« Qu'est-ce que vous faites ? C'est Deslandes qui te répond : j'ai gagné un pari. Georges a un petit geste de sa main libre qui veut dire : je n'ai pas eu le choix. Deslandes te dit : viens. »
Une histoire pédée dont tu es le héros (livre-jeu interactif).
« Par chance je n'ai jamais eu peur des animaux. »
« Histoires pédées » est une collection littéraire, érotique et joyeuse du collectif Pou.
Guillaume Marie est un garçon souriant mais taciturne, d'ailleurs il est né à Coutances. Il écrit des nouvelles et de la poésie depuis qu'il a douze ans. Il est inspiré par les animaux qu'il croise et les lieux qu'il habite. Dans ses textes, tout est vrai. Dernier livre paru : Ça écrit quoi, avec Samuel Deshayes, aux éditions Lanskine.
Alors qu'il pleut sur Paris, attablé devant une bière, qu'est-ce qu'on fait ? On regarde les gens passer et on se souvient des morts. En Pente douce est un poème en trente quatrains, écrit en 2016.
200 fiches détachables, claires et visuelles couvrant toutes les épreuves du brevet : Français, Maths, Histoire-géo EMC, Sciences et l'épreuve orale.
L'outil idéal pour réussir le contrôle continu et l'examen, et ainsi obtenir une mention au brevet.
Pour les épreuves écrites
o Les notions clés du programme dans les matières évaluées : Français, Maths, Histoire-géographie EMC, Sciences (Physique-chimie, SVT, Technologie)
o Pour chaque notion, une fiche structurée - mettant bien en évidence les points à retenir -, avec un schéma final récapitulatif pour fixer les connaissances
Pour l'épreuve orale
o Les méthodes clés pour préparer sa présentation orale
o Conseils et astuces pour être à l'aise le jour J
Avec le livre, un accès gratuit aux ressources de 3e du site www.annabac.com - fiches, quiz exercices et sujets corrigés... - et à ses parcours de révision personnalisés.
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Pour chaque notion :
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Les onze Muses du Grand siècle. Il existe de nombreuses biographies de femmes célèbres au XVIIe siècle, gravitant immanquablement autour de Versailles. Mais la présentation d'une galerie de onze portraits thématique, rassemblant à la fois de grandes dames de la spiritualité, de la vie culturelle et littéraire et de la politique, est une démarche originale et qui n'a pas d'équivalent. Alors que le thème de la femme est très largement abordé dans l'édition contemporaine, tous siècles confondus, sous l'angle de la condition féminine, le propos tenu par Marie-Joëlle Guillaume, spécialiste du XVIIe siècle, se décentre, voire se renverse : c'est la force de leur empreinte sur la civilisation du XVIIe siècle qui est mise en valeur. S'ajoutent aux portraits fameux des figures moins illustres mais tout aussi essentielles : Barbe Acarie, Louise de Marillac, Marie de l'Incarnation, Angélique Arnauld, Catherine de Rambouillet, Madeleine de Scudéry, Mme de Sévigné, Mme de Lafayette, duchesse de Longueville, Anne d'Autriche et Mme de Maintenon. Ils permettent une plongée concrète et très humaine dans les mentalités de l'époque, de Corneille à Port-Royal. Enfin, cet ouvrage enlevé offre une " défense et illustration " de la civilisation du Grand Siècle, dont l'appellation suggère l'excellence. Une excellence incarnée par des femmes d'élite qui en furent les actrices et les inspiratrices.
Cet abécédaire animalier, signé Guillaume Bianco et Marie Pommepuy, propose un voyage pour petits et grands enfants, entre lettrines illustrées et bandes dessinées.
Il ne s'agit pas d'un simple abécédaire... mais d'un ouvrage enrichi, qui stimule l'imaginaire. À chaque lettre de l'alphabet correspondent plusieurs mots contant un court récit aux tonalités communes aux deux auteurs (bizarrerie, humour et poésie). Plusieurs de ces lettres sont développées en histoires de bande dessinée oscillant entre 6 à 16 pages, tel le « L » de la « Limace » dont l'apparence se révèle trompeuse. En fin d'ouvrage, un glossaire ludique lève le voile sur des mots rares ou mal connus tandis qu'une magnifique illustration se déploie spectaculairement sur plusieurs volets.
