Dans la famille, on dîne avec les héros : le grand-père aviateur, tombé en mission ; les anciens résistants, vivants ou morts, fiers d'être du « parti des fusillés » ; le père, qui côtoie Thorez au Comité central, l'accompagne à Moscou, et dont la parole résonne au Palais Bourbon comme devant les usines occupées.
De ce père ouvrier, le fils ne raconte pas la vie mais la légende : chaque défilé à drapeaux rouges, c'est Lénine et le père qui marchent en tête. Entre les vieilles pierres d'une ville de province, le fils entend souffler le grand vent qui vient de l'Est.
« Nous, on aime la vie ! clame le père. Celle qu'on a ici, sur terre. Nous, on est le parti des vivants, t'entends ? » Vraiment ?
Au fils, il semble pourtant que le père a son cortège d'ombres, celles qui l'ont suivi depuis le camp de prisonniers en Allemagne pendant la guerre. Mais pourquoi le Parti interdit-il d'en rien dire ? Romancier de la révolte et de la parole vive, Jean Védrines se lance avec L'Enfant rouge dans une archéologie des convictions, à la fois sévère et lumineuse, placée sous l'exigence de la vérité.
Comment vivre à petit feu quand on a connu l'absolu ? À 19 ans, Georges le maladroit, le presque rien, a reçu comme un éblouissement. Il a cru que son destin de petit Français était de prendre part à la grande histoire, à l'insurrection armée qui embrasait alors l'Italie. Vite arrêté et condamné, il est retourné vaincu vivoter dans son Bourbonnais natal. Plus de trains de nuit, de planques chez les camarades, d'émeutes dans les rues de Turin et Bologne.
Depuis, Georges semble un de ces perdants qu'on n'écoute guère, un simple, un « poète » il préfère dire, un marginal dont les autres brocardent la parole rugueuse.
Quarante ans qu'il en est ainsi. Pourtant, Georges tire force et lumière de ces années lointaines que les vainqueurs ont trouvées de plomb et que lui baptise « âge d'or » puisque la politique s'y faisait mystique et la révolution une victoire sur la mort.
Aujourd'hui, ceux qu'il a combattus ont triomphé en Italie comme en France et pérorent, plastronnent. Mais, dans leurs paroles durcies au fer de la puissance et de l'orgueil, Georges entend une autre musique, une étrange défaite.
Après L'Italie la nuit, La Belle Etoile et Morteparole, Jean Védrines s'affirme livre après livre comme le poète de la révolte, le chantre de toutes les insurrections, fussent-elles manquées ou réprimées. Entre France et Italie, sa langue inspirée et puissante explore les splendeurs et les misères de la colère sociale, l'irradiante beauté des idéaux révolutionnaires, à laquelle on ne peut sans doute que se brûler.
Paul croyait aux mots qui disent la beauté du monde, ceux de l'école et des poètes, déclamés sur l'estrade par des maîtresses lumineuses, descendantes des antiques vestales. Giovan, fils d'immigrés italiens abonné aux mauvaises notes, ne croyait pour sa part qu'aux mots de la révolution. Pourtant Paul et Giovan étaient amis. Parce que dans l'enfance les espoirs en un monde meilleur et les visions des poètes peuvent sembler une seule et même chose, pourvu que les mots vibrent, vivent. Mais qu'en est-il quelques décennies plus tard ? Certains ne voient jamais se réaliser leurs rêves, d'autres les trahissent. Paul, qui a vieilli dans le métier de professeur, subit la parole morte et technique qu'impose désormais l'institution scolaire. Et Giovan l'anarchiste ?De livre en livre, Jean Védrines forge une langue libre, une poétique de la révolte, refusant que la littérature soit réduite à un instrument de pouvoir, de commerce ou de domination. Morteparole est son sixième roman.
L'Italie la nuit restitue les voix et les jours d'une poignée d'habitants du Sud italien, des gens de peu que ces dernières années ont à peine enrichis. Ils habitent la région la plus solaire de la Péninsule, les Pouilles, où pourtant l'ombre du passé, de la dernière guerre comme des années de plomb, s'allonge plus qu'ailleurs. Mais ils voudraient tellement sortir de la nuit de leurs origines, être enfin modernes, présentables. Leurs voix, recueillies par Giovan, celui qui s'est exilé en France, causent enfance, politique, repas. Derrière les politesses fraîchement apprises, les titres ronflants dont ils se gratifient, grondent encore les anciennes violences, les ruses, les vices archaïques. Et puis, entre hommes, ils parlent femmes: parce que Beppé a bien le droit d'aimer la belle Dottoressa à condition qu'il le raconte par le menu et le mot juste aux clients du bar Fidori. Ses mots, précisément, l'auteur les puise dans une nuit qui semble précéder les aubes française et italienne, comme à la recherche de ce qui fut, ou aurait pu être, la langue mêlée des deux soeurs latines. Une langue réinventée, originale et neuve.
