Des rencontres entre un petit groupe de photographes en 1970 à un million de visites en 2018, c'est toute une saga de la photographie qui s'inscrit sur les terres arlésiennes. à l'origine, Lucien Clergue, photographe, Jean-Maurice Rouquette, conservateur, Michel Tournier, écrivain, militent pour la reconnaissance de la photographie, choisissent le festival pour se faire entendre.
Ce ne fut pas sans combats, broncas et fêtes jusqu'au bout de la nuit. Des photographes les plus célèbres (Ansel Adams, Manuel Alvarez Bravo, Henri Cartier-Bresson, Robert Doisneau, Don McCullin, Gisèle Freund, André Kertész, Josef Koudelka, Sergio Larrain...) aux moins connus d'alors (Sophie Calle, Thibaut Cuisset, Alain Fleischer, Gao Bo, Nan Goldin, Françoise Huguier, Annette Messager, Martin Parr, Sophie Ristelhueber...), qui rejoindraient ensuite les cimaises des musées, les Rencontres de la photographie ont accompagné bien des parcours, ouvert leur programme à d'autres continents, essaimé leurs expositions et leur savoir-faire jusqu'en Chine.
Pour retrouver le fil conducteur de cinquante ans d'histoire à travers une multi- tude d'expositions, de projections, de colloques, de prix, d'ateliers... l'historienne Françoise Denoyelle a consulté les archives, interrogé de nombreux témoins. Un retour sur une histoire de femmes et d'hommes, sur l'émergence de nouvelles géné- rations, de nouveaux regards, de nouvelles pratiques, de nouveaux rapports à la production d'images des années 1980 puis 2000 jusqu'à nos jours, alors que l'argen- tique laissait place au numérique avant que ne s'impose l'ère du smartphone.
5 entretiens ponctuent cette histoire, avec les témoignages de Jean-Maurice Rouquette, Christian Caujolle, Jane Evelyn Atwood, Clément Chéroux, Sam Stourdzé. Chacun apporte son point de vue sur des moments et des aspects clefs du festival.
Respiration magnifique, en 13 photographies inédites, la déambulation arlésienne de Bernard Plossu raconte un autre Arles, celui des Arlésiens, un autre festival, celui d'instants réservés au flaneur des bords du Rhone, au festivalier en quête d'une fraîcheur salvatrice sur la route poussiéreuse vers la plage de Beauduc.
Historienne de la photographie et professeur des universités, Françoise Denoyelle a notamment enseigné à l'École nationale supérieure Louis-Lumière. Elle est chercheur associé à l'université Paris 1 Panthéon-Sorbonne. Elle a réalisé le commissariat d'une cinquantaine d'expositions et signé de nombreux ouvrages sur François Kollar, Germaine Krull, Boris Lipnitzky, Willy Ronis...
Le travail de Stéphane Couturier débuté dans les années 90 à Paris a acquis une envergure internationale tant par ses sujets que son exposition.
Le zoo vidé est un projet d'artiste sur les grands mammifères terrestres que je suis allée visiter dans les zoos, dans leur milieu naturel et au Muséum national d'histoire naturelle. C'est un ensemble protéiforme qui mixe textes, vidéos, dessins, peintures, objets réalisés dans divers lieux entre 2009 et 2018.
D'abord au zoo de Vincennes, fermé au public et en cours d'évacuation, je réalise de grands dessins sur les murs dans le bâtiment des éléphants. Avec l'Association de sauvegarde des girafes du Niger, je pars dessiner les girafes dans leur milieu naturel lors d'une mission internationale composée de différents directeurs de parcs zoologiques français. Au BioParc de Doué-la-Fontaine et au ZooParc de Beauval, je filme les lions, les girafes et les éléphants en captivité. Au Muséum national d'histoire naturelle de Paris, au Hangar de taxidermie, je moule le crâne et le cou d'une girafe mâle. Au laboratoire d'anatomie comparée, j'assiste à l'autopsie de Tubo, l'orang-outan de la ménagerie du jardin des plantes, à son montage en taxidermie et en ostéologie. Lorsque les deux éléphantes d'Asie ont quitté le zoo d'Amiens pour un autre parc, leur éléphanterie est devenue mon atelier pendant deux mois avant sa démolition totale.
