La prise de la Bastille est l'un des évènements les plus célèbres de tous les temps. On nous récite son histoire telle qu'elle fut écrite par les notables, depuis l'Hôtel de ville, du point de vue de ceux qui n'y étaient pas. 14 Juillet raconte l'histoire de ceux qui y étaient. Un livre ardent et épiphanique, où notre fête nationale retrouve sa grandeur tumultueuse.
Un tour du monde animalier sur les traces de Pierre Loti, qui fut l'ami des animaux, leur frère, leur défenseur. Des textes rares où se mêlent la pitié, la colère, l'humour et qui donnent à lire un aspect méconnu et attachant de son oeuvre.
On pense que le reality show est l'ultime avatar du spectacle de masse. Qu'on se détrompe. Il en est l'origine. Son créateur fut Buffalo Bill, le metteur en scène du fameux Wild West Show. Tristesse de la terre, d'une écriture acérée et rigoureusement inventive, raconte cette histoire.
Entre un jeune Californien du XXIe siècle, et une fillette allemande des années 1940, rien de commun si ce n'est le sang : de l'arrière-grand-mère au petit garçon, chaque génération a connu son lot de massacres, comme une constante atroce dans les convulsions de l'Histoire.
Après les blessures faites à la terre dans La Malchimie, Gisèle Bienne élargit le cercle creusé dans la plaine foudroyée autour de sa famille désunie par un héritage inéquitable et dévoile les blessures que les hommes-frères se font au nom du droit au salaire différé.
Eric Vuillard poursuit avec Congo son entreprise de relecture de l'Histoire, qu'il tutoie au plus près, à hauteur d'homme, mettant en scène les balbutiements de l'époque coloniale pour dénoncer les travers de notre modernité.
Une libraire entreprend d'initier à la lecture des enfants de gitans. Elle se heurte à la méfiance des uns et à la dérision des autres, mais finit par amadouer les petits illettrés et par entrevoir le destin d'une tribu sur laquelle règne une mère tutélaire.
1524, les pauvres se soulèvent dans le sud de l'Allemagne. L'insurrection s'étend, gagne rapidement la Suisse et l'Alsace. Une silhouette se détache du chaos, celle d'un théologien, un jeune homme, en lutte aux côtés des insurgés. Il s'appelle Thomas Müntzer. Sa vie terrible est romanesque. Cela veut dire qu'elle méritait d'être vécue ; elle mérite donc d'être racontée.
L'Allemagne nazie a sa légende. On y voit une armée rapide, moderne, dont le triomphe parait inexorable. Mais si au fondement de ses premiers exploits se découvraient plutôt des marchandages, de vulgaires combinaisons d'intérêts ? Et si les glorieuses images de la Wehrmacht entrant triomphalement en Autriche dissimulaient un immense embouteillage de panzers ? Une simple panne ! Une démonstration magistrale et grinçante des coulisses de l'Anschluss par l'auteur de Tristesse de la terre et de 14 juillet.
L'écrivain-jardinier Marco Martella, auteur du Jardin perdu et de Jardins en temps de guerre, ouvre de nouveaux espaces, fragiles et accueillants, empreints de "la poésie des fleurs". Narcisses, campanules, zagare (fleurs de citronniers), églantines ou berces du Caucase, les fleurs ici cueillies exhalent le souvenir nostalgique de l'enfance, d'une rencontre, d'un éblouissement, comme autant de concentrés de vie.
Cette maudite race humaine regroupe cinq textes d'un recueil de courts essais de Mark Twain, écrits à la fin de sa vie, publiés de manière posthume en anglais et encore jamais traduits en français. Tendre satire sur « le complexe de supériorité » de l'homme, cette volée de flèches désopilante sur la tendance anthropo-centrée de l'homme, révèle - s'il en était encore besoin - la causticité irrévérencieuse de cet auteur culte. Avec une préface de Nancy Huston.