De Château perdu, qui se déroulait dans les Pouilles, à Stalag, Jean Védrines est l'auteur de trois romans, salués pour leur créativité langagière, et d'un livre d'entretiens avec Michel Chaillou, L'écoute intérieure.
Un jour, les révolutionnaires sont fatigués. Gioachino, ouvrier métallurgiste, s'est battu dans la Résistance en Italie. En 1946-1947, il voulait continuer la guerre civile contre la bourgeoisie. Mais brusquement, il renonce et conduit femme et enfants en France, au bocage.
Giovan avait sept ans quand son père l'a arraché aux Pouilles, à la langue italienne. Cinq ans plus tard, il ne comprend toujours pas ce départ précipité. Inlassablement, il questionne, il interroge autour de lui : les ouvriers de l'usine où travaille son père, les cheminots rouges. Mais personne ne répond, il ne récolte que des fragments de l'histoire paternelle et de nouveaux mystères. Son frère aîné, Pietro, lui, cherche ailleurs, dans la littérature révolutionnaire et l'Histoire, ce que ce père refuse de leur transmettre. Pourtant, un matin de 1968, quand les ouvriers occupent l'usine, Gioachino doit bien redescendre dans l'arène. Giovan et Pietro vont-ils enfin voir la légende des révolutions reprendre son cours ?
Parce que la langue des révolutions est celle de l'adolescence de l'âme, c'était à un enfant qu'il revenait de chanter le long poème des insurrections manquées de France et d'Italie, et d'évoquer la mystérieuse transmission de la violence révolutionnaire.
La naissance du fleuron de l'armée françaiseJanvier 1991. Les Américains déclenchent l'opération « Tempête du désert » contre les Irakiens qui viennent d'envahir le Koweït. Prise au dépourvu, la France se doit d'intervenir si elle veut s'imposer comme un leader au sein de la coalition, même si, au sommet de l'État, français, la confusion règne. Pierre Joxe, nouveau ministre de la Défense nommé à la hâte pour remplacer Jean-Pierre Chevènement, fait face à un enjeu de taille. Mais quelle stratégie adopter ? Pour remplir la mission qui lui est confiée, l'armée française, positionnée en Arabie Saoudite, manque encore cruellement d'informations et fait état d'une faille flagrante dans ses services de renseignement...Basée sur des informations confidentielles collectées directement auprès des acteurs-clés de l'époque (hauts gradés, hommes politiques et journalistes), cette BD extrêmement documentée offre un témoignage sans précédent sur la naissance des premières véritables forces spéciales de l'armée française. Un récit aussi bien d'action que psychologique mais avant tout une histoire d'hommes, sur fond de politique étrangère et de bras de fer gouvernemental.Cette BD est basée sur une idée originale de Benoît de Saint Sernin, président du Cercle de l'Arbalète dont la mission est de promouvoir l'esprit d'innovation des opérateurs des forces spéciales et des entreprises qui les équipent.
Au cours d'un voyage en train, une jeune femme presse son père de lui raconter « sa guerre d'Algérie ». Il accepte et lui livre une vision riche et sincère des événements qu'il a vécus en tant que médecin militaire.
Jacques Tardieu est un jeune homme brillant de 24 ans qui vient de réussir sa thèse de médecine. Pourtant, il résilie son sursis d'incorporation et part en Algérie comme médecin. Il y débarque en 1959 et se retrouve pris dans un engrenage fait de hasards administratifs et d'obligations militaires. Dans ce cadre hostile, sur fond de crise politique et de menace terroriste, il doit trouver sa place...
La deuxième moitié du XXe - une histoire proche et déjà si lointaine -, Jean Estrine la vécut surtout dans un bout du Languedoc. Poète et paysan, sa vie fut une oeuvre dense et illuminée par la rencontre de Giono, un parcours semé de cailloux parfois radieux, d'autres cruels, mais toujours féconds.