LE saint du Siècle des SaintsLE saint du Siècle des Saints Petit paysan des Landes devenu prêtre, nommé précepteur dans l'illustre famille de Gondi après diverses aventures, Vincent de Paul, né en 1581, découvre à trente-six ans la vocation de sa vie : servir les pauvres. Aumônier général des galères du roi à partir de 1618, il fonde en 1625 la congrégation de la Mission, afin d'évangéliser et soigner le peuple des campagnes, et former des prêtres pour cette tâche. En 1632, il se voit offrir avec sa communauté le prieuré de Saint-Lazare à Paris. Les lazaristes étaient nés. Leur ordre allait devenir un refuge pour des milliers de démunis et un centre de rayonnement spirituel considérable.
Peu à peu, Vincent de Paul s'affirme comme la conscience de son temps. Avec Louise de Marillac, supérieure des Filles de la Charité, il suscite l'engagement et la générosité des femmes de la haute société, lutte sur le terrain contre les horreurs de la guerre de Trente Ans, institue à Paris l'oeuvre des Enfants trouvés. Par sa présence, de 1643 à 1652, au Conseil de conscience de la reine Anne d'Autriche, celui qui fait jeu égal avec les grandes figures de la Contre-Réforme catholique, François de Sales, Bérulle, Olier, influera aussi sur les affaires de l'Etat et s'engagera contre le jansénisme. Les années 1650 le voient jouer un rôle décisif dans le développement des missions étrangères. Il meurt en 1660 et sera canonisé moins d'un siècle plus tard.
Homme de prière, homme d'action, meneur d'hommes, témoin auprès des grands des exigences de la conscience, l'humble paysan gascon est devenu une grande figure de notre histoire.
Cette fois, elle a pris un aller simple. Paris-Sète aller simple. Elle a tout quitté, sa ville, ses amis, tout ce qu'elle avait construit – rien de fabuleux, pas de quoi convoquer la presse, mais c'était sa vie. Et ça vous chamboule le cœur, de tout quitter. Ça vous éparpille, ça vous charcute, ça vous barbouille. Ça vous divise, aussi. Il y a
avant et
après, comme sur ces photos censées promouvoir un truc miracle qui vous améliore l'ordinaire. Alors, il y a
Elle, qui s'agite en noir et blanc dans les trente-six mille vies de sa lointaine jeunesse, et moi, aujourd'hui larguée sur une plage d'hiver. C'est beau, la mer, on ne revient pas là-dessus – même si une grande flaque sans âme n'a aucune chance de rivaliser avec une toile de Nicolas de Staël. Mais que faire d'une beauté étrangère à soi ? Que faire de ce mirage, une nouvelle vie ?
Avec
Pars, s'il le faut, Marie-Ange Guillaume explore avec son talent inimitable les errances d'une vie, territoire infini où chaque coup de griffe laisse vite la place à une profonde tendresse, et chaque trait d'humour (partout présent) à une réflexion complice, pleine d'émotion et de mélancolie.
Douze prélats qui ont marqué l'histoire de France. La nature et l'évolution des relations entre le Trône et l'Autel, l'Église et l'État sous l'Ancien Régime sont difficiles à comprendre pour nos contemporains. De même que les conflits religieux qui l'émaillent - guerres de Religion, jansénisme, quiétisme... - et qui ont de multiples implications au plus haut sommet de l'État. Marie-Joëlle Guillaume en livre les arcanes par le biais des portraits de douze grands prélats français, du règne d'Henri III à celui de Louis XVI.
Pierre de Gondi, François de La Rochefoucauld, Pierre de Bérulle, Richelieu, Bossuet, Fénelon, Valentin-Esprit Fléchier, Louis-Antoine de Noailles, Jean-Baptiste Massillon, André-Hercule de Fleury, Christophe de Beaumont et François-Joachim de Bernis : hommes d'État, hommes d'action, noms illustres des Lettres françaises ou prédicateurs en vue, tous sont de grandes âmes aux prises avec de grands débats. La présentation fouillée de leurs fortes personnalités, l'explication de leurs oeuvres et de leurs actions conduisent à une plongée passionnante dans les XVIIe et XVIIIe siècles. Alliant la rigueur de l'historien à la limpidité du style, Marie-Joëlle Guillaume éclaire un pan encore largement méconnu de l'histoire politique et religieuse de la France moderne.
Mieux qu'un crocodile, qu'un tigre ou qu'un hippopotame : qui n'a jamais rêvé d'avoir un petit chien tout doux à câliner, à aimer et... à dresser ? Ça tombe bien parce que Nonosse, la chienne de la tante de Zoé, attend des bébés. Et comble du bonheur, Zoé va pouvoir en garder un. C'est ainsi que Nunuche rentre dans sa vie, et que Zoé découvre ce que ça implique d'éduquer et dresser un chien.
