Chaque année, depuis 1994, chercheurs, sociologues, critiques et professionnels du graphisme partagent leur regard et leurs recherches sur les grandes thématiques qui animent la création graphique dans la revue Graphisme en France, revue annuelle destinée à l'ensemble des professionnels du design graphique et de la communication.
Cette 21e édition de Graphisme en France aborde la question de la direction artistique dans la presse et les magazines. Plusieurs contributions témoignent de la riche histoire de ce domaine, des pratiques qui ont cours et des perspectives qui concernent notamment les outils numériques.
Avec des textes de Véronique Vienne, Angelo Cirimele, Francesco Franchi et Pierre Ponant, et un design d'Ultragramme.
Conçu il y a près de vingt-cinq ans par Gérard Garouste, Le Défi du soleil, était surtout connu par une petite sculpture en bronze et son énigmatique légende : «Projet pour le jardin du Palais-Royal».
C'est en effet pour ce square parisien du XVIIe siècle que l'État avait passé commande à l'artiste d'un ensemble monumental, composé de deux personnages, le Classique et l'Indien, et de trente-deux pieux en bronze. Mais la polémique que suscitèrent les colonnes de Daniel Buren dans la cour du Conseil d'État avait conduit le ministère à suspendre, en 1987, l'installation du Défi du soleil. Après plusieurs tentatives qui se révélèrent infructueuses, l'oeuvre trouve finalement sa place dans une salle de verdure du domaine national de Saint-Cloud. Dans sa nouvelle configuration, le Classique et l'Indien se font face, sur une terrasse circulaire, qui fait écho au bassin Saint-Jean, tout proche.
Dans la mythologie personnelle de Garouste, deux forces s'opposent toujours, qui pourraient s'appeler Apollon et Dionysos, qu'il a nommées à sa manière qui ne ressemble à aucune autre : le Classique et l'Indien - le Classique ou le Soleil étant du côté de la lumière, de l'ordre, de la logique, l'Indien du côté des ruses de l'esprit, de la liberté vagabonde et de l'imagination.
Cette publication a pour objectif de retracer l'histoire du projet, depuis la commande pour le Palais-Royal jusqu'à son installation dans l'environnement bucolique du domaine.
Un entretien avec l'artiste et plusieurs contributions écrites visent à aiguiser la curiosité des promeneurs/lecteurs et à rendre l'oeuvre plus accessible à tous.
La vingt-deuxième édition de la revue Graphisme en France est parue, publiée par le Centre national des arts plastiques (Cnap). Elle aborde la question de la recherche dans les champs du design graphique et de la typographie.
Un ensemble de contributions inédites, commandées à des chercheurs permet d'établir un panorama non exhaustif sur un domaine en plein développement. Qu'elle s'inscrive dans le projet d'une école d'art, au sein d'universités ou dans la pratique d'ateliers de designers graphiques, la recherche est multiforme et plurielle.
Éloïsa Perez, designer et doctorante dresse un panorama de la recherche en France tandis qu'Alice Twemlow, auteur et enseignante, propose de découvrir des projets menés à l'étranger. Catherine Guiral, designer graphique, partage quant à elle les orientations qui ont été les siennes dans la recherche qu'elle mène sur le travail de Pierre Faucheux. Annick Lantenois et Gilles Rouffineau, enseignants à l'École supérieure d'art et design Grenoble-Valence présentent le programme de recherche qu'ils dirigent dans leur établissement et notamment les enjeux en terme de pédagogie. La typographie est un domaine de recherche spécifique qui bénéficie de programmes particuliers détaillés par Sébastien Morlighem, historien et enseignant. Enfin, Catherine de Smet, historienne de l'art et enseignante raconte l'histoire d'une recherche sur le collectif Grapus, fruit de la collaboration entre plusieurs établissements qui a abouti à la publication d'un ouvrage.
Alice Jauneau et David Vallance, issus de l'Atelier national de recherche typographique (2014-2015) ont réalisé le design graphique de ce numéro. Ils se sont inspirés du vocabulaire visuel et de la mise en forme des ouvrages de transmission du savoir. Le caractère typographique qu'ils ont choisi d'utiliser, le Walther a lui-même été dessiné par Sarah Kremer dans le cadre d'une recherche sur un dictionnaire.