Après une enfance et une adolescence camarguaises, Jean passa un temps à Paris où il se lia d'amitié avec l'écrivain Daniel Boulanger. De retour au Pays, il prit en charge le domaine familial et habita intensément les passions, les misères et les révoltes des vignerons occitans. Il éprouva aussi l'amour, la disparition, la lutte... et composa son champ intime de mistral, de Camargue et de sel.
Guerre du vin, métamorphose de la région, houles sentimentales... Vieil homme, Jean Estrine fera la connaissance de son petit-fils. Le soleil, dira-t-il à l'enfant, brille pour tout le monde. L'important ce n'est ni la gloire, ni la célébrité ou la fortune, mais le chemin qui nous conduit au bout de la vie.
Dans ce roman lyrique, Jean-Pierre Védrines peint la vigne, la garrigue, le soleil... Et signe une oeuvre capiteuse comme un marc de muscat, dont les chapitres sont des chroniques pescalunas nourries de forces telluriques ancestrales.
La BD sur le fleuron de l'armée française1992. Douze ans après la mort du dictateur Tito, la Yougoslavie voit renaître de manière sanglante les tensions inter-ethniques. En Serbie, l'arrivée au pouvoir de Slobodan Milosevic fait planer une menace encore plus concrète sur le peuple bosniaque. L'ensemble de la communauté internationale s'inquiète des montées du nationalisme dans les différentes républiques fédérées d'Europe. Sept ans plus tard, le tribunal international a établi une liste des grands criminels de guerre impliqués dans ce conflit qui a transformé la région en véritable poudrière. L'armée française, jusqu'ici peu impliquée, prépare une opération d'infiltration pour intercepter l'un d'eux en Bosnie. Une opération menée par les forces spéciales.Ce nouvel épisode de la BD sur les forces spéciales de l'armée française nous plonge au coeur du conflit européen le plus sanglant depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale.
Sometime during the 1600s, Jacques, a young orphan from France, stows
away aboard a fishing boat heading to Icelandic waters. Willing to
brave the dangers and the rough life of a sailor, he is intent on one
goal: to go to Iceland. There he hopes to find answers to the
mysterious visions that have plagued him since childhood, to his
unexplained ability to speak and read Icelandic, and also to the
strange phenomena that sometimes occur around him.
Jacques is dead, burned at the stake for sorcery by terrified
villagers. The truth, however, is that Jacques never existed, and was
merely the reincarnation of all-powerful Icelandic sorcerer Grimu.
His soul, freed at the moment of his second death, has possessed the
local magistrate, and his thirst for vengeance makes him commit
terrible deeds. The island's authorities are after him, though, and
far worse than that: God himself has turned his eye towards the man
who defies him ...
La saga de l'homme le plus détesté et le plus admiré des États-Unis : John Edgar HooverL'histoire commence en 1971. Depuis près de 50 ans, le directeur du F.B.I. est en place, et ce grâce aux rumeurs qu'il a engrangées dans ses fameux dossiers secrets. 50 ans de règne, 50 ans de vie de l'Amérique...Pour ses nombreux ennemis, c'en est trop : l'heure est venue de se débarrasser de lui. Une mystérieuse organisation décide ainsi de l'éliminer. Mais le risque est finalement jugé trop élevé. Les commanditaires ont alors une meilleure idée : employer la propre méthode d'Hoover, le discrédit, pour enfin l'obliger à partir.C'est ainsi que s'engage une quête effrénée pour trouver les informations que personne n'a jusqu'ici réussi à rassembler sur ce personnage mystérieux et sombre. Mais arriveront-ils à trouver la faille ? C'est cette enquête que Marc Védrines nous propose de suivre, dans cette série en 3 volumes, sorte d'équivalent américain d'Il était une fois en France.
En Islande, les coeurs ne sont pas de glaceUn village islandais, au Xe siècle. Einar est un jeune homme séducteur et plein de bagou, mais pas très physique. Il coule une vie insouciante jusqu'au jour où son frère Olaf, colosse taciturne, tue l'amant de sa femme... et condamne toute sa famille à l'exil, car l'amant en question est le fils du chef du clan voisin. La petite communauté part se cacher sur une île volcanique où personne ne risque de venir les chercher tant les chances de survie y semblent minimes. Mais autant que les conditions naturelles et la menace de la vengeance, la peur et l'amertume vont rendre leur exil difficile. Marc Védrines dessine, sur un scénario qu'il coécrit avec Jean-Paul Krassinsky, un roman graphique où le blanc de la neige et le noir de la terre s'affrontent avec violence et majesté.
