard)
- 26 Avril 2018
- 9782402506243
« Depuis plus d'un siècle, l'évolutionnisme joue, dans notre connaissance des êtres vivants, le rôle qu'a joué - autrefois - la révolution copernicienne dans notre connaissance de l'univers. Pourquoi, dans ces conditions, la plupart des sciences humaines demeurent-elles encore à l'écart du champ d'analyse ouvert par Darwin, qui fit de toute pensée une dimension de l'histoire ? Pourquoi la philosophie, qui conditionne toutes nos théories de la connaissance depuis deux millénaires et demi, puisqu'elle a pour ambition une pesée de notre intelligence, n'a-t-elle pas réellement pris en charge l'évolutionnisme ? L'histoire de notre raison ne s'est-elle pas révélée être la clé de notre destin biologique ? « C'est donc afin de jeter un pont entre la paléontologie et la philosophie, que j'ai tenté de poser les premiers fondements d'une discipline nouvelle de la recherche : l'idéocritique, dont la tâche est d'étudier l'histoire de notre intelligence à partir d'une spectrographie critique de l'idée, que se sont faite de la notion de raison les neuf Gulliver - essentiels à mes yeux - de notre Occident : Platon, Aristote, Descartes, Hume, Kant, Hegel, Nietzsche, Husserl et Heidegger. « Mais la raison animale et la raison humaine sont-elles déjà réellement différenciées ? Une logique rigoureuse ne nous oblige-t-elle pas à constater, que nous manquons d'un critère décisif pour déterminer notre degré d'intelligence actuel puisque, par définition, il n'y aurait plus d'évolution si le statut de notre encéphale était déjà définitivement fixé ? Peut-être l'intelligence proprement humaine ne fera-t-elle son apparition, que le jour où notre cerveau sera devenu capable de soumettre nos sciences à une psychanalyse transcendantale des méthodes, qui président à leurs démonstrations et d'apercevoir les idoles qui se promènent dans nos têtes ? » Manuel de Diéguez
-
Cet ouvrage est une réédition numérique d'un livre paru au XXe siècle, désormais indisponible dans son format d'origine.
-
Les techniques du bonheur
Robert Maurin
- Fayard (réédition numérique FeniXX)
- 5 Avril 2019
- 9782706251047
« Un quart d'heure de relaxation me suffit pour dormir sans somnifère. »
« Le yoga m'a apporté l'équilibre... et m'a fait perdre ma cellulite ! »
« Le zen a transformé mon optique de la vie : je réagis avec plus de calme et d'efficacité à l'égard des difficultés. »
« Grâce à la psychanalyse, je sors du tunnel. »
Que vous permettent d'espérer ces résultats, dont mes patientes me font part ?
Existe-t-il, vraiment, certaines « techniques du bonheur » dont vous pourriez profiter ?
Une pratique personnelle de la relaxation et de la méditation me permet, dans ces disciplines, de vous tracer la voie. Pour d'autres techniques, j'ai recueilli les témoignages de maîtres, tels que Mme Eva Ruchpaul, qui fait autorité en matière de yoga, de Me Deshimaru, qui est le représentant officiel du zen pour l'Europe, ainsi que de divers psychothérapeutes et psychanalystes.
Tous ont eu l'amabilité de permettre que vous soient présentés certains de nos entretiens. Je les en remercie, car, grâce à eux, ce livre constitue un enseignement pratique. Il permettra l'épanouissement de potentialités que vous ne soupçonnez même pas et qui, pourtant, se trouvent en vous, inexploitées.
Ces pages, vous ne devez pas vous contenter de les lire : vous devez vivre - dans votre corps - l'expérience qu'elles vous apportent ; en effet, cette expérience se transmet, comme le dit le zen, non point de façon intellectuelle, mais : « I chine den shin : "De mon âme à ton âme" »
Robert Maurin -
13 critères pour tester votre jugement
Groupe Lesieur, Societe Eurequip
- Fayard (réédition numérique FeniXX)
- Langages de l'action
- 2 Avril 2019
- 9782706251580
"Juger autrui c'est se juger". Ce mot de Shakespeare pourrait servir d'exergue à ce petit livre simple et efficace. Que propose-t-il en effet ? Le lecteur est d'abord invité à se placer dans des situations très diverses, parfois même insolites et qui ont pour cadre sa profession, sa vie publique ou privée... Ces situations impliquent de sa part une prise de position, un jugement qu'il doit choisir aussi sincèrement que possible. Ces jugements sont, dans une deuxième partie, analysés et commentés. Une synthèse finale permet alors au lecteur de tracer lui-même son profil d'"évaluateur". Qui intéresse-t-il ? Tous ceux que leur métier, leur vie quotidienne obligent a porter un jugement raisonné sur les autres... et tous ceux qui sont soumis à un tel jugement : cadres des entreprises ou des professions libérales, enseignants et étudiants, etc. En un mot tous ceux qui savent que l'objectivité est un idéal inaccessible certes mais qui doit inspirer leur action. Ce livre veut les aider à se mieux juger d'abord pour mieux juger les autres.