Le zoo vidé est devenu un livre par l'évidence de ne pouvoir tout retranscrire plastiquement et peut-être aussi parce que tous les animaux évoqués sont liés à l'humain, à nos mots et notre monde. Agnès Rosse
Queeriser l'art, ce n'est pas vouloir promouvoir un art queer, si tant est que cela existe ou que cela puisse exister, et encore moins vouloir esthétiser ou « artistiser » la pensée et la pratique queer. C'est renoncer définitivement à toute ontologie comme à tout paradigme, c'est rejeter toute prétention à la catégorisation, à commencer par les catégories d'art pur et même d'art. Ouvrir des pistes, mais pas pour les refermer aussitôt, le queer ne procédant pas de la vaine recherche d'une identité de plus, même minoritaire ou «mineure», mais tout au contraire d'une entreprise de désidentitarisation, de désidentification, de critique de toute identité.
... Non pas un roman-fleuve mais un livre-fleuve, pas si tranquille que cela, un livre-montage, une sorte de cut-up théorique mixant les références les plus diverses, les plus hétérogènes, voire les plus hétéroclites.
« (...) Faut-il quitter le monde de l'art pour rester debout ? On pensera ici . Lee Lozano, Raivo Puusemp et beaucoup d'autres de cette première génération d'artistes qui avaient anticipé ce devenir de l'art toxique et obscène et ne voulaient s'y compromettre. Certains y sont revenus, d'autres ont disparu... Décision terrible et aveu de faillite personnelle. Perspective d'anéantissements.
La question s'est posée. Elle a fait autour de nous l'objet de nombreuses discussions...
Personnellement, nous ne nous résignons pas à abandonner - à la fois pour maintenir les zones de résistances mais aussi parce que c'est sans doute le moment d'agir, de repenser tout l'écosystème
de l'art, de participer à l'effondrement de celui en place en anticipant des échappatoires... »
Lidewij Edelkoort est l'une des chercheuses de tendances les plus reconnues dans l'univers de la mode et du design. Dans cet ouvrage, elle nous invite à un parcours intuitif et visionnaire au coeur de la création contemporaine. Posant un regard original sur la collection du Centre national des arts plastiques, elle en extrait des objets iconiques, familiers ou spectaculaires qui donnent à comprendre un monde que nous inventons sans cesse. Dotés d'un pouvoir prophétique, ils s'animent au fil des pages et nous rendent leurs oracles. Dans une mise en scène aussi inventive que sensible, ils dessinent des scénarios pour l'avenir.
L'exposition "Dix mille ans de luxe" (Louvre Abu Dhabi, 30 octobre 2019-18 février 2020) présente les multiples facettes du luxe, de l'Antiquité à nos jours. Son catalogue permet d'explorer cette notion à travers la couture, la joaillerie, l'art visuel, le mobilier et le design, avec des chefs-d'oeuvre venus des collections d'institutions et de grandes marques internationales. Parmi les pièces majeures présentées figurent notamment la plus ancienne perle connue au monde ; le célèbre Trésor de Boscoreale, l'une des plus grandes collections de pièces d'argenterie datant de l'Antiquité romaine ; des robes et des bijoux conçus par de grandes maisons telles que Cartier, Maison Van Cleef & Arpels, CHANEL, Christian Dior, ELIE SAAB et Yves Saint Laurent.
Catalogue de l'exposition du 4 mars au 4 avril 2022 au Musée des arts décoratifs et du design de Bordeaux.
Raconté en cinq paysages, ce livre se lit à partir d'une certaine idée du temps, de la ressource, ou encore de l'action, révélant la complexité des schémas de notre société contemporaine avec laquelle le projet en design doit composer. Il montre la zone ouverte par la céramique pour questionner le processus de création et le champ de production des objets au sein d'une école d'art et de design. Les pièces des étudiants, ainsi que celles de designers venus en résidence à l'École nationale supérieure d'art et de design de Limoges comme Martin Szekely, François Bauchet, Laureline Galliot, Gilles Clément, s'associent pour dessiner les paysages de cette jungle vivante et féconde.
Direction de la publication : Françoise Seince
Direction éditoriale : Indiana Collet-Barquero
Contributions : Barbara Formis, Olivier Sidet, Indiana Collet-Barquero, Julien Descherre
Conception graphique : Antonin Faurel
Coordination graphique : Nicolas Gautron
Un conte rempli d'aventures et d'émotions qui plonge Capitaine futur au coeur d'une mystérieuse planète liquide.