Découvrez le nouveau roman de Jean-Pierre Védrines qui raconte un apprentissage du monde et de la vie.
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Vincent vit une enfance heureuse entre le village situé au bord de la rivière et le cabanon d'été, au bout d'un chemin de sable. Son meilleur ami, son idole absolue, est son grand-père. Ancien viticulteur et manadier, Jean Mazauric l'initie à la magie du cheval et du taureau, il lui fait découvrir le pays des étangs clairs et des garrigues ensoleillées, l'emmène sur les traces du sanglier Mangegloire.
Vincent croque la vie à pleines dents, orpailleur d'aventures avec ses copains et bientôt avec la belle Adeline, qui lui apparaît au détour des chemins et des saisons. Mais pendant les vendanges, alors qu'ils chevauchent un soir d'orage, la foudre frappe le vieux manadier.
Comme ses personnages, Jean-Pierre Védrines est languedocien mais aussi poète. Dans ce roman à la langue puissante et où l'enchantement est partout, il recrée le meilleur de la vie d'un enfant et partage avec nous, le temps d'une année, son amour pour sa terre natale.
EXTRAIT
Une nuit de décembre, l'hiver déboula sans crier gare et enferma le pays dans ses bras glacés. Le mistral en profita pour accrocher aux fenêtres des grelots scintillants de gelée blanche. Une lumière froide tombait des étoiles. Dans les vignes, on entendit un long murmure qui ressemblait au mugissement d'un taureau. À l'aube, la campagne était blanche. Sous les roues des charrettes, les cailloux crissaient et les chevaux n'aimaient guère quitter l'écurie.
Ce jour-là, Vincent et son grand-père partirent au galop jusqu'à la cabane du vieux manadier. Dès qu'ils furent arrivés, ils s'abritèrent derrière un massif de roseaux à quenouille. Jean Mazauric alluma un feu sur lequel, quelques instants après, il fit brasiller des côtelettes. Le vent du nord mugissait dans les salicornes. Un héron blanc vint se poser au milieu d'une touffe de saladelle.
- L'hiver, déclara Jean Mazauric en tirant une bouffée de sa pipe, il faudrait faire comme les dattes de mer : on creuserait des cavités profondes dans la terre. On dormirait tout le temps du froid et puis, au premier jour du printemps, quand la lumière éclate de toutes parts, on quitterait notre trou !
À PROPOS DE L'AUTEUR
Jean-Pierre Védrines est originaire du sud de la France. Il rédige ses premiers poèmes à l'âge de douze ans. Sa poésie est remarquée très tôt par Guy Chambelland qui le publie dans sa revue Le Pont de l'Epée, puis en volumes : L'Ecuelle rouge ; Enfer Eden ; Un mort à tenir debout. Dès lors, les recueils se succèdent et les prix se suivent : Prix Froissart (1971), Grand Prix de poésie des Ecrivains Méditerranéens (1993), Prix Gaston Baissette (1998), Prix Roger du Teil (2007), Prix des Beffrois (2007), Prix de poésie de la ville de Dijon (2013).
En 2004, il commence à publier des romans. S'il emprunte les traits de ses personnages à son milieu familial, son imagination, elle, se nourrit des liens profonds qu'il entretient avec le Sud méditerranéen. Elle est sans cesse influencée par les éléments de la nature -le vent -, mais aussi l'eau étrange des étangs et les longues étendues de sable des rivages du golfe qu'il parcourait enfant alors que sa famille campait dans les dunes. « Je reste en vie, a-t-il écrit dans une note sur ses romans restée inédite, grâce à mes « histoires ». C'est pour moi une nourriture essentielle. »
Aujourd'hui, il est Président de l'association littéraire La main millénaire et dirige la revue du même nom qu'il a fondée en 2011. Il vit à Lunel, à côté de Montpellier.