Mais ça n'est pas de tout repose, car quelle Nunuche !
Charles Cuenin a ressenti très tôt l'appel à la mission. Dès son ordination sacerdotale, en 1964, il part au Togo, pays qu'il apprend à connaître et à aimer. Fondateur de la paroisse Notre-Dame-de-la-Visitation dans la ville de Sokodé, en 1971, Charles se met à visiter la prison, où il introduit la prière. Convaincu que chaque personne humaine est habitée par une potentialité qui lui permette de se relever, il fonde, en 1989, le Village Renaissance pour les ex-prisonniers récidivistes, l'oeuvre de sa vie.
Irénée, théologien systématique. Irénée penseur de l'unité, de l'Eglise, de Dieu, des Ecritures, etc. Mais penseur d'une unité dynamique. Une unité qui forge et qui se forge. Une première synthèse sur une question centrale.
C'est avec une rare acuité qu'Irénée, ce Grec d'Asie Mineure devenu le deuxième évêque de Lyon en 177, pose la question de l'unité. Elle guide son action de pasteur engagé auprès des chrétiens alors martyrs et en butte aux dérives gnostiques, et sous-tend ses deux oeuvres maîtresses, la Démonstration de la prédication apostolique et le traité Contre les hérésies.
Fidèle à sa conception de l'homme fondée sur la liberté, la croissance et la maturation, cet Oriental passé en Occident ne conçoit pas l'unité comme un résultat à atteindre, mais comme un état d'esprit, une méthode, une dynamique.
C'est l'actualité de cette vision qu'éclairent, commentent et discutent ici vingt-quatre théologiens, exégètes, philologues, historiens. De confession catholique, orthodoxe, protestante ou sans affiliation, chacun témoigne à sa façon de l'intérêt suscité par ce Père de l'Église à travers le monde et à travers les siècles.
Cet ouvrage rassemble leurs contributions à deux grandes rencontres scientifiques : la journée d'étude " Ireneo di Lione, teologo dell'unità " le 21 mars 2019 à l'Université grégorienne de Rome et le colloque scientifique international " Irénée ou l'unité en question " à l'Université catholique de Lyon, en collaboration avec les Sources Chrétiennes / HiSoMA, les 8-10 octobre 2020. Il récapitule ainsi le plus pertinent du savoir et de la recherche en ce domaine.
De son enfance, elle a tout oublié sauf la peur et l'ennui coriace. De ses vingt ans, elle a tout oublié sauf son absence au monde. Elle a même oublié Césarée, la ville en ruine qu'elle déclarait " inoubliable " dans une lettre envoyée à sa mère. Elle a juste retenu le vers de Racine, " Je demeurai longtemps errant dans Césarée ". Heureusement, sa mère a écrit un journal où elle raconte ce qu'elles ont vécu ensemble, avec et sans le père. Sa mémoire c'était sa mère, et elle vient de la perdre – la mère, le jardin, la maison. Elle vient de vider la maison, dans le chagrin et la colère. " Ma mère, c'était après moi le déluge. J'entasse au grenier un bordel monstre, tu te taperas un jour le remake du nettoyage des écuries d'Augias, mais je ne serai pas là pour le voir. " Heureusement, il y a les copains, qui la baladent du chagrin au rire, et c'est toujours le rire qui la sauve. Alors, armée du récit maternel, des photos d'époque et de ses trous de mémoire, elle s'attaque au puzzle, elle reconstruit la vie de sa mère et la sienne, quitte à les trafiquer – peu importe, une vérité mouvante et floue arrive à surnager. Et maintenant, elle aime sa mère. Avec Aucun souvenir de Césarée, Marie-Ange Guillaume signe un texte poignant où, au-delà de l'humour et de la colère, affleure une tendresse immense. Une adresse à sa mère, à toutes les mères, qui touche le lecteur en plein cœur.
Par pur esprit de vengeance, ce livre traite des nuisances. Pas les nuisances graves, comme la guerre, la mort et les avions qui se cassent la gueule. Non, juste les irritations, les furoncles, les gâchis d'humeur, les casse-couilles en tout genre, les hotlines, la feuille de laitue décorative piégée dans la sauce, les paperasses et les télécommandes, le principe de précaution, le garçon de café qui met trois plombes à noter votre présence, la housse de couette récalcitrante, la langue de bois, les chasseurs d'éléphants, la vieille dame à qui vous cédez votre place dans le bus et qui vous pompe l'air tout le reste du trajet. Bref, tout ce qui arrive à vous zigouiller une journée qui commençait si bien.
