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Nam Joo Cho
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Kim Jiyoung est une femme ordinaire, affublée d'un prénom commun - le plus donné en Corée du Sud en 1982, l'année de sa naissance. Elle vit à Séoul avec son mari, de trois ans son aîné, et leur petite fille. Elle a un travail qu'elle aime mais qu'il lui faut quitter pour élever son enfant. Et puis, un jour, elle commence à parler avec la voix d'autres femmes. Que peut-il bien lui être arrivé ? En six parties, qui correspondent à autant de périodes de la vie de son personnage, d'une écriture précise et cinglante, Cho Nam-joo livre une photographie de la femme coréenne piégée dans une société traditionaliste contre laquelle elle ne parvient pas à lutter. Mais qu'on ne s'y trompe pas : Kim Jiyoung est bien plus que le miroir de la condition féminine en Corée - elle est le miroir de la condition féminine tout court.
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Par l'autrice de Kim Jiyoung, née en 1982, le roman coréen phénomène.Dans une ville-État appelée Town, une femme est retrouvée morte dans une voiture abandonnée. Immédiatement, la police oriente ses recherches vers la résidence Saha.
Town est la ville la plus riche du monde. Foncièrement inégalitaire, elle est divisée entre riches et pauvres. Les plus démunis, dépourvus de tous droits, vivent dans la résidence Saha, occupant des logements sans eau ni électricité, condamnés à accepter les travaux les plus pénibles pour survivre. C'est là que se sont réfugiés, un soir, Jingyeong et son frère Dogyeong, trempés et grelottant de froid.
La police soupçonne rapidement Dogyeong, qui disparaît. Sa soeur part alors à sa recherche avec l'aide d'un groupe de marginaux. Commence pour elle la quête de la vérité sur le système qui régit Town, bien plus sombre que ce qu'elle pouvait imaginer...
Pandémie, immigration clandestine, naufrages, médias contrôlés par l'État, justice expéditive... La plume acérée de Cho Nam-Joo nous livre une dystopie qui résonne étrangement avec notre monde. Et qui met surtout en lumière l'inébranlable volonté de certains de lutter pour leur liberté.
" Comme Parasite et Squid Game, Résidence Saha met en évidence les inégalités croissantes et le manque de mobilité sociale en Corée du Sud. " Daily Telegraph