2035, Kali et Antelme attendent avec beaucoup de fébrilité le réveil d'un vieil ami pour l'un, d'un père presque inconnu pour l'autre. Pour l'anniversaire du jeune garçon et conformément à ses plans, Yann le « phénomène » se réveille de sa longue hibernation sans avoir pris une seule ride. Grâce aux études menées par son ami scientifique, Yann a à présent la certitude que Kali partage également le même don que lui : le pouvoir de ralentir le temps, au point de le figer ou de l'étirer indéfiniment. Ainsi, de nouvelles perspectives s'ouvrent, cette capacité est héréditaire et d'autres individus doivent en être les détenteurs, notamment le père anonyme de Yann. Après quelques réjouissances bien méritées, Yann sait qu'il doit reprendre sa croisade contre les Illuminatis, ceux-là même qui l'ont pris pour cible à cause de ses capacités hors du commun. Régissant dans l'ombre l'ordonnancement de la société mondiale, leur pouvoir occulte s'insère dans toutes les sphères de commandement, notamment économique. Et si le coup de pied dans la fourmilière qu'avait lancé Yann avait un peu déstabilisé l'organisation au début du siècle, les Illuminatis s'étaient réorganisés avec plus d'efficacité. Ce que Yann ignore, c'est qu'il va trouver en Kali un allié insoupçonné. Durant ses 14 années d'isolement, l'adolescent a eu le temps et la volonté dese renseigner sur leurs ennemis communs afin d'adopter la meilleure stratégie. Kali ne peut supporter une minute de plus sa détention dans les sous-sols, il accompagnera donc Yann. Direction : l'Amérique !
C'est au tour de Kali de nous narrer les aventures de Yann, de témoigner des quelques années passées avec son père adoptif. A l'occasion de ce troisième tome, Marc Védrines et Jérémie Kaminka asseoient leur fabuleuse intrigue en confrontant directement Yann et Kali à leur adversaire : les Illuminatis. Une saga de fiction-anticipation qui se hisse déjà parmi les séries qui comptent !
La saga de l'homme le plus détesté et le plus admiré des États-UnisAlors qu'il est devenu l'homme le plus puissant des États-Unis, J. Edgar Hoover voit soudain sa souveraineté menacée... Fraichement élu président, le jeune et fringant John Fitzgerald Kennedy espère bien mettre un terme à l'autorité despotique de Hoover, à la tête du FBI depuis près de 40 ans ! Mais ce dernier dispose de suffisamment d'informations compromettantes sur son adversaire pour se couvrir. Un véritable jeu d'échecs s'engage entre la dynastie Kennedy et le président du Bureau. Tout comme Nixon après eux, ils essaieront de se débarrasser de Hoover sans y parvenir. Car on ne licencie pas Dieu...Issue de deux ans de recherche, sur tous les ouvrages publiés sur le FBI et Hoover, Marc Védrines conclut une oeuvre unique en son genre. La Main de Dieu raconte en trois tomes les secrets qui auraient dû ruiner la carrière et la vie de Hoover.
During the 1961 floods in Kansas, the Clown is searching a house,
looking for important documents. When the police arrive, though, a
shoot-out ensues that ends in the killer's apparent death. And yet ...
By the time the owner of the house returns, along with Alex Poliac,
the documents have disappeared, and Alex is convinced his old enemy
is still alive. Meanwhile, FBI Agent Laura Kensington is arrested for
treason ...
Cet ouvrage est une réédition numérique d'un livre paru au XXe siècle, désormais indisponible dans son format d'origine.
Le genre détermine les uns et les autres, dessine des figures opposées et des formes complémentaires, sexualise les humains, les animaux ou bien encore les choses. On parle de musique, de littérature, de cinéma, de profil Tinder, de capacité à garder son calme, de niveau de civilisation, d'individu, de groupe, de la bouffe d'hier soir, on parle de rassemblement, de division, de ce qui est dedans, de ce qui est autour ou de ce qui a raté un virage.
Ici 12 textes courts par 12 auteurs de tout style, de tout type, de toute obédience mais du genre littéraire et redoutable.
Il paraît que les choses indispensables sont comme des odeurs fortes dans la tête. Des alchimies cuisinées par notre éducation, notre environnement culturel, la situation telle qu'on la perçoit dans une humeur donnée et dans les faisceaux de lubies des médias, des leaders politiques et religieux, des officiers militaires, des gens sur Youtube, des génies autoproclamés ; car partout et nombreux sont ceux qui s'échinent à planter leurs drapeaux sur notre sens des priorités.
Mais indispensable par rapport à quoi ? Indispensable pour le bénéfice ou l'infortune de qui ? Indispensable jusqu'à quelle heure exactement ?