Le second titre édité par la Gaîté lyrique à l'occasion de l'exposition Capitaine futur et le voyage extraordinaire.
"Île modèle, Manman zile, Island Template est le catalogue de l'exposition monographique de Tessa Mars présentée du 31 mai au 29 juin 2019, par le Centre d'Art à la Maison Dufort à Port-au-Prince.
Le travail de Tessa Mars est traversé d'influences caribéennes et s'inspire des maîtres de la peinture haïtienne tel Hector Hyppolite. Son oeuvre, marquée par une quête identitaire, se nourrit d'histoire tant personnelle que nationale, des dynamiques insulaires, de la violence sociétale et questionne sa position de femme dans ce contexte.
Textes de Barbara Prézeau-Stephenson, Veerle Poupeye, David Frohnapfel.
Entretiens avec Christopher Cozier, Carlo A. Célius.
Au regard de la programmation historique d'oeuvres d'art sonore, notamment dans le cadre de sa galerie La Box, l'École nationale supérieure d'art de Bourges a, depuis plus de trente ans, régulièrement considéré la musique, le son, le bruit, le silence ou la voix comme des objets de recherche artistique, visuelle ou plasticienne. Aussi, forte de ses multiples ateliers et collaborations entre professeur.e.s, et de ses nombreux projets d'étudiant.e.s, l'École nationale supérieure d'art de Bourges a proposé, du 27 au 29 avril 2022, Les Journées du son, un événement qui a présenté l'état des lieux des différentes pratiques sonores conduites, notamment, dans le cadre des ateliers pédagogiques de l'École, et des projets artistiques ou théoriques de ses professeur.e.s. Les Cahiers du son en dressent l'inventaire tout en invitant à découvrir la stimulante inventivité qui, aujourd'hui, anime la création sonore dans le champ des arts plastiques, et au sein d'une École d'art.
Avec des propositions monographiques de : Benjamin L. Aman, Carla Beaumatin, Neal Beggs, Érik Bullot, Alexandre Castant, Ambre Charpagne, Florence Chevallier, Cécile Colle}{Ralf Nuhn, Magali Desbazeille, Anaïs Dunn et Stéphane Joly, Ferenc Gróf, Stéphanie Jamet, Jérôme Joy, Tatiana Komaroff, Aurélien Krafft, LASSO (Association étudiante de l'École nationale supérieure d'art de Bourges), Ingrid Luche, Jean-Michel Ponty, Myriam Pruvot, Punkte (post-diplôme Arts & créations sonores), Nina Queissner, Sofia Quintero, Talla Thiam, Antonin Verhulst, Li Xinran et Sonia Gassemi, Liu Yaonan, Jonathan Zwaenepoel.
17 ans d'une revue d'art en ligne, une sélection de 72 textes sur plus de 6 000 articles, un important lectorat dédié, une vingtaine de collaborateurs de différentes générations, des partenariats institutionnels et privés.
Avec les contributions de Florence V. Alonzo ; Florence Andoka ; Georges Annetch ; Jean-Marie Baldner ; Aurélien Bidaud ; Olivier de Champris ; Michelle Debat ; Paul di Felice ; Florian Gaité ; Christian Gattinoni ; Olivier Gaulon ; David Gauthier ; Bernard Gerboud ; Pascal Krajewski ; Jean-Pierre Klein ; Jean-Claude Le Gouic ; Pascale Lismonde ; Pauline Lisowski ; Gunther Ludwig ; Claire Margat ; Noël Marikris ; Frédéric Martin ; Christian Milovanoff ; Ewa Nowak ; Camille Paulhan ; Mathilde Roman ; Yannick Vigouroux ; Maria Volant.
Une étude originale des perturbations qui bouleversent nos structures mentales et sociales. Comment une prise de conscience cybernétique pourra-t-elle dominer progressivement un destin humain ballotté ? Comment la quantité deviendra-t-elle la qualité ?
Une série de questions difficiles auxquelles Nicolas Schffer s'efforce de répondre dans un livre plein d'imagination, d'invention et même d'humour.
L'art dans la société scientifique tel est le thème majeur abordé par Nicolas Schffer dans « Le nouvel esprit artistique ».
