Seo Mi Ae
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Le Silence des agneaux Made in Korea
Seonkyeong, criminologue, est sollicitée par un serial-killer qui attend son jugement en prison. Cet homme qui a assassiné une douzaine de femmes veut lui parler, à elle et à personne d'autre. Intelligent, manipulateur, ses motivations restent floues mais tous s'accordent à dire que Seonkyeong devra faire preuve de la plus grande prudence face à ce criminel hors normes.
Dans le même temps, son mari se voit contraint de faire venir chez eux la fille qu'il a eu d'un précédent mariage. Une petite de onze ans qui serre contre elle son ours en peluche, une petite bouleversée par les décès de sa mère et de ses grands-parents maternels. Des décès pour le moins suspects d'ailleurs...
Bonne nuit maman est le premier opus d'une trilogie consacrée à Ha-young, jeune criminelle qui incarne les bouleversements vécus par la société coréenne. -
Ne vous fiez jamais aux apparences.
L'histoire : Quatre ans après les événements de " Bonne nuit maman ", Ha-yeong vit toujours avec son père et avec Seon-gyeong (laquelle n'a donc pas été mortellement empoisonnée à la fin du T1, même si un doute subsiste sur les intentions de Ha-yeong).
Quand commence ce second opus, Jun Jae-seong, père de la petite et époux de Seon-gyeong, précipite le déménagement de toute la famille à Sokcho. C'est pour Ha-yeong la découverte d'un nouveau collège. Or récemment une jeune fille a été tuée. Un gang de harceleuses du collège pourrait être mêlé à cette mort et Ha-yeong va devoir leur faire face - et faire face à ses propres démons.
Mais au fil du roman une ombre ne cesse de croître jusqu'à recouvrir tout le récit, l'ombre du père, un homme peut-être plus complexe qu'il ne paraissait, avec un passé qui est loin d'être simple...
Un deuxième opus qui fait basculer la trilogie vers une autre personnalité, peut-être au centre de tout, à savoir Jun Jae-song, pervers narcissique et manipulateur, tandis que l'état psychique de sa fille laisse voir des nuances plus humaines. -
Les 30 meilleures façons d'assassiner son mari ? Comme son nom l'indique !
Une femme se rend à la police pour y avouer le meurtre de son mari. Les fonctionnaires cherchent à l'éconduire prestement, c'est qu'ils sont tellement habitués à ce qu'elle vienne leur " avouer " ce meurtre. En effet, elle s'imagine si précisément - et si souvent - ce passage à l'acte qu'elle en conçoit un réel sentiment de culpabilité. Elle est depuis quelques temps déjà suivi par un psychologue à ce sujet.
Cette fois-ci pourtant, les choses sont différentes. Car, oui, là, le mari est bel et bien mort. Mais très vite l'enquête la disculpe totalement et elle rentre chez elle, penaude.
Il serait peut-être temps d'en parler à son psy ? D'autant qu'ils sont devenus très, très proches...
Répondant à la demande d'un magazine littéraire coréen, SEO Mi-ae écrit cette longue nouvelle en 1994. Depuis, ce texte n'a cessé d'être réédité. Il a aussi fait l'objet de plusieurs adaptations au théâtre et est toujours à l'affiche depuis plus de vingt ans.