Décryptez Le Jour du chien de Caroline Lamarche avec l'analyse du PetitLitteraire.fr !
Que faut-il retenir du Jour du chien, le roman aux six récits qui a bouleversé les lecteurs ? Retrouvez tout ce que vous devez savoir sur cette oeuvre dans une analyse complète et détaillée.
Vous trouverez notamment dans cette fiche :
o Un résumé complet
o Une présentation des personnages principaux tels que le camionneur, l'abbé Jean, la femme qui veut rompre, Phil, la mère et Anne
o Une analyse des spécificités de l'oeuvre : "Un roman choral", "Révélation personnelle et commune", "La thématique de l'abandon" et "Au-delà des apparences"
Une analyse de référence pour comprendre rapidement le sens de l'oeuvre.
LE MOT DE L'ÉDITEUR :
« Dans cette nouvelle édition de notre analyse du Jour du chien (2017), avec Vincent Guillaume et Marie-Sophie Wauquez, nous fournissons des pistes pour décoder ce roman à six voix centré sur le thème de l'abandon. Notre analyse permet de faire rapidement le tour de l'oeuvre et d'aller au-delà des clichés. » Stéphanie FELTEN
À propos de la collection LePetitLitteraire.fr :
Plébiscité tant par les passionnés de littérature que par les lycéens, LePetitLittéraire.fr est considéré comme une référence en matière d'analyse d'oeuvres classiques et contemporaines. Nos analyses, disponibles au format papier et numérique, ont été conçues pour guider les lecteurs à travers la littérature. Nos auteurs combinent théories, citations, anecdotes et commentaires pour vous faire découvrir et redécouvrir les plus grandes oeuvres littéraires.
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Qu'est renaître après l'enfer, médical et humain ? Ce recueil est composé d'extraits d'un journal poétique qui fut et est « Voie » de rédemption. Il se veut également un hommage à ceux, si précieux et rares, qui ont étançonné le peu qui restait de vie, ou de son désir.
Cette nouvelle parution d'ESPACE présente un dossier sur le diorama tel qu'il s'expose en art contemporain. Vu l'importance du phénomène, son actualité et l'usage terminologique du diorama qui est maintenant courant, la revue nous propose d'interroger les liens qu'il entretient avec le diorama populaire et muséal, ce qui l'en distingue et quel est la portée de cette récupération. Les oeuvres de Xu Zhen, Dominique Gonzalez-Foerster, Kent Monkman et Vicky Sabourin sont notamment à l'étude. Hors dossier, les comptes-rendus de Generation - 25 Years of Contemporary Art in Scotland, de l'exposition 399 days de Rachel Kneebone, de la rétrospective Niki de Saint-Phalle et de la de la Biennale nationale de sculpture contemporaine de Trois-Rivières, entre autres.
C'est sans préméditation que les textes du présent numéro s'articulent autour d'un pôle d'attraction qui leur confère une certaine unité malgré leur grande diversité. Ainsi, le voyage initiatique, la transmutation et le déplacement identitaire sont présents dans les récits de Louis Hamelin et de Roland Bourneuf, sensibles dans les réflexions poétiques de Dominguo Cisneros, Guillaume Asselin, Roger Des Roches ou Cédric Demangeot ainsi que dans les proses de Marie Cosnay, Emmanuel Kattan et Jean-Claude Brochu, pour ne nommer que ceux-ci. La revue propose aussi un hommage à Robert Lepage en publiant son discours d'acceptation de la Médaille de l'Académie des lettres du Québec reçue l'automne dernier, texte précédé d'une synthèse de son oeuvre par André Ricard, directeur adjoint de la revue.
Cherchant à comprendre de quelle façon l'art des sons est mis en relation avec les sciences, ce numéro de Circuit, musiques contemporaines tente de saisir comment les buts et les processus de la recherche musicale diffèrent de ceux de la recherche scientifique d'une part, et de ceux de la création musicale de l'autre. Le principal enjeu est d'entrevoir comment le centre de recherche, aujourd'hui, constitue un espace de communication et d'interaction entre les disciplines. Hors dossier, entre autres : une analyse de l'oeuvre Baobabs (2012) du compositeur Robert Normandeau, un compte-rendu critique du livre Éblouissement : Gilles Tremblay et la musique contemporaine de Robert Richard et des illustrations des installations d'Andrée-Anne Dupuis Bourret, artiste en arts visuels et médiatiques.
