Freddy Woets
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La Bande des 4 (2) : On a kidnappé Aïssé Binamé
Freddy Woets
- Flammarion Jeunesse (réédition numérique FeniXX)
- Castor poche
- 11 Décembre 2015
- 9782403007152
Aïssé Binamé vient d'être kidnappée ! Mais la bande des 4-moins-une ne va pas se laisser faire ! Luigi, Samy et Moktar mènent l'enquête, avec l'aide d'Ambroise Binamé, la star de l'équipe nationale de football. Quelle équipe ! De toutes façons, avec ou sans eux, Aïssé est bien décidée à s'échapper !
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- Je suis désolé de ne pouvoir autoriser ce nouveau prêt.
- Je suis client de cette banque depuis vingt-cinq ans.
- Les temps ont changé, que voulez-vous ?
- Vous foutre ma main au travers de la gueule !
Ce qu'il fait.
Alfred, trente ans passés à l'ESAD, Etude Scandinave d'Architecture Domestique, autant dire Eat Shit And Die, une mise à la retraite anticipée et un prêt refusé. Il entre dans le premier bistrot venu avec la ferme intention d'y boire.
Et s'il avait su ?
S'accouder au bar ou... déguerpir ? -
- Si tu mettais une poignée à tes macaronis, ce serait l'invention idéale pour récurer les vieux bidets, grouma Alex en regardant son assiette, un reste d'accent belge au fond de la voix. - Si t'es pas content, retourne manger des frites chez ta mère, répondit Lola. Jamais provoquer la susceptibilité raciale à onze heures du soir ! Alex, journaliste belge émigré à Paris et Lola, attachée de presse, se disputent sans arrêt... Il met les bouts en claquant la porte, et tout ira de travers... pour lui, pour elle, et même pour l'avenir de l'Europe ! Contrariant, ça ! Freddy Woets qui emploie la langue musclée des marginaux parisiens et bruxellois, fait preuve d'une immense tendresse pour les faiblesses humaines : infidélité dans le couple, alcoolisme, recherche du plaisir sexuel, sur un swing et un humour à la Marx Brothers. Mais attention ! Le burlesque maquille parfois ce petit sourire triste qu'on fait quand on ne veut pas pleurer...
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La Bande des 4 (1) : Les Dents de la mine
Freddy Woets
- Flammarion Jeunesse (réédition numérique FeniXX)
- Castor poche
- 11 Décembre 2015
- 9782403007145
Luigi a trouvé les plans d'une mine à l'abandon. Quoi de plus passionnant à explorer que tous ces couloirs souterrains ? Sauf quand les piles de la lampe de poche s'épuisent ! Luigi, Samy et Moktar essaient de ne pas paniquer, mais c'est surtout Aïssé, la plus jeune de la bande des 4, qui va faire preuve d'un sacré courage !
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Une lettre, un matin. Vos nom et prénom, votre adresse sur l'enveloppe ; écriture inconnue. Rien au verso. Le timbre est un peu de travers. Bizarre, dites-vous ? Restez-en là : ne l'ouvrez surtout pas !
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La lumière sans fin : le cantique de l'éternité
Freddy Woets
- Les éditions du 38
- 30 Septembre 2022
- 9782374539935
Il est né en 1991, elle est née en 1601 dans les rues de Rome. Elle a dix-neuf ans, pose pour les peintres ou se prostitue, il en a trente et traîne ses rêves au hasard de l'ennui.
Devait-il croiser son regard au Louvre sur cette toile de Valentin de Boulogne ?
Put-il détacher les yeux des siens, qui le suivirent ? Réprimer cette violente pulsion sexuelle jusqu'à l'orgasme inattendu ? Orgasme qui les terrassa l'un et l'autre à quatre siècles d'écart ? Elle dans l'atelier du peintre, lui, en face de l'oeuvre finie...
Pourquoi ?
Parce que tout n'est que lumière, Lumière sans fin.
Et ombres affamées... -
Il s'appelle René Descartes, il est prof de français. Vingt ans de tableau noir, de ras-le-bol. Il écrit un livre qui fait succès et se retire quelque part entre labours et forêts.
Une nuit de tempête, quelque chose heurte violemment sa porte. Une adolescente commotionnée. Élia, les yeux pers, les cheveux bleus, slim, santiags et Perfecto. Elle doit porter une lettre à un certain Monsieur Noirtier, au 13 de la rue Coq-Héron à Paris. Comme dans Le Comte de Montecristo...