« La Bataille d'Occident est l'un des noms de nos exploits imaginaires. C'est un récit de la Grande Guerre, celle de 14-18, où nos différentes traditions de « maîtres du monde » manifestèrent ouvertement leur grande querelle. Il en résulta un charnier sans précédent, la chute de plusieurs empires, une révolution. Et tout cela fut déclenché par quelques coups de révolvers ! » Eric Vuillard revisite à sa manière historique, politique et polémique le premier conflit mondial.
Une jeune femme moderne "kidnappe" sa grand-mère pour lui éviter la maison de retraite. Frédérique Deghelt livre un intimiste récit à deux voix. A travers le charme délicat de l'aveu, d'une écriture légère, elle procure à ses personnages la force et l'audace de réinventer leur vie.
Rédigée en 1939 et publiée à titre posthume en 2000, cette chronique saisissante de l'instauration du nazisme s'est enrichie de cinq chapitres inédits retrouvés en 2002. Le talent d'un historien au service d'une indignation lucide. Plus de 500 000 exemplaires vendus en Allemagne.
Au rythme des faire-part de naissance et de mort, voici la chronique de destins féminins dans la société bourgeoise du début du siècle. Fiançailles, mariages, enfantements, décès. le cycle ne s'arrête jamais, car le ventre fécond des femmes sait combler la perte des êtres chers. C'est avec l'élégance du renon-cement que l'on transmet ici, de mère en fille, les secrets de chair et de sang, comme si la mort pouvait se dissoudre dans le recommencement.
Dans le Paris de l'après-guerre, la bouleversante histoire d'amour d'une jeune Allemande et d'un juif hongrois est prétexte à dépecer la mémoire, les espérances et les crimes de notre temps.
"A quoi ça sert d'inventer des histoires, alors que la réalité est déjà tellement incroyable ?". "L'Espèce fabulatrice" est la réponse à cette question liminaire. Ou l'Art de la fiction, selon Nancy Huston.
Pauline et Gilles vivent une relation adultère à l'insu de leurs familles et amis. Un soir où tous sont réunis, le débat se porte sur les joies de la vie de couple : jalousie, solitude, désir, divorce, agressivité, infidélité, indifférence... Un récit sur la séduction amoureuse.
Un voyage littéraire, dans une Rome splendide et surprenante, qui est presque un roman, où des artistes bien réels (Arturo Patten, Cesare Garboli, Amelia Rosselli) deviennent des guides pour le narrateur, en un jeu de renvois subtils et à travers un sonnet de Métastase qui est « une synthèse magique de la vie ». Lauréat du Prix Viareggio 2019
Évocation subjective et captivante de la vie, de l'oeuvre et de l'engagement si singuliers du peintre Roman Opalka, le sculpteur du temps, qui éclaire de façon inattendue la création romanesque de Claudie Gallay, et établit une filiation secrète entre les deux oeuvres.
Une aventure inédite d'Harpo Marx, qui débute lors d'une tournée théâtrale en Union soviétique avant de bifurquer brutalement au volant d'une Torpédo bleu pâle dans un ravin de Haute-Ardèche, à l'hiver 1933. Une odyssée de poche de l'icône du cinéma américain devenu, un temps, probable vagabond amnésique sur les routes de France.
Marie a vingt-cinq ans. Un soir de fête, coup de foudre, nuit d'amour et le lendemain... elle se retrouve douze ans plus tard, mariée, des enfants et plus un seul souvenir de ces années perdues. Un roman sur le temps, les choix et la durée.
Temps du rêve raconte un amour aussi fulgurant qu'insidieusement délétère, par lequel un jeune garçon est ébloui puis désenchanté ? et condamné à chercher dans l'imaginaire d'autres illuminations... A quatre-vingts ans de distance, Henry Bauchau relit et préface son tout premier récit publié sous pseudonyme. Un événement dans la collection "un endroit où aller".
1914. Dans le vacarme des armes et dans les silences qui l'entrecoupent, Jules et Félicité tentent, comme chacun, de s'arrimer à la vie. Dans cette chronique de la désolation, Alice Ferney révèle les parcours secrets de l'amour et de l'innocence. Il se trouve même un chien fidèle, Prince, pour y participer et montrer que les bêtes aussi sont dans la guerre.