Écrits dès 1952 les différents textes qui composent le présent volume sont révolutionnaires, car ils posent d'une façon entièrement neuve les problèmes esthétiques auxquels nous sommes confrontés. Ils forment un ensemble prospectif qui, non seulement permet de reconnaître notre présent, mais contient une exceptionnelle valeur d'avenir.
Graphiste est un mot épicène.
Épicène : adj. dont la forme ne varie pas selon le genre.
Épicène comme le prénom Cassandre, le nom de scène que se choisira un des fondateurs du design graphique.
Variations épicènes se concentre sur les processus d'émergence des projets, sur la pratique de graphistes autrices, à l'oeuvre.
Dans des temps troublés et troublants, il est d'autant plus précieux d'affirmer le design graphique comme un « acte culturel à part entière ». À part entière, sans le couper de sa réalité contextuelle, collaborative et de son rôle de « porteur public de message ».
Sans une tenue graphique, nos sommes de connaissances, nos flux de données, nos récits, nos institutions culturelles, publiques, nos systèmes d'orientations s'étiolent, liquident à un système marketé les idées de partage, de transmission, d'émancipation. Les graphistes donnent, ils ont donné une dimension singulière, souvent symbolique, parfois universelle, à tant de nos objets, culturels ou du quotidien. Leurs conceptions consolident tout matériau lisible et visible.
Le design graphique est un maillon relieur dans un ensemble culturel, sociétal et technique de plus en plus complexifié. Il est si peu (visible, appréhendé, rémunéré) et pourtant, il est décisif. Il est un acte conscient, non d'une quelconque souveraineté (héroïque), mais de la nécessité d'une pratique réflexive.
Les graphistes français.es luttent pour que leurs actes culturels ne soient pas bradés, éclipsés voire des lettres mortes. Le graphiste Cassandre est devenu, dès les années 1930, un symbole de cet engagement. Chaque génération reprend à sa manière ces revendications pour que le graphisme contribue à transmettre, penser, structurer, traduire, commenter, parfois résister et transgresser. Derrière ces actes culturels, dont souvent on ne mesure pas la force, il y a des actrices, fortement impliquées. Ici, en France, depuis des décennies.
Variations épicènes est une tentative de réponse à une commande claire de la MABA : une exposition collective de graphistes femmes. Cette publication documente cette exposition
Une monographie de Philippe Levy, photographe rock incontournable. Une sélection tirée à quatre épingles parmi des milliers de tirages. Rencontres et aventures qu'il a partagées depuis le milieu des années 80 avec toutes les scènes expérimentales de la planète rock : new wave, pop, post-punk, électro Un casting de stars et de groupes cultes découverts bien souvent à leurs débuts. Une plongée dans une histoire en mouvement, où portraits, look, attitudes soulignent combien le regard du photographe est important pour fixer en un instant des icônes acteurs vagabonds de leurs musiques.
Près de 200 clichés légendées de Sonic Youth, Nirvana, Steve Albini, Henry Rollins, Lou Barlow, Bjrk, Electrelane, Einstürzende Neubauten, Tricky, Lee Scratch Perry, ESG, Daft Punk, Plastikman, Carl Craig, Mark E. Smith, Dominique A., Rodolphe Burger, Pete Doherty, Warpaint, Yasmine Hamdan, La Femme, Kindness
Avec une introduction de Christophe Basterra.
Dorian Gaudin focuses on the interplay of correspondences between the organic, psychical, and material worlds. Combining performance, sculpture and cinema, his oeuvre moves back and forth between automation and living systems. He mobilizes, dislocates, and mechanizes in an amalgamation of genres: absurdist theater, science fiction cinema, burlesque and Minimalism. In his exhibition at the Palais de Tokyo machines and social rituals, visual illusion and physical presence set in motion a mechanism which is also that of the emotions. Revealing the capacity of objects to generate narrative and elicit our emotional and intellectual involvement, his works remind us of the way fetishization of objects and technology governs our relationship with the world.
Book Contents
- "Incomparable Theatre": The Splendid Ambiguity of Dorian Gaudin's Machines" an essay by Kate Sutton
- "The Mechanism of the Emotions": interview between Dorian Gaudin and Julien Fronsacq
About the authors
- Kate Sutton is a writer currently based in Zagreb. In addition to writing articles and reviews for magazines including Artforum, Bidoun, Frieze, Ibraaz, and LEAP, Sutton is a regular contributor to Artforum.com. In 2013, she was recognized with an Art Writers Grant from the Andy Warhol Foundation.