Le calendrier des événements organisés tout au long de l'année est également présent dans cette édition. Il montre à quel point la diffusion du design graphique partout en France est portée par des initiatives remarquables et par un réseau très dense. La reconnaissance et le développement de ce domaine a cependant besoin d'un élan toujours plus important afin de consolider les efforts déjà engagés par l'ensemble des diffuseurs.
«C'est vrai que, moi, je continue à être iranienne et juive, que je vive ici ou là. Mais j'ai aussi toujours continué à penser que mon travail appartenait à l'univers imaginaire et utopique de l'homme né au monde, et que si exil il y a quelque part, ce n'est pas à cause d'une carte de séjour ou d'un passeport, mais par absence de ce monde, qui n'existera jamais et auquel l'artiste cependant aspire et appartient, plus que Léonard de Vinci n'appartient à l'Italie.»
Chohreh Feyzdjou
Cette ré-édition numérique de la première monographie consacrée à l'ensemble de l'oeuvre de Chohreh Feyzdjou (1955-1996) a été initialement éditée à l'occasion de l'exposition Chohreh Feyzdjou. Tout art est en exil présentée au CAPC musée d'art contemporain de Bordeaux en 2007.
À travers cette publication, le Centre national des arts plastiques a souhaité rendre hommage à l'artiste iranienne, décédée prématurément.La totalité du fonds d'atelier, acquis par l'État en 2002, est désormais inscrite sur les inventaires du Fonds national d'art contemporain et mise en dépôt au CAPC musée d'art contemporain de Bordeaux depuis 2004.
Chaque année, depuis 1994, chercheurs, sociologues, critiques et professionnels du graphisme partagent leur regard et leurs recherches sur les grandes thématiques qui animent la création graphique dans la revue Graphisme en France, revue annuelle destinée à l'ensemble des professionnels du design graphique et de la communication.
Cette compilation regroupe les premiers numéros de la revue, et insiste notamment sur les thèmes "espoirs-interrogations" (1997), "graphisme et informatique" (1998) et "le caractère singulier de la typographie" (1999).
Le Centre national des arts plastiques soutient le développement du design graphique.
A cette fin, chaque année, depuis 1994, chercheurs, sociologues, critiques et professionnels du graphisme partagent leur regard et leurs recherches sur les grandes thématiques qui animent la création graphique dans la revue Graphisme en France, revue annuelle destinée à l'ensemble des professionnels du design graphique et de la communication.
Cette compilation regroupe les premiers numéros de la revue, et insiste notamment sur les thèmes "la commande" (2001) et "le graphisme et l'édition" (2003).
Le Centre national des arts plastiques soutient le développement du design graphique.
A cette fin, chaque année, depuis 1994, chercheurs, sociologues, critiques et professionnels du graphisme partagent leur regard et leurs recherches sur les grandes thématiques qui animent la création graphique dans la revue Graphisme en France, revue annuelle destinée à l'ensemble des professionnels du design graphique et de la communication.
Cette compilation regroupe les premiers numéros de la revue, et insiste notamment sur les thèmes "L'histoire, une perspective d'avenir" (2004), "Profession graphiste" (2005), "Chronologie du graphisme en France au XXe siècle" (2006), "Visible Invisible" (2007) et "Apprendre et désapprendre" (2008-2009).
Le Centre national des arts plastiques soutient le développement du design graphique.
A cette fin, chaque année, depuis 1994, chercheurs, sociologues, critiques et professionnels du graphisme partagent leur regard et leurs recherches sur les grandes thématiques qui animent la création graphique dans la revue Graphisme en France, revue annuelle destinée à l'ensemble des professionnels du design graphique et de la communication.
Cette compilation regroupe les premiers numéros de la revue, et insiste notamment sur les thèmes "Typographie" (2009-2010), "À l'épreuve du temps" (2010-2011), "codeoutilsdesign" (2012) et "Signalétique" (2013).
Cette vingt-cinquième édition aborde la question de la typographie, domaine dans lequel la création française est en pleine expansion. Graphisme en France traitait déjà de ces questions dans ses numéros de 1999 et de 2009. Ainsi, l'on peut constater de nombreuses évolutions. Tout d'abord dans l'enseignement, qui s'est consolidé et au sein duquel la recherche se développe, ensuite, dans les domaines de la création et de la diffusion de caractères typographiques qui sont en pleine expansion et enfin dans le développement des outils qui accompagnent les mutations liées aux usages numériques.
