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Kent Anderson
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« Lire Anderson revient à s'injecterun shoot concentré des sentiments et sensationsqu'apporte la durée d'une existence. »Alain Léauthier, MarianneAncien des Forces spéciales au Vietnam, Hanson rejoint la police dans un quartier d'East Oakland économiquement dévasté et à la population en déshérence. Mais la pureté des situations extrêmes de la guerre lui manque, et cet homme qui ne craint plus rien se moque bien de vivre ou de mourir. Immédiatement en conflit avec la politique d'endiguement par la force de la police blanche envers les Noirs, il se considère par rébellion comme un « assistant social armé ». Jusqu'au jour où il croise le chemin de Felix Maxwell, un baron de la drogue devenu le héros local...
Suite d'épisodes souvent hallucinatoires, Un soleil sans espoir dépeint le combat d'un homme que plus rien ne semble blesser et qui, à force d'humanité, va tout faire pour chasser la violence du quartier. Dans cette conclusion de la trilogie commencée avec Sympathy For The Devil et Les Chiens de la nuit, Kent Andersondécrit une Amérique tout aussi divisée que l'est l'âme de ce grand écrivain, ami des géants de la littérature policière que furent James Crumley et Harry Crews. -
Hanson ignorait encore qu'il venait de décider de faire ce que l'armée attend précisément de certains de ses hommes, des meilleurs des siens - tenter de la battre à son propre jeu. Guerre était le nom de ce jeu et, lorsqu'on frôle la guerre de trop près, qu'on la regarde au fond des yeux, elle peut vous entraîner tout entier, muscles, cervelle et sang, jusqu'au plus profond de son coeur, et jamais plus vous ne trouverez la joie en dehors d'elle. Hors d'elle, amour, travail et amitié ne sont plus que déboires.
De son expérience dans les bérets verts au Vietnam, Kent Anderson a tiré l'un des plus puissants romans écrits sur la guerre. -
Hanson, vétéran des forces spéciales, est devenu flic à son retour du Vietnam. Les rues de North Precinct, un quartier déshérité de
Portland, ne sont pas moins dangereuses que la jungle asiatique. Drogue, violence et danger sont le quotidien des policiers en patrouille. Hanson, lui, n'a peur de rien - sauf de ses souvenirs.
"Jamais on n'a écrit un polar comme celui-ci. L'écriture est aussi puissante que le matériau, les personnages sont peints avec autant de brio que les plus beaux graffitis, les dialogues sont aussi percutants qu'une brique lancée dans une vitrine, et la prose aussi précise et aiguisée qu'un cutter qui tranche une gorge. Chiens de la nuit n'est pas seulement un très bon livre, c'est un livre capital."
James Crumley