- Julien Fronsacq is a curator at the Palais de Tokyo. He curated Dorian Gaudin's solo show.
A book published on the occasion of Dorian Gaudin's solo show at the Palais de Tokyo, 03.02 - 08.05 2017
Angelica Mesiti has been developing research into methods of communication, beyond speech or writing, to create new languages based on existing systems. In her video installations, she is interested in questions of translation of various cultural phenomena, through sound, music, or the body, spontaneous or choreographed gestures. The artist highlights, with sensitivity and delicacy, the grace and inventiveness of everyday life, while underlining the social and political outreach of music and performance.
Book contents:
- "Perhaps There Are More Things That Unite Us Than Separate Us," interview between Angelica Mesiti and Daria de Beauvais.
- "What Bodies Say," by Mathilde Roman.
About the authors:
- Daria de Beauvais is Senior Curator at the Palais de Tokyo. She curated Angelica Mesiti's solo show.
- Mathilde Roman is an art critic, curator and teacher.
Book published on the occasion of Angelica Mesiti's solo show at the Palais de Tokyo, 20.02 - 12.05.2019
In their works, mingling colours, light, mass and illusions, Florian and Michael Quistrebert play back the main motifs of modern art, while perverting them, through a particular approach to matter. At the Palais de Tokyo, they are deploying a vast optical theatre in which experience of their paintings and videos is disturbed by the glittering and internal motions of objects. The Quistrebert brothers' ambiguous pieces evoke the impossibility of grasping a painting. Their pictures are never what they show or, rather, never stabilize themselves around their subjects. The artists explore perception by handling it in various ways, which can be intellectual, optical, symbolic or else occult.
Book contents
- "Trance, Meditation, Madness": An essay by Khairudin Hori, cocurator of Florian & Michael Quistrebert's solo show at the Palais de Tokyo.
- "Turbulent Infinities": An essay by Hugo Vitrani, cocurator of Florian & Michael Quistrebert's solo show at the Palais de Tokyo.
- "The Substance of Painting is Light": A conversation between Florian & Michael Quistrebert and Mara Hoberman.
- Notes on a selection of the artists's works.
About the authors:
- Khairuddin Hori is the deputy director of artistic programmes at the Palais de Tokyo.
- Hugo Vitrani contributes to Mediapart and Beaux-Arts Magazine. He is the curator of the Palais de Tokyo's urban art programme.
- Mara Hoberman is a freelance curator and a writer.
Book published on the occasion of Florian & Michael Quistrebert's solo exhibition at the Palais de Tokyo, "The Light of the Light," 19.02 - 16.05 2016
Céleste Boursier-Mougenot produces systems from everyday situations and objects, as well as devices, of which he then extracts their musical and sound potential. In this way, the artist reconfigures both the rhythmic and melodic possibilities of his materials, which he uses to generate sonic forms that he describes as being "living." Based on a close relationship with the architectural and spatial nature of the exhibition space, each system creates a framework favoring a multi-sensorial experience for the visitor. In 2015, Céleste Boursier-Mougenot is representing France at the 56th Contemporary Art Biennial in Venice. For the Palais de Tokyo, he has conceived a lakeside landscape, leading visitors into a tactile, visual and sonic experience, thus changing their perception of the space. Visitors are drawn into a flow of images, creating doors leading into a hallucinatory journey.
Book contents
- "Zombie Choreography": Céleste Boursier-Mougenot in conversation with Daria de Beauvais, curator of Céleste Boursier-Mougenot's exhibition at the Palais de Tokyo
- "Prepared universe": an essay by Frédérique Aït-Touati
- Notes on a selection of the artist's works
About the authors
- Frédérique Aït-Touati is a stage director and researcher. She stages performances and plays that combine sciences, arts, and politics. She has published several studies on the relations between the arts and the sciences.
- Daria de Beauvais is a curator at the Palais de Tokyo.