INDISPENSABLE : 13 textes à lire forcément, 13 auteurs dont il est interdit de passer à côté.
Il est sans doute affaire de travestissement, de carnaval ; à moins qu'on ne soit pas du tout à la fête et qu'on se réfugie derrière un masque pour courir loin, car peut-être est-il aussi question de dégringolade et de menace imminente.
Gare : les apparences sont trompeuses, des mirages nous attirent vers le côté trouble, le parfum des fleurs étourdit et notre nourriture quotidienne s'accomode de préjugés et de stéréotypes auxquels il est hasardeux de faire confiance.
HOMMES FATALS ET FEMMES A ABATTRE :
13 auteurs exactement comme Calamity John - 13 textes incassables comme la grosse dure au fond du saloon.
Cet ouvrage est une réédition numérique d'un livre paru au XXe siècle, désormais indisponible dans son format d'origine.
La saga de l'homme le plus détesté et le plus admiré des États-UnisPendant trois ans, John Edgar Hoover n'a cessé de déployer toutes les ruses et les manoeuvres politiques pour accéder au poste tant convoité de Directeur du F.B.I. Ce deuxième tome illustre un tournant dans l'histoire du bureau et de la vie intime de son patron. Comment des agents inexpérimentés vont-ils rivaliser avec des gangsters à la gâchette facile tels que John Dillinger et le clan Barker ? Quel stratagème Hoover va-t-il utiliser cette fois-ci pour asseoir définitivement son autorité ? Ses agents seront-ils à la hauteur de sa vision pour le bureau ? Sauront-ils le satisfaire ? Enlèvement du fils de Charles Lindbergh, guerre des médias, lutte ouverte avec la police de New York, manipulations politiques, pressions en tous genres, Hoover montrera une fois encore tous ses talents de grand homme de l'ombre assoiffé de pouvoir, fût-ce au prix de l'illégalité...Issu de deux ans de recherche, sur tous les ouvrages publiés sur le F.B.I. et Hoover, Marc Védrines réalise une oeuvre unique en son genre. La Main de Dieu raconte en trois tomes les secrets qui auraient dû ruiner la carrière et la vie de Hoover, altérant à jamais l'image qu'il voulait donner du F.B.I. et de ses trois lettres qu'il désirait voir résonner comme : "Fidélité, Bravoure et Intégrité".Le dernier opus nous amènera dans les méandres de la dynastie Kennedy pour se conclure sous l'ère Nixon : autant de présidents qui voudront se débarrasser de Hoover sans y parvenir... Car on ne licencie pas Dieu...
L'Affaire Védrines, ou comment une famille de l'aristocratie girondine s'est livrée aux griffes d'un gourou...
Ce sont des gens comme nous. Une famille instruite avec des valeurs morales, de nombreux amis, une situation sociale bien établie... Et, pourtant, ils se sont retrouvés les victimes d'un des faits divers les plus étonnants de ces dernières décennies. Une manipulation mentale hors norme par sa durée, le nombre et le profil de ses victimes. Par sa violence enfin : comment une jeune fi lle aimante peut-elle aller jusqu'à porter plainte pour des faits graves contre sa mère ? Comment un mari affectueux peut-il accepter que son épouse soit torturée sous ses yeux sans rien dire ? Comment une femme parfaitement raisonnable peut-elle en venir à croire qu'elle serait dépositaire d'un secret oublié qui la mènerait à un trésor ? Pendant près de dix ans, tombés sous la coupe d'un manipulateur sans foi ni loi, victimes d'un abus de faiblesse poussé à son paroxysme, les Védrines auront connu une véritable descente aux enfers qui les aura coupés du monde et menés aux frontières de la paranoïa... A l'époque, on les a appelés les reclus de Monflanquin. Pour la première fois, et avant que la Justice n'ait définitivement statué, Christine de Védrines, l'une des principales victimes de ce drame, témoigne de son calvaire. Un calvaire que personne ne devrait jamais avoir à subir mais qui peut nous arriver à tous.Expert psychiatre auprès des tribunaux, Daniel Zagury a préfacé ce livre afin de faire toute la lumière sur cette affaire si incroyable. L'affaire a été largement médiatisée sous le titre : " Les reclus de Monflanquin ". Christine de Védrines était l'une des onze personnes qui ont vécu ces épreuves. Le récit qui suit est son témoignage personnel. Il n'engage personne d'autre.