-
Sachez qui vous êtes
Michel Luci
- Fayard (réédition numérique FeniXX)
- Elle encylopédie
- 2 Avril 2019
- 9782706247996
Cet ouvrage est une réédition numérique d'un livre paru au XXe siècle, désormais indisponible dans son format d'origine.
-
« Il va falloir que je retrouve tout ça, le tracé exact des profils, la juste chaleur des coins d'ombre, la taille que j'avais à sept ans, le poids du cartable, la peau blanche de cette Maman qui croit que sa beauté suffit comme amour. Il va falloir retrouver les mots, les hurlements, toutes les transes de la famille Galloudec, la gueule qu'avaient nos grandes vacances de Bourg-la-Reine au Tonnerre de Brest. Il va falloir, surtout, que je retrouve ma petite soeur, son nom, Elisa, que je criais partout sans me soucier des mauvais présages ». « Je fais pas ça pour moi : j'ai tout dans la tête et ça me suffit bien. J'attends que l'orphelin arrive pour tout lui refiler ; les bonnes gens donnent leur sang, moi, je lui donne mon histoire. Les médecins ont dit qu'il lui fallait un vrai roman pour le sortir de cet orphelinat ; il paraît qu'il n'a rien, ni mère ni père, et que tous les fils de sa mémoire sont cassés. Il est comme un pantin. Je vais arranger ça, mais que personne ne crie si j'ai triché par-ci par-là, et d'abord si je dis que je suis né là, sur le pont qui saute la voie ferrée, à 7 h 23 ou à 8 h 45, dans les cahots des directs pour Antony ». Un premier roman autobiographique - la description d'un moment de l'enfance dans un milieu communiste de la banlieue parisienne - qui est, avant tout, recherche de la mémoire. Un art incisif, qui épingle l'instant ; un humour corrosif, une sensibilité d'écorché. Chris Donner a écrit le scénario du film tiré de Petit Joseph (coproduction Antenne 2 et B.Q.H.L. ; réalisateur : Jean-Michel Barjol ; distribution Gaumont).
-
1967 : Le Torrey Cannion lance la première marée noire et, depuis, la Bretagne voit, tous les ans, une catastrophe semblable s'abattre sur ses côtes. Au Japon, des pêcheurs meurent intoxiqués par le mercure : c'est la maladie de Minamata. Pourtant, la pêche alimente une part croissante de l'humanité. La mer et l'homme nourrissent depuis toujours des rapports intimes. Cela va de l'amour parfait à la haine inexpiable. Mais notre civilisation de la démesure pose la question de nos lendemains. La mer portera-t-elle la vie ou la mort de l'homme ? Le choix est entre nos mains, car l'homme est la seule espèce qui peut tuer la vie. Ce livre veut montrer le danger et l'espoir. Choisissons la vie. C'est votre tâche. Je voulais vous le dire.
-
Ce roman brosse, dans un style dru, imagé, très personnel, une série d'images vivantes, à la fois drôles et attendrissantes. L'homme - le narrateur -, à travers la légende familiale, recrée toute une époque (dans un certain milieu et un certain lieu) : l'entre-deux-guerres. Sur le fond de tableau social, politique, prennent forme et substance des personnages pittoresques et vrais.
-
Après « Souvenirs et Espérances », qui valut au cardinal Suenens le Grand Prix de la Francophonie, décerné par l'Académie française pour l'ensemble de son oeuvre, voici « Les Imprévus de Dieu » qui y font suite. Ce nouveau livre nous introduit dans les hasards profonds qui ont marqué sa vie. Le cardinal y révèle en particulier sa collaboration étroite - pendant près d'un demi-siècle - avec une personnalité hors du commun, Veronica O'Brien, d'origine irlandaise, qui fut très proche aussi du pape Paul VI et du cardinal Benelli. Grâce à leur confiance, elle joua un rôle discret - mais décisif - dans l'accueil par Rome du Renouveau charismatique. L'exemple vécu, à divers plans, de cette complémentarité, dans la différence entre « institution » et « charismes », pourrait aider à éclairer et nuancer les débats en cours sur la place de la femme dans l'Église - à valoriser « plus, mais autrement ». Livre de souvenirs, plein de vie, d'inattendu et d'humour. Livre à message prophétique au seuil des temps nouveaux.
