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Katia Belkhodja
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Rym vit la tendre enfance avec ses cousines en Algérie. Exilées au Québec après la guerre civile, elles grandissent à l'ombre de quatre générations marquées par la colonisation, la résistance et le déracinement. Rym raconte l'épopée familiale comme elle a appris à faire le thé : sans jamais laver la théière, en déposant le poids de l'histoire.
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Lettres québécoises. No. 193, Été 2024
Felix Morin, Didier Eribon, Michel Marc Bouchard, Gerald Gaudet, Alain Farah, Nicholas Dawson, Jennifer
- Lettres québécoises inc.
- 16 Décembre 2024
- 9782924360729
Ce numéro 193 explore l'oeuvre de la romancière et poète Caroline Dawson. Sous le thème de « l'écriture et la vie », les textes du dossier, dirigé par l'enseignant au collégial et chroniqueur Félix Morin, aborderont la manière dont les livres de Caroline Dawson changent, touchent ou tout simplement mettent en lumière, par l'écriture, des vies absentes dans la littérature québécoise. Avec des textes de Nicholas Dawson, Michel Marc Bouchard, Jennifer Bélanger, Alain Farah, Katia Belkhodja et Gérald Gaudet, ce numéro cherche à montrer toute la profondeur et la beauté d'une oeuvre qui trouve encore, quatre ans après la publication de « Là où je me terre », un nouveau public.
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Les personnages sont des nomades égarés. Ils courent après des rendez-vous ratés. C'est le cas de la grand-mère Celia, qui a attendu toute sa vie l'arrivée de son amant, lequel n'est jamais venu. Voyez les jumeaux errants: Gan est autiste, Fril est peintre. Ils sont absents et intenses à la fois. Et puis, il y a Celia, la nièce de la grand-mère, qui se meurt de la mort de sa mère. Écrit par une jeune auteure de vingt et un ans, née en Algérie, ce roman nous fait voyager dans les mots, dans les villes, dans les rêves...
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La marchande de sable est un récit où se confrontent langues et histoires, peuples nomades et sédentaires, désert et ville. Il est question d'une petite fille, nommée Schéhérazade, et de ses pouvoirs étranges. Elle a un rapport complexe à la langue arabe, qui est pour elle à la fois langue étrangère et langue paternelle. Utilisant cette langue, elle fait appel à son père. Mais quand le père arrive, il est trop tard. La ville doit-elle imposer une seule langue, sédentaire, enracinée? La ville qui a opté pour la fixité (par contraste à la mobilité nomade) se trouve infectée par l'arabe, infection qui sera la cause de sa destruction.