Published on the occasion of Céleste Boursier-Mougenot's solo exhibition at the Palais de Tokyo, "acquaalta," 24.06 2015 - 13.09 2015
Sous la forme d'un abécédaire, La Transgression et l'Inexistant propose une trentaine de concepts dont l'intrication organique expose le système mis en place par Mehdi Belhaj Kacem depuis une dizaine d'années et développé depuis L'esprit du nihilisme. Une structure qui se prête idéalement au format numérique.
Abraham Poincheval is an insatiable explorer. Whether by crossing the Alps while pushing a capsule he used as his shelter, or by enclosing himself for a week in a rock, his-itinerant or static-expeditions require total physical commitment. The inhabitable sculptures which the artist conceives are laboratories allowing him to experience time, enclosure or immobility. They are the envelope that hosts the performer, an object that disturbs the landscape, and which exists through word of mouth. Abraham Poincheval's two new performances at the Palais de Tokyo lead him to experience the temporalities of the animal and the mineral kingdoms.
Book Contents
- "Abraham Poincheval, Humanity in Suspension" an essay by Thomas Schlesser
- "Living in the Heart of Things": interview between Abraham Poincheval and Adélaïde Blanc
About the authors
- Thomas Schlesser is the director of the Fondation Hartung-Bergman (Antibes) and he teaches at the École Polytechnique (Palaiseau). He is the author of L'Univers sans l'homme - les arts contre l'anthropocentrisme (1755-2016) (Paris: Hazan, 2016).
- Adélaïde Blanc is the coordinator of the artistic department at the Palais de Tokyo. She curated Abraham Poincheval's solo show.
A book published on the occasion of Abraham Poincheval's solo show at the Palais de Tokyo, 03.02 - 08.05 2017
With each piece, Patrick Neu turns traditional technique on its head and embarks on new experiments, which he extends for as long as required. The artist works with materials not often found in the art world: bees' wings, lampblack on glass, crystal, wax, blocks of Chinese ink, butterfly wings, sloughed snakeskin, eggshells, charred paper, etc. For 30 years, Patrick Neu has been developing his art discreetly. The works selected for his exhibition at the Palais de Tokyo are a nod towards this perilous dialogue with the materials and the memory of the world. Daring decisions, the adventure of thought, an insistence on duration and a dialogue with history are all ingredients in the artist's researches into memory and forgetting processes, the macabre blooming of flowers and the endurance of ancient images.
Book contents
- "Paying close attention to things": Patrick Neu in conversation with Jean de Loisy
- "Even as the petals fade and fall to the ground, the scent hovers there in the memory": an essay by Katell Jaffrès, curator of Patrick Neu's exhibition at the Palais de Tokyo
- Notes on a selection of the artist's works.
About the authors
- Katell Jaffrès is a curator at the Palais de Tokyo.
Published on the occasion of Patrick Neu's solo exhibition at the Palais de Tokyo, 24.06 2015 - 13.09 2015
Generous and full of humour, the work of Laure Prouvost examines the relationships between language, image and perception, placing the visitors in situations of doubt and incomprehension, but also a wonder which is both intellectual and sensorial. These situations become immersive installations, inviting escapism, in a dialogue between films, sculptures, paintings, tapestries, performances. Her exhibition at the Palais de Tokyo, "Ring, Sing and Drink for Trespassing", operates as an ode to diagonal lines, the transcending of limits and the joy of slipping over a fence to discover a wasteland or, a now-abandoned garden.
Book Contents
- "Little Bees Behind": interview between Laure Prouvost and Daria de Beauvais.
- "Laure Prouvost: Leaking Language", by Karen Archey.
- "Organs Without a Body", by Emanuele Coccia.
About the authors
- Daria de Beauvais is a curator at the Palais de Tokyo. She curated Laure Prouvost's solo show.
- Karen Archey is Curator of Contemporary Art, Time-based Media at the Stedelijk Museum Amsterdam.
- Emanuele Coccia is a lecturer at EHESS (Paris). He is the author of Sensible Life (2016), and Goods: Advertising, Urban Space and the Moral Law of the Image (2018). Forthcoming in English: The Life of Plants. A Metaphysics of Mixture. With Giorgio Agamben, he has edited an extensive anthology covering angels in Judaism, Christianity and Islam: Angeli. Giudaismo, Cristianesimo, Islam (2009).
A book published on the occasion of Laure Prouvost's solo show at the Palais de Tokyo, 22.06 - 09.09.2018