-
La vie intérieure
Academie D'education Et D'etudes Sociales
- Fayard (réédition numérique FeniXX)
- Académie d'éducation et d'études sociale
- 24 Novembre 2017
- 9782213708638
Les désarrois du monde moderne procèdent pour une large part du déclin chez l'homme de la vie intérieure. Aujourd'hui, trop de nos contemporains traversent une sérieuse crise d'identité : ces hommes « désintériorisés », sous la pression du monde et sans boussole pour se diriger, cherchent en vain de quoi combler le vide qu'ils ressentent et à donner un sens à leur vie. La surabondance d'informations, le bruit et l'agitation, le stress quotidien incitent davantage l'être à s'éclater et à se disperser. Le besoin de spiritualité engage certains dans des voies hélas sans issue. Vivre intérieurement, c'est en quelque sorte, se distancer du monde, mais c'est afin de mieux l'appréhender, de s'enrichir de ses ressources, d'agir sur lui, de l'éclairer des lumières que l'âme tient de Dieu. Une modification des rythmes de vie, un meilleur usage du temps, de nouvelles manières de penser, un retour au silence, et pour certains, la prière, peuvent rendre les esprits plus clairvoyants, plus disposés à s'accorder, plus créatifs. C'est sur ces thèmes que huit conférenciers ont proposé de réfléchir au cours de l'année 1996 -1997 au sein de l'Académie d'Éducation et d'Études sociales. Ces Annales rassemblent leurs communications.
-
De l'ordre des Dominicains, originaire du Haut-Languedoc, Georges Lauris fut un ami intime de Paul Claudel, Jean Giono, Bernard Buffet.
OEuvres de maturité, ces poèmes expriment sa foi profonde. Foi qui a le ton des récits mythiques ou bibliques, des légendes épiques ou populaires : Jésus, Van Gogh, Marie-Madeleine, Tristan et Yseult, Judas se côtoient au fil des vers.
Foi qui prend la couleur des saisons, de la cendre, du pain et du vin, du cierge en vraie cire d'abeille.
Foi qui crie la souffrance du Golgotha de Dieu et de l'Homme.
Foi qui dit la vraie joie, que l'on trouve dans l'Amour.
Elle provoque la parole...
Chaque poème est une icône, qui ouvre à une connaissance, dévoile un mystère, conduit vers l'absolu et appelle l'être humain à découvrir sa plus haute vérité : la liberté. -
Marxisme ou doctrine sociale chrétienne ?
Jacques Tessier
- Fayard (réédition numérique FeniXX)
- 30 Novembre 2017
- 9782213708607
Trente années durant, une partie de l'Église a été très fortement marquée par l'influence du marxisme. En montrant, preuves à l'appui, comment une minorité agissante du clergé participa à l'offensive visant à faire disparaître le syndicalisme chrétien, Jacques Tessier (qui fut l'une des victimes de cette dérive, où la manipulation des uns se nourrissait de la naïveté des autres) apporte au débat une pièce importante. Il ouvre des dossiers où le lecteur découvrira des acteurs de premier plan, tels monseigneur Jean Villot - alors secrétaire général de l'épiscopat de France et futur secrétaire d'État de Paul VI -, le pape Pie XII ou encore monseigneur Etchegarray - alors président de la Conférence épiscopale française. C'est auprès de cette dernière personnalité que les responsables de la CFTC trouveront enfin des raisons de reprendre espoir dans l'issue d'un combat surréaliste. Cette heureuse issue aura été précédée d'années de luttes, d'incompréhensions, de calomnies : les fils les plus fidèles de l'Église ont eu le sentiment d'être traités en réprouvés, en adversaires coupables de s'opposer au sens de l'histoire. Par-delà le témoignage sur une époque révolue, un livre susceptible d'ouvrir les yeux de tous ceux qui peuvent céder à l'éternelle tentation de lire les signes des temps dans une modernité mythique plutôt que dans la Parole de Dieu, et de croire qu'une Église plus humaine pourrait faire l'économie de sa divinité.
-
Le témoignage de Kim Resty complète heureusement tout ce qui a été publié jusqu'à présent sur le drame cambodgien. L'auteur, d'origine pakistanaise, étudiant en médecine en 1975, a été victime non seulement des Khmers rouges, mais encore du régime communiste pro vietnamien mis en place après leur éviction en 1979. Il apporte sur le monde carcéral généré par ce régime un témoignage inédit. Ce qu'il révèle serait insoutenable s'il ne le faisait pas avec une noblesse de sentiments et un sens du pardon qui forcent l'admiration. Les conditions d'écriture du livre sont également particulières : Jean-Pierre Hiégel et Colette Landrac ont en effet dû pratiquer une véritable thérapie pour faire émerger, d'un passé pourtant proche, ce qu'avait refoulé dans l'inconscient la nécessité de survivre. Un document qui passionnera les amis du Sud-Est asiatique, les défenseurs des droits de l'homme et tous ceux qui cherchent dans la vie des raisons d'espérer. Un regard lucide porté par un acteur sur l'un des plus grands drames de notre temps. Un exemple de résistance humaine confrontée à l'extrême de ses limites physiques et psychologiques.