Trois contributions inédites permettent donc de faire le point sur ces différents thèmes.
Thomas Huot-Marchand, designer et directeur de l'Atelier national de recherche typographique (ANRT) à Nancy revient sur les différentes formations et sur les personnalités qui ont contribuées à transmettre les savoir-faire et l'histoire de la typographie en France. Sébastien Morlighem, docteur en histoire de la typographie et enseignant, partage sa vision de la création typographique, des fonderies et des nombreuses initiatives qui ont cours depuis une dizaine d'années, montrant une réelle dynamique de la scène française qui bénéficie en outre d'une reconnaissance au plan international. Enfin, Indra Kupferschmid, designer et chercheuse allemande, nous invite à comprendre l'enjeu que représente les fontes variables, évolution technologique récente mise en regard de l'histoire des différents formats qui ont accompagné la création de caractères typographiques depuis trente ans.
Cette nouvelle édition de Graphisme en France a été imaginée par Rozenn Voyer et Clément Faydit, récemment diplômés de l'École nationale supérieure des beaux-arts de Lyon. Ils ont conçu un objet éditorial souple dans un format qui fait référence aux périodiques littéraires à large diffusion, composés dans une économie de l'espace avec une densité élevée. L'ensemble est composé avec les caractères typographiques Henry de Matthieu Cortat et Figure d'Alain Papazian.
Graphisme en France c'est aussi le calendrier des événements qui ont lieu tout au long de l'année et qui représente une part importante de cette parution en ce qu'elle représente un réseau de diffusion national engagé, porteur de nombreuses initiatives et événements. Les prix remis aux graphistes et typographes français et une liste des publications en français complètent l'ensemble.
Ce livre a été réalisé à l'occasion de l'exposition Explorateurs présentée au Musée de l'Abbaye Sainte-Croix des Sables d'Olonne, du 8 juillet au 10 novembre 2012. Il est coédité par le Centre national des arts plastiques, le Musée et les Amis du Musée de l'Abbaye Sainte-Croix des Sables d'Olonne. Une carte blanche a été confiée à l'écrivain argentin, Alberto Manguel. Le design graphique a été conçu par Muësli.
Quel qu'en soit le terrain, sur terre ou au fin fond des mers, réel, virtuel, ou même enfoui dans l'inconscient, l'exploration reste une quête, accomplie au-delà et en deçà de soi, pour redéfinir les contours d'un monde, existant ou fantasmé. En cela, elle n'est pas si éloignée de l'art qui s'en est largement inspiré, que ce soit dans sa façon de faire ou dans son objet.
Du Voyage autour de ma chambre de Xavier de Maistre, auquel l'inventaire raisonné d'une seule pièce suffit, aux Voyages extraordinaires contés par Jules Verne qui anticipent l'exploration des mers, du centre de la terre ou la conquête spatiale, les chemins empruntés par l'explorateur semblent infinis, du plus exotique au plus proche, de l'accès direct jusqu'au labyrinthe.
Installées depuis près de trente ans sur le parvis de la gare Paris Saint-Lazare, les oeuvres d'Arman L'Heure de tous et Consigne à vie viennent d'être restaurées et ont retrouvé l'espace public. Véritables signaux urbains et lieux de rendez-vous, elles constituent des points de repères qui guident les voyageurs vers la gare, l'une des plus importantes d'Europe, avec un trafic d'environ 120 millions de voyageurs par an.
En 1985, Arman reçoit une commande de l'État pour la création de deux sculptures. L'artiste répond très librement à la commande en donnant au thème du voyage une forme métaphorique. Il fait appel au fondeur Régis Bocquel, avec qui il a l'habitude de travailler, pour réaliser les oeuvres monumentales en bronze. Elles, qui ont choqué le public lors de leur installation, font désormais partie intégrante de la singularité architecturale de la gare et de son parvis.
Cette publication permet de retracer l'histoire du projet. Elle est composée d'un texte inédit de Catherine Francblin, de morceaux choisis d'un entretien de 1992 entre l'artiste et Otto Hahn et d'un reportage photographique sur la restauration et la réinstallation des oeuvres.
Une partie destinée aux enfants et aux familles permet aux plus jeunes d'accéder à la compréhension de l'oeuvre.
Le design graphique a été confié à Simon Renaud.