Le coeur du numéro d'été du magazine est certainement son dossier central, piloté par Sébastien Dulude et Sylvano Santini, et intitulé « Sous le radar ». De nos jours, la multiplicité des plateformes et l'instantanéité de l'actualité nous donnent parfois l'impression que toute l'information, y compris la totalité des productions culturelles, nous serait facilement accessible. Scoop : il s'agit évidemment d'un leurre... Spirale examine ces questions en rassemblant des recensions sur des phénomènes interrogeant notre rapport à tout ce qui est invisible. Éphéméréité intrinsèque, enjeux liés à la sécurité de l'identité ou plus simplement troublante singularité, Spirale plonge dans les abysses du web! Le numéro inclut également un portfolio de l'artiste albertain Charles Stankievech ainsi que des comptes rendus sur Vollmond, création de Pina Baush, La vie flottante de Louise Warren, et plusieurs autres. En bouquet final, Antonio Domínguez Leiva consacre sa chronique Afterpop à l'incontournable GIF de John Travolta tristement victime de « désorientation virale ».
Ce numéro de fin d'année de Séquences met en couverture Pays. Pour ce deuxième long-métrage très attendu, Chloé Robichaud s'intéresse à l'univers de la politique et à l'affirmation de soi dans la différence. Également en entrevue, Mathieu Denis et Simon Lavoie, duo derrière le film-choc Ceux qui font les révolutions à moitié n'ont fait que se creuser un tombeau, qui discutent engagement politique et héritage du printemps érable. La sortie du plus récent opus de Jim Jasmusch, Paterson, permet à Guillaume Potvin de revenir sur la filmographie de l'un des rois du indie américain. Côté documentaire, gros plan sur le film-événement Fuocoamare, par-delà Lampedusa de Gianfranco Rosi, Ours d'or à Berlin, qui décrit la catastrophe humanitaire des migrants en Europe. La section hommage s'attache à Héctor Babenco et André Melançon, entre autres récents disparus. Un retour sur la dernière édition de Fantasia et un point sur les Rencontres de Coproduction Francophone 2016 dans le cadre de Cinemania avec Guilhem Caillard, directeur général du festival, complètent le numéro.
Pour souligner nos cinq ans, nous avons choisi de consacrer notre dossier principal au verbe «croire». Il y est question d'utopies, d'enthousiasme, de résilience, d'intuition, de foi, mais aussi de cynisme, de désenchantement, de résistance et des gourous de Silicon Valley. Les dramaturges Guillaume Corbeil et Philippe Ducros et le philosophe Jocelyn Maclure ajouteront leur voix à celles de Gabriel Nadeau-Dubois, Zadie Smith (traduction de Fanny Britt), Alain de Botton et plusieurs autres.
Didier, je m'appelle, mais tout le quartier me surnomme Didi, ça fait plus gentil. J'habite un drôle de quartier, c'est surtout des Arabes, des Noirs, des Turcs, des Polonais et j'en passe. Madame Ida, c'est comme qui dirait ma mère puisque mon père l'a épousée quand j'avais quatre ans, heureusement qu'elle n'est pas raciste. D'ailleurs Justin, son second fils de son premier mari, est un Noir, alors que le premier, René, est tout blond. Tout ça pour vous dire qu'on est une belle bande dans ce quartier. Comme dit Diego qui a quinze ans, quand c'est pas un qui fait le mariole, c'est un autre. Moi je n'ai que neuf ans, mais je vous prie de croire que je n'ai pas mes yeux dans ma poche, ni ma langue, d'ailleurs : je vais tout vous raconter.
Bien sûr, ce n'est pas toujours drôle la vie. Mais la Mémé, qui souffre de décrépitude et qui fait du yoyo entre vie et mort, elle doit bien regretter un peu de devoir partir. Enfin, comme dit mon ami Monsieur Alibert qui est cordonnier, faut pas chercher réponse à tout. Et comme dit Madame Ida quand elle n'est pas en rogne, l'amour peut faire des miracles. Mais, au fait, j'allais oublier de vous parler de Mademoiselle Capucine ! Elle a beau être mal vue parce qu'elle est prostituée, d'être si jolie ça appelle l'amour. D'ailleurs, si vous m'écoutez, vous le comprendrez vous-même. Parce que, croyez pas, il n'y a pas que des misères dans la vie, il y a aussi de la joie !