René Descartes ne sait que penser. Il s'ennuie, l'accompagne.
Ce que René soupçonne : Élia est une fugueuse un rien allumée.
Ce que René ignore : Élia et lui se connaissent depuis trente mille ans.
Et si sur Terre, il n'y avait pas que des Humains ? Humain, humanité, humus... -
Athanor, le creuset de l'alchimiste.
La Mort, née du vide, connaît le premier nombre et le dernier. Elle sait que l'énergie noire étire l'univers de façon exponentielle, qu'il va se déchirer et qu'alors, elle prononcera le dernier nombre. Or, la Mort ne veut pas mourir...
Un univers au bord de la déchirure frôle le nôtre... Si un plus un font deux, un et un font trois... Et si ces univers se fondaient en un troisième ? Plus grand, plus fort ?
Il faudrait y aller. Mais la Mort ne peut nous quitter...
Un soir de décembre, au Jardin des Tuileries, elle rejoint un sculpteur dans une allée déserte. Son heure est proche, René ne le sait pas, dans le fond, il s'en fiche.
La Mort l'aborde et lui propose une tasse chocolat Chez Angélina, non loin, au sein du velours et des dorures colchique.
Entre deux gorgées exquises, elle lui annonce que son heure est venue, à moins qu'il n'accepte un marché... René se dit que mourir Chez Angelina gâcherait le goûter de tous ces m'as-tu-vu qui l'entourent, ce qui le tente sérieusement, mais la curiosité l'emporte :
-De quoi s'agit-il ?
- Fondre deux univers en un, le nôtre et celui qui nous frôle dans l'espoir que leur union les sauve. Il vous faudra toute votre raison, car j'ignore ce que vous trouverez de l'Autre Côté.
- Comment partirai-je ?
- Vous vous mettrez devant le miroir de votre salle de bain et plongerez les yeux dans les vôtres jusqu'à ce que les larmes vous viennent.
Il la regarde et se rend compte qu'il ne peut la voir. Il n'existe aucun mot pour la décrire. Elle pose la main sur la sienne, se lève et s'en va.
La Mort sait-elle que les univers sont créés par d'inconcevables Entités en harmonie avec le Néant ? Ces Entités enfantent les univers, le Néant les annihile quand ils arrivent à maturité.
Les Entités, le Néant laisseront-ils se fondre deux univers en un et bouleverser l'ordre des choses, établi de toute éternité ? Cet ordre machinal a-t-il un sens ?
Et René ?
Il arrive que la loi de gravitation universelle élargisse son énoncé, que deux coeurs s'attirent en raison inversement proportionnelle au carré de leur distance, quels que soient les univers.
À quel prix ? -
Un cri.
Un cri de douleur animale, inhumaine. Un second cri. Un troisième. Puis, le silence. Là, sous les arbres, un soir tranquille au jardin du Palais-Royal. Il s'y précipite, une bague roule à ses pieds dans la pénombre déserte. Il la glisse au petit doigt.
Il vient de sceller un pacte qu'il ne pourra plus rompre. À jamais.
Et si les âmes errantes n'étaient pas des fantômes ?
Être ou ne pas être ? Être et ne pas être...
Amour dure sans fin. -
Tout commence par un verre de trop, un instant d'inattention, un bus... et un type écrasé sous les roues. Ça crie, ça hurle, le type se relève et se contemple, raide écrabouillé sous la gomme... du coup, tout se complique : quitter un bistrot pour l'Éternité n'est pas aussi simple qu'il paraît.
Voilà notre mort en route pour un road-trip entre deux mondes : celui des vivants qui ne le voient pas, celui des trépassés qui errent dans l'éternité ; le paradis, l'enfer, c'est bon pour ceux qui y croient ! Mais surtout, le temps va être long... dans quatre milliards d'années le soleil commencera à rougir, à gonfler, à absorber la terre avant d'exploser. Dans quarante milliards d'années l'énergie noire aura eu raison de l'univers et il ne restera que ténèbres et protons. Il se demande ce que ressent un proton dans les ténèbres... En attendant, les gens passent sans le remarquer et aucun fantôme en vue. Où sont donc passés les morts ? Et s'il allait hanter Paris ?
Soudain, au hasard d'un wagon (oui, même les morts prennent le train), la rencontre foudroyante : Lee-Lou. Elle est jeune, belle, et surtout, elle a le goût de l'amour. Mais peut-on être amoureux quand on est mort ?