Combattre le why-why
C'est pas du théâtre
Mais c'est un peu du théâtre
Mais pas comme d'habitude
C'est des mots qui ont existé dans un théâtre
Des poèmes ou quelque chose comme ça
Mais c'est pas de la poésie
Ou en tout cas
Pas comme d'habitude
C'est un témoignage d'amour peut-être
Mais à personne en particulier
Juste un gros JE T'AIME à la complexité humaine
Parce que c'est pas si facile
Vivre
Ou en tout cas
C'est pas du théâtre
C'est pas de la poésie
C'est un cri
Un genre de WHY-WHY lancé
La face vers le ciel
Les mains désespérément offertes à la pluie
WHY ME
Après la pandémie, notre théâtre saura-t-il se relever et retrouver son ampleur, son dynamisme, son rayonnement ? Ce dossier « Renaissance » de la revue JEU traite de mémoire et de transmission, de deuil et de guérison, de filiation et de rupture générationnelle, d'espoir et de renouveau. D'une part, on y jette un regard sur des traumatismes sociaux vécus par l'humanité au cours de son histoire ; d'autre part, on y cherche dans notre passé récent des réponses d'artistes aux maux de l'ici et après, notamment celles et ceux dont la longévité au théâtre contribue à nous éclairer. Michel Vaïs y fait une confession audacieuse sur le retour en salle, à laquelle répondent quelques témoignages du public. On y donne la parole à des interprètes qui persistent et signent malgré « l'outrage des ans », dont Louise Laprade - qui partage la couverture avec François Grisé, créateur de Tout inclus, et Lydie Dubuisson, fière représentante de la génération montante. (source : JEU)