-
Haut fonctionnaire de l'Intérieur, puis du Trésor, détaché à la Mairie de Paris, Georges Quémar, au travers du récit de sa carrière, témoigne d'un quart de siècle de gestion de la capitale. Successivement aux Finances, à la Construction, puis directeur des Affaires scolaires, enfin directeur général chargé de l'Administration générale (responsable de l'ensemble du personnel, soit quelque 40 000 agents), il a été, pour finir, arrêté et jugé pour complicité de trafic d'influence à la suite de ce qu'il estime être un coup monté. Victime d'un règlement de comptes interne à la Mairie et au RPR, il dénonce à son tour les pratiques illicites qui, selon lui, sont le lot quotidien de la Mairie de Paris depuis qu'elle a servi à Jacques Chirac de tête de pont pour conquérir l'Élysée, puis à son successeur, Jean Tiberi, de pré carré pour gérer la Ville de Paris à l'image d'un village corse... Et de rappeler les appartements de complaisance, le trucage des listes électorales et, surtout, les emplois fictifs, aux frais des contribuables, de toute une clientèle de privilégiés du gouvernement de la faveur... Le 22 février 1998, devant le Conseil de Paris, des échanges d'une rare vivacité concluent le rappel édifiant des turpitudes de la municipalité. Le sénateur socialiste et conseiller de Paris, Bertrand Delanoë, répond à Jean Tiberi qui l'accusait d'insulter Paris en mettant en cause la moralité politique du premier magistrat de la capitale : Qui insulte Paris ? Sans agressivité aucune, je voudrais simplement vous rappeler que, pour ma part, je n'ai jamais logé de proches dans le parc social de la Ville, jamais engagé de frais somptuaires aux dépens du contribuable, ni jamais été concerné par quelque intervention héliportée que ce soit, destinée à éviter la mise en examen d'une personne chère... N'importe quel contribuable parisien pourrait reprendre ces propos à son compte, conclut Georges Quémar. Ils dénoncent des méthodes et des procédés dignes d'une république bananière, émanant d'une caste sûre de son impunité, que de tels agissements disqualifient. Ce sont ces moeurs que l'opinion entend censurer.
-
Et l'homme créa son Dieu
De Dieguez M
- FeniXX réédition numérique (Fayard)
- 23 Octobre 2015
- 9782402002073
On dit qu'il ne faut pas confondre la religion avec la politique. Mais la religion n'éclairerait-elle pas la dimension politique de l'histoire à un niveau de profondeur qui échappe aux hommes du temporel ? Les conciles du IVe siècle ont élaboré la croyance à la double nature de Jésus, censé avoir été Dieu déjà dans le ventre de sa mère. Que signifie un tel mythe ? De quel conflit entre les idéologies des diverses classes sociales est-il l'expression ? Quelle philosophie de la connaissance reflète-t-il ? En explorant les querelles théologiques qui ont abouti au processus de la divinisation de Jésus, Manuel de Diéguez soumet la religion chrétienne à une psychanalyse politique et propose ainsi une compréhension nouvelle des rapports de la foi avec l'histoire. Parallèlement, il esquisse une théorie de l'imaginaire qui conduit à une démythologisation du mythe sacré et de la théorie scientifique comme sources d'intelligibilité du monde.
-
Joëlle Mazart
Henri-Georges Coulonges
- FeniXX réédition numérique (Fayard)
- 23 Octobre 2015
- 9782402001120
À l'âge de vingt et un ans, Georges Coulonges travaillait dans sa natale forêt girondine. Il exerce « tous les métiers des gens sans métier », avant de devenir ce « touche-à-tout-à-succès » qui entre au théâtre pour offrir à Jean-Louis Barrault son triomphal Zadig, donne à la télévision un Pause-café record d'écoute, sans parler des textes de quelque Potemkine chanté par Jean Ferrat, laissés négligemment dans le domaine de la chanson. * Il revenait à cet autodidacte aux oeuvres saluées par la jeunesse de peindre pour nous l'un de ces méconnus Lycées d'Enseignement Professionnel dont les portes s'ouvrent sur la rue, la banlieue, le risque. Mauvaise orientation scolaire, violence, alcoolisme, chômage, délinquance, prostitution sont, pour aujourd'hui ou pour demain, les réalités auxquelles Joëlle Mazart, jeune assistante sociale, est confrontée. Parviendra-t-elle, dans ces difficiles conditions, à sauver ce couple formé avec Lionel, conseiller d'orientation ? * Des personnages, des moeurs, un langage de notre temps. Un regard posé sur ceux que l'on ne veut pas voir. Coulonges leur donne la parole. Et parfois, il gueule avec eux. Pour eux. Joëlle Mazart : un roman qui ne doit pas tomber dans l'oreille d'un sourd.