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Pauline Klein
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À la suite d'un quiproquo, une jeune femme, la narratrice, se substitue à une autre prénommée Anna et fait la connaissance, à la terrasse d'un café parisien, de William Stein, artiste photographe à la réputation bien établie.
Se sentant mal aimée depuis son enfance, ayant toujours eu l'impression d'être reléguée au second plan en toutes circonstances, elle profite de ce coup du sort pour prendre sa revanche sur la vie. Elle se laisse modeler par l'autre, Anna. S'adressant à elle en croyant la connaître, William Stein lui confie ses états d'âme d'artiste : l'inspiration, le rapport au public, aux galeristes. La narratrice se décide alors à postuler dans une galerie. À ce moment, s'opère une mise en abyme des identités : la fausse Anna crée Alice Kahn, une artiste qui se serait approprié des droits d'auteur sur le silence, tandis qu'elle-même ajoute furtivement des marques de stylo sur une oeuvre d'Andy Warhol dont elle se réclamera alors co-auteur. Mais l'imposture va rapidement être découverte par William... et les rôles s'inverser. La fiction, dont on ne sait son degré de réalité, devient le prétexte pour questionner le vrai et le faux, cet acte de subterfuge qui fait parfois le ressort même de la création, en particulier contemporaine. -
Enfant, la narratrice de ce roman a dû apprendre à naviguer entre des milieux radicalement opposés. Elle en a conservé un goût prononcé pour les fictions, les autres et leurs histoires. Séduite par des hommes aussi différents qu'Aram, ce réparateur de Vélib', Paul, un jeune homme rencontré sur une application, ou Gaël, cet attaché parlementaire, elle expérimente autant de façons d'être que d'aimer. Durant une année passée dans une modeste maison sans chauffage dans un village perdu, avec pour compagnie des voisins, des amants, deux enfants, une soeur et le vieux journal intime de son père, elle va tenter de comprendre quel mystère se cache derrière son besoin d'approcher d'autres vies pour donner une identité à la sienne.
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En 22 fiches pratiques, cet ouvrage vous permettra de vous entraîner et de progresser dans votre communication au quotidien.
Grâce à la puissance des techniques d'improvisation théâtrale, apprenez à gérer un conflit, prendre la parole, savoir dire non, vous affirmer, gagner en répartie... bref, à survivre à une journée classique dans le monde d'aujourd'hui.
A travers une pédagogie inédite et ludique, accédez en un clic à plus de 170 exercices et vidéos.
A vous de jouer !
"Dans ma vie, les ignorances étaient plus grandes que les connaissances. J'ai pris le parti de l'assumer et dire que je ne savais pas. Voilà ce que j'aurais dû dire résonne en moi parce que j'ai pu vérifier combien se planter n'était pas grave.
Essayer, ne pas avoir peur du regard des autres, c'est devenir quelqu'un... L'improvisation théâtrale guérit de tout. Ça devrait être remboursé par la Sécurité sociale ! J'aurais kiffé tomber sur ce bouquin plus tôt. Je serais devenu qui je suis plus tôt. Bonne lecture."
Jamel Debbouze -
Le trouble imprègne de toutes parts ce nouveau roman de Pauline Klein, monologue intérieur qui dépeint les sentiments et sensations de la narratrice. Le récit s'ouvre sur un souvenir d'enfance, à l'origine de crises d'allergie : le moment où elle égare la boussole offerte par un petit garçon dont elle est éprise. Un sorcier diagnostique une "allergie aux territoires étrangers"... Sa vie exclura désormais la surprise. À la quarantaine, elle mène une vie réglée et sexuellement frustrante. Mariée à Nicolas, mère de deux enfants, la narratrice redécouvre le monde à travers eux et cherche un moyen de réintroduire le loup des contes qu'elle leur lit soir après soir... Elle tombe sous le charme de son nouveau collègue, Baptiste, un jeune loup charismatique aux dents longues, de dix ans son cadet.
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« Vient un moment dans l'existence, que j'aimerais pouvoir situer précisément, où la vie adulte nous rattrape. On ne peut pas lutter éternellement pour la survie de l'insouciance. Les autres finissent par se douter de quelque chose. »
Depuis l'enfance, Camille n'a rien fait dans l'ordre et oppose aux conventions comme au travail un « je préférerais ne pas » gentiment féroce. À quinze jours de son mariage, elle se pose cette question : peut-on éternellement rester soi-même ou faut-il un jour « jouer le jeu » ?
Dans un roman aussi piquant que drôle, Pauline Klein raconte l'histoire d'une jeune fille dont l'apparente désinvolture et l'insolente paresse sont en réalité des armes de poing pour résister à tout ce que le monde, la famille, la société attendent de nous. -
La narratrice emménage dans un nouvel appartement. Elle est seule, sort peu et plus la journée commence tard, moins elle est longue et mieux [elle se] porte. Elle apprend qu'elle aurait un demi-frère, Didier, et découvre qu'il est en prison, un peu comme elle d'ailleurs. Une correspondance s'instaure entre eux. Elle découvre également le couple d'artistes qui vit au-dessus d'elle. Voyeuse, obsessionnelle, elle traque chaque instant de leur vie. Lui, Claude Tissien, elle, Diane Toth, se sont rencontrés sur un des sites de Pôle emploi, oo elle officie et trouve la matière de ses romans. Un jour, la narratrice entre en contact avec Tissien, qui l'invite à visiter son atelier Une odeur nauséabonde la saisit : Tissien crée à partir de viande avariée. Son mode opératoire est vampiriste. Elle-même est rapidement rongée par le désir de dénouer ces liens énigmatiques. Qui crée ? Qui se joue de qui ? Mais y parviendra-t-elle ? L'emprisonnement n'est-il pas intérieur ?... Toujours avec distance, humour et une écriture tout en légèreté, Pauline Klein aborde l'air de rien les problèmes les plus